La Presse Bisontine 137 - Novembre 2012

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 30

La Presse Bisontine n° 137 - Novembre 2012

Municipales de 2014 :

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

les centristes se rebiffent

I ls viennent du MoDem, du Parti Radical Valoisien, de la Gauche Moderne, du Nouveau Centre ou de Force Européenne Démocra- te. Ces centristes du Doubs ont déci- dé de laisser de côté les particulari- tés qui les distinguent pour jouer collectif sans renier leur famille poli-

sion “de fédérer” , et dʼintéresser “toutes les personnes, pas forcément encartées, qui veulent réfléchir à lʼavenir de leur territoire.” De ces échanges doivent germer une série de propositions concrètes qui répon- dent aux problématiques spécifiques à chaque secteur. En clair, les hommes et les femmes de la C.D.C. veulent élaborer des projets politiques sur mesure pour chaque ville où ils seront présents, qui soient inspirés des réa- lités locales. “Ce ne sera pas qu'un laboratoire dʼidées. Nous allons mettre en pratique ce qui sera dit dans nos réunions” indique Alain Chaneaux. Le plus souvent dans cette organi- sation, les chefs de files seront aus- si les futures têtes de liste. À Besan- çon, Philippe Gonon devrait donc logiquement emmener la liste de la C.D.C. La démarche entreprise par les cen- tristes fait respirer la démocratie. Mais la limite de lʼexercice est quʼils finis- sent par dépenser plus dʼénergie à expliquer la raison dʼêtre de leur union, et à apporter des preuves de leur crédibilité, quʼà défendre des projets structurants pour un territoire.

tique. Ensemble, ils forment la Coor- dination des Centres du Doubs (C.D.C. 25.) Le but de la manœuvre est double. Un : donner de la puissan- ce aux forces centristes qui en man- quent lorsquʼelles agissent indivi- duellement. Deux : présenter des candidats de lʼunion pour les pro- chaines échéances électorales de 2014 et en particulier aux munici- pales. “Nous sommes dans une stra- tégie de reconquête des territoires” annonce Philippe Gonon, le patron du MoDem du Doubs qui déclare avoir la bénédiction de son parti pour sʼengager dans cette voie. Dʼailleurs, selon lui, 80 % des départements français ont démarré une réflexion similaire.La C.D.C. se donne quelques mois pour agir et convaincre les élec- teurs quʼune alternative à lʼU.M.P. et au P.S. est possible. Cette fois-ci, les centristes ne se laisseront pas ber- ner par lʼun ou lʼautre de ces partis qui tenterait de les rallier à sa cau- se avant le scrutin pour les museler ensuite. Dans la pratique, la C.D.C. va ins- taller à travers le département des chefs de projet qui auront pour mis-

Le schéma régional éolien dévoilé

L e préfet Christian Decharrière a dévoilé fin septembre le schéma régional éolien. Il répond à un double objectif : produire d’ici 2020 en Franche- Comté 600 mégawatts d’électricité (19 000 mégawatts en France), sans que

les futures installations nuisent au patri- moine bâti et à la biodiversité. Ainsi, les contraintes locales ont été prises en compte afin de définir les zones d’exclusion où l’implantation d’éoliennes sera interdite. C’est le cas dans le nord

Franche-Comté traversé par un couloir aérien, et au sud de l’agglomération de Pontarlier pour la même raison. Toute l’agglomération de Besançon est éga- lement classée en zone d’exclusion. “Il n’est pas question d’organiser le mitage généralisé de la région Franche-Comté par des éoliennes” prévient Christian Decharrière. Actuellement, ce territoire ne compte qu’un seul parc éolien, celui du Lomont dans le Doubs central. Il comp- te 15 machines qui produisent 30 méga- watts d’électricité. Une quinzaine d’autres projets sont à différents stades d’avancement. Six zones de développe- ment éolien (Z.D.E.) ont été autorisées sur les dix en cours d’instruction. Le préfet Christian Decharrière précise qu’il n’est pas question de miter le paysage franc- comtois avec des éoliennes.

Les représentants de la C.D.C. 25 : Philippe Gonon, Didier Klein, Alain Chaneaux, Jacques-Médéric Chevrot, Laurence Benhad- douche, Jean-Paul Hugon, et Monique Ropers.

Les immigrés représentent 7,6 % de la population du Doubs

tion est la plus forte” observe l’I.N.S.E.E. Franche-Comté. Notons encore que “plus de la moitié des immigrés ont entre 25 et 54 ans et donc se trou- vent en âge de travailler.” En Franche-Comté, la part des immigrés situés dans cette tranche d’âge, ayant un emploi, s’élève à 61,1 % contre 84,4 % pour les non immigrés. C’est dans le Jura que la part des immigrés ayant un emploi est la plus forte (65 %) et dans le

L’ I.N.S.E.E. vient de publier une étude sur les “immi- grés en Franche-Comté”. Il apparaît qu’en 2009, ces per- sonnes nées à l’étranger et de nationalité étrangère sont au nombre de 77 900 à vivre dans la région, soit “un peu moins de 7 % de la population régiona- le” (8,5 % en France Métropo- litaine). Mais la répartition de la population immigrée est inéga- le sur le territoire franc-comtois. “Elle est de 4,5 % en Haute- Saône et atteint 8,5 % dans le Territoire de Belfort” précise l’Institut de la statistique. Dans le Doubs, la part de cette popu- lation est de 7,6 % et de 5,7 % dans le Jura. “Les immigrés habi- tent davantage en milieu urbain. Les onze plus grandes villes de la région accueillent la moitié des immigrés alors qu’elles ne rassemblent que 27,3 % de la population régionale. Les villes de Saint-Claude, Valentigney et Audincourt sont celles où la part des immigrés dans la popula-

Territoire de Belfort qu’elle est la plus faible (56,1%). Dans son enquête, l’I.N.S.E.E. Franche- Comté remarque que “la part des femmes ayant un emploi parmi les immigrés âgés de 25 à 54 ans est très inférieure à la moyenne de métropole (48,6 % contre 55,6 %).” Enfin, chez les 55 ans et plus, la part des immi- grés, retraités ou pré-retraités, est plus importante en Franche- Comté qu’en France Métropo- litaine.

Les immigrés en Franche-Comté vivent principalement dans les villes.

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