La Presse Bisontine 137 - Novembre 2012

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 137 - Novembre 2012

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URBANISME

Expropriation aux Vaîtes

Chantal Jobard toujours combative 80 % des terres de l’entreprise horticole Chantaflore sont dans l’emprise de deux projets : le tram et l’aménagement de l’écoquartier des Vaîtes. Toujours en activité, Chantal Jobard se bat désormais pour limiter son préjudice.

C hantal Jobard accuse le coupmais n’est pas résignée. Cela fait sept ans maintenant qu’elle vit dans l’incertitude pesante du lendemain. Elle a la mine préoccupée des per- sonnes concernées par un avis d’expropriation qui savent qu’au nom d’un projet d’intérêt général, elles devront céder leur bien à la collecti- vité. Dans le cas de cette horticultri- ce installée chemin du Vernois, ses terres et ses serres sont dans l’emprise de deux projets : l’aménagement de l’écoquartier desVaîtes en vogue depuis 2005, et le tramway. Alors que le pre- mier n’est pas encore opérationnel, les travaux du second sont bien réels. Les 800 mètres carrés de serres qu’elle possédait a l’arrière de son habitation ont déjà été démontés pour aménager le tram dont la voie passera en limite de ce qui lui reste de propriété : un petit carré de verdure prolongeant une terrasse. “ Ça me coûte en énergie. Ça me coûte nerveusement. Mais je ne me laisse pas aller. Je suis combative et je le serai jusqu‘au bout. J’en ai assez

qu’on nous prenne pour des ploucs dans cette ville qui mène une politique de seigneurie déguisée en république” affir- me Chantal Jobard. Elle est déterminée à défendre ses intérêts. Pour cela, elle a porté le com- bat en justice pour obtenir une reva- lorisation du prix d’achat de ses ter- rains par la ville de Besançon qui lui en donne 8 euros le mètre carré. La zone est certes non constructible dans

Les serres situées à l’arrière de l’habitation de Chantal Jobard ont été démontées pour laisser passer le tram. L’horticultrice continue son combat.

l’immédiat mais elle le deviendra. Le dossier est en appel. “ Je voudrais faire comprendre à nos élus, que s’ils étaient per- sonnellement confrontés à la situation dans laquelle je suis, ils se défendraient tout autant” estime Chantal Jobard. Elle représente la qua- trième génération d’horticulteurs. Elle aimerait que la collecti- vité reconnaisse à la fois cette histoire familiale,

celle de ce quartier maraîcher, et ses années de travail. “ Or je constate que ce genre d’argument ne pèse rien face à un projet dit d’intérêt collectif. Je ne suis pas contre l’évolution d’une ville, contre sa modernisation, mais j’estime que cela peut se faire dans le respect des gens concernés.” Pour cette agri- cultrice, son capital-retraite, ce sont ses 56 ares de terrain. Femme de caractère, elle se démène pour faire bouger les lignes. Sa déter- mination a payé puisqu’elle reconnaît avoir été entendue sur le tram, en obte- nant de la part de l’Agglo qu’un des

arrêts initialement prévu sous ses fenêtres soit déplacé de quelques mètres dans le terrain vague d’à côté. La négociation est plus âpre avec la ville concernant l’écoquartier desVaîtes qui n’est pas encore abouti. Sur ce dos- sier, Chantal Jobard qui sera privée à terme de 80 % de ses terres, a le sen- timent que la mairie joue avec ses nerfs depuis longtemps. “ Dans le projet initial, elle prenait tout, même ma maison. En 2008, la maison n’était plus concernée. Ensuite on m’a dit, elle saute, et finalement elle reste- ra.” Par contre, elle sait qu’un jour ou

l’autre les serres situées entre le che- min du Vernois et son domicile seront détruites, mais sans savoir dans quel délai. Chantal Jobard en poursuit l’exploitation pour l’instant. Passion- née par son métier, elle n’a pas l’intention de cesser son activité, à moins d’y être contrainte par l’urbanisation du quartier des Vaîtes. L’entreprise horticole Chantaflore est ouverte malgré les travaux du tram qui rendent difficile son accès chemin du Vernois. T.C.

“Une politique de seigneurie.”

UB Bijoux prépare déjà les fêtes PUBLI-INFORMATION

La bijouterie installée à Thise, à la sortie de Besançon, propose des milliers de références de bijoux, pour hommes et pour femmes. Ses bijoutiers diplômés sauront également créer le bijou de vos rêves. C’est le moment d’y penser.

A peine entrés dans l’automne que Noël approche déjà à grands pas. Pour l’enseigne UB Bijoux, c’est la période où les futurs clients vien- nent déjà repérer les bijoux qui garniront la hotte du Père Noël. De la bijouterie tra- ditionnelle aux produits plus innovants à base de matériels plus actuels comme la céramique, jusqu’aux bijoux haut de gam- me et aux produits en diamant, UB Bijoux

déploie tout l’éventail des possibilités grâ- ce à son catalogue de près de 4 000 réfé- rences. Les bijoux en plaqué or, en argent ou en acier ne sont pas en reste, avec des marques comme Cacharel, Kenzo ou Inès de la Fressange. UB Bijoux propose éga- lement plusieurs dizaines de références de montres moyen de gamme (Ted Lapidus, Citizen, Boss, Seiko…). La valeur ajoutée de la bijouterie de Thise, c’est aussi son atelier intégré dans lequel travaillent deux

U.B. Bijoux, c’est plus de 4 000 références de bijoux et de montres.

de la région” ajoute Nicolas Lemaire. Afin de donner un dernier supplément d’âme à un bijou, il est enfin possible de passer par l’atelier gravure qui saura éga- lement s’adapter à toutes les demandes : reproduction d’un dessin d’enfant, d’un texte ou de toute calligraphie occidentale ou orientale. Finalement, comme le résu- me Daniel Beche, le fondateur d’UB Bijoux, “Ici nos clients ont vraiment un large choix et en plus, la possibilité d’aller plus loin que le choix.” Le choix de l’élégance per- sonnalisée.

le qu’il souhaite transformer. Pour toutes ces demandes particulières, c’est la bonne période pour venir nous voir” note Nicolas Lemaire du magasin UB Bijoux. C’est là que l’enseigne de Thise se différencie d’un simple vendeur de bijoux. Ici, on est dans une vraie bijouterie qui dispose également du plus grand choix d’alliances de la région. Nouveauté de cet automne 2012 : UB Bijoux vient d’être certifié expert platine, ce métal encore plus précieux et trente fois plus rare que l’or. “Nous disposons de la plus grande collection de solitaires en platine

bijoutiers profession- nels. “ Quand un client a une envie particuliè- re, il peut venir juste avec son idée ou alors avec un dessin, et nous pouvons créer son bijou sur mesure. Un client peut également venir avec un bijou de famil-

Le choix de l’élégance personnalisée.

UB Bijoux Z.I. Besançon-Thise 22, rue du Rond Buisson 25200 THISE Tél. : 03 81 50 40 24 www.ubbijoux.com Magasin ouvert du lundi au samedi : De 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures

Daniel Beche est le fondateur de l’enseigne.

Le magasin se situe sur la zone industrielle de Thise.

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