La Presse Bisontine 138 - Décembre 2012

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 138 - Décembre 2012

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EN BREF

AMÉNAGEMENT Vie des quartiers 6 millions d’euros pour la place des Tilleuls À Palente-Orchamps, la mairie annonce la construction d’une nouvelle médiathèque, d’une salle polyvalente, la restructuration de la M.J.C. et de la crèche place des Tilleuls. Cela nécessitera 15 ans de travaux.

Courbet Exposition “Les Femmes de Courbet”, lavis-citations de Colette Deblé, visible jusqu’au 13 février à la ferme Courbet de Flagey. Largement inspirée des tableaux du Maître du réalisme (La Femme au perroquet, les Belles endormies, L’Origine du Monde, La Belle irlandaise, Les cribleuses de blé…), l’artiste propose un essai plastique autour de représentations de femmes dans l'histoire de l’Art. Visites guidées gratuites. Rés.03 81 53 03 60. Entrée gratuite, ouverture au public du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h. Crémations municipal de Saint- Claude à Besançon s’est élevé à 757 en 2011. C’est 7 de plus qu’en 2010. Le nombre moyen de crémations réalisées mensuellement a varié entre 50 et 81 crémations. Danse Milonga : spectacle à la Brasserie de l’Espace 1, place de l’Europe, vendredi 23 novembre de 21 h à 1 h. Rens. 03 81 80 31 49. Le nombre de crémations au crématorium

P our le quartier, c’est deux cadeaux pour le prix d’un. Le tramd’un côté, la restruc- turation du Pôle des Tilleuls de l’autre. Appelé à devenir la place forte culturelle de Palente-Orchamps mais aussi des Vaîtes, la place des Tilleuls sera repensée après trois phases de travaux. La première coïncidera avec la démolition de l’actuelle bibliothèque de 110 m 2 qui sera transformée en média- thèque de 410 m 2 fin 2013 pour s’achever en 2015. “C’était une promesse dumaire. Nous la tenons” dit Jean-Louis Fousseret, histoire prou- ver aux habitants de l’Est bisontin qu’ils ne

valente qui passera, elle aussi de 150 à 400m 2 . La troisième et dernière tranche (2016-2018) permettra à la Maison des jeunes et de la cul- ture d’être totalement restructurée. “Lorsque nous avons dessiné le tracé du tramway, il ne passait pas par ce quartier. Nous avons alors rallongé de 1,7 km, soit un surcoût de 30 mil- lions d’euros, afin qu’il passe ici. Ce sera un endroit phare de l’Est” martèle Jean-Louis Fousseret. De quoi remémorer certains souvenirs dans ce quartier rempli de souvenir : “Dans les années soixante, on quittait Battant pour trou- ver à Palente toutes les commodités et notam- ment l’eau courante” , dit Nicole Weinman, adjointe au maire. Aujourd’hui, le quartier a vieilli au point de se sentir oublié. Les habi- tants, et surtout le conseil de quartier (dyna- mique), peuvent être rassurés. Sur ses fonds, laVille a validé ce projet à l’unanimité lors du conseil municipal de novembre. Le cabinet d’architecture Malcotti-Rousset de Luxeuil- les-Bains a été retenu pour penser l’opération immobilière qui comprendra la crèche et l’épicerie sociale.Durant les travaux,les enfants de la crèche seront accueillis dans les locaux de l’école Jean-Zay. E.Ch.

Jean-Louis Fousseret présente le futur Pôle des Tilleuls avec la médiathèque en premier plan.

SPORT

Basket-ball Le Besac R.C. droit dans ses baskets Le club bisontin se structure tout en cherchant des partenariats. Sans disposer de mercenaires, il débute la saison avec fracas. La Ville demande une fusion des deux clubs qui n’a pu se réaliser. N e leur parlez plus de feu le B.B.C.D. À Besançon, le basket de haut niveau fait - désormais - partie du passé alors que le parquet du gymnase des Torcols à Saint-Claude résonne des sons du ballon frappant le cercle. Une preuve s’il en est que ce sport n’est pas enterré. Engagé en Nationale 3, l’équivalent de la cinquième division, le Besac R.C. créé il y a cinq ans a pris la balle au rebond en remportant six matches consécutifs avant de s’incliner face à Mirecourt, un des pré- tendants à l’accession tout comme le club bisontin d’ailleurs. Voilà pour le côté sportif. L’ancien club de quartier qui affiche 300 licenciés et dis- pose d’une école de basket s’est adjoint les services de Fred Feray, ancien responsable du centre de formation du B.B.C. passé par l’Élan Chalon, Épinal, Nancy, Tours. Objectif de la structure : “envisager une montée en Nationale 2” dit François Lecuyer, co-président et fondateur. Avec 190 000 euros de budget, la marge de manœuvre est serrée. Avant d’espérer une rallonge de la Ville de Besançon, le club s’attelle à ne pas payer ses joueurs ou tout du moins leur proposer d’autres alternatives : “On propose un projet professionnel et sportif. C’est ainsi que nous avons pu recruter Fabien Daure (meneur et meilleur scoreur) ou Djaouad Dah-

sont pas oubliés. “La restructu- ration du Pôle des Tilleuls est un des investissements majeurs de l’ordre de 5,8 millions d’euros” poursuit de son côté l’adjoint Abdel Ghezali, adjoint à la vie des quartiers, conscient que cet- te somme investie pour Palente ne sera pas de trop. Ce nouvel espace est appelé à rayonner comme le centre Mandela à Pla- noise où les abonnés à la média- thèque ne cessent d’augmenter. La deuxième étape permettra la (re)construction d’une salle poly-

Validé à l’unanimité au conseil.

POLÉMIQUE Nuisances sonores rue de Belfort Saleté de station de lavage ! Des riverains de la rue de Belfort se plaignent d’une station de lavage ouverte 24 heures sur 24 où les automobilistes n’hésitent pas à lustrer leur véhicule à n’importe quelle heure de la nuit.

bi, en leur proposant un travail” confie Pierre Labbé, jour- naliste spécialiste du basket venu apporter ses conseils et son carnet d’adresses. Le club s’est aussi adjoint les ser- vices d’un commercial, préparateur mental. Les recrues ont même été reçues par un psychologue avant qu’elle signe. “L’idée est de ne prendre aucun risque” confie Pier- re Labbé qui travaille en lien avec Philippe Tristan, le second co-président. La Ville de Besançon a souhaité que ce club fusionne avec le B.B.C. Le Besac R.C. y était favorable. Pas l’autre enti- té. Les équipes jeunes auraient ainsi pu se regrouper et espérer se renforcer. En attendant, le gymnase de Saint- Claude accueille enmoyenne 250 spectateurs, preuve que la culture basket n’est pas morte. E.Ch.

250 spectateurs en moyenne.

Toutes les stations de lavage ne sont pas logées à la même enseigne pour ouvrir la nuit.

Fabien Daure (3 ème en par- tant de la gauche) apporte son expérience au Besac R.C. Le club a trouvé un projet pro- fessionnel.

À défaut de nettoyer leur voiture, certains automobilistes devraient se laver les oreilles. Pensent-ils au bruit qu’ils génèrent en utilisant une lance à eau à 2 heures du matin ? Sans doute que non. Du coup, la mou- tarde, ou plutôt la mousse, monte au nez des riverains de la rue de Belfort à Besançon excédés d’entendre les nui- sances sonores de l’eau frappant la car- rosserie et surtout la musique s’échappant de l’habitacle. Ils ont envoyé un courriel à l’association de quartier “Vivre aux Chaprais” afin qu’elle inter-

vienne. Cette dernière, très active ici, a promis de l’évoquer aux services com- pétents de la mairie. “Nous avons été

situe au coin de la rue de Belfort et de l’Église. Le bruit aurait engendré le départ d’un riverain. Le plus paradoxal dans cette affaire de nuisance réside dans le traitement de faveur de ces sociétés. Tous les sites qui ont pignon sur rue à Besançon ne sont pas logés à la même enseigne. Plus haut dans la rue de Belfort, une autre station de lavage ferme la nuit suite à une plainte d’un voisin et à une déci- sion de justice. “Alors pourquoi y aurait- il deux poids, deux mesures ?” s’interroge l’association de quartier. À suivre…

alertés il y a environ un mois de ce dossier” explique Jean-Claude Goudot, président de “Vivre aux Chaprais” qui informe les habitants du quartier par l’intermédiaire du site “vivreauxcha- prais.canalblog.com”. La station incriminée se

Pas de décision de justice cette fois.

L’effectif de l’équipe première : Fabien Daure, Jolan Marande, Joao-Polo Marcelino, Jérôme Traoré, Quentin Lamperiere, Mohammed Traoré, Djawad Dahbi. Entraîneur : Fred Feray.

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