La Presse Bisontine 136 - Octobre 2012

DOSSIER SSIE

La Presse Bisontine n° 136 - Octobre 2012

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Besançon n’est plus le secteur le plus cher La capitale comtoise a été détrônée par certains secteurs frontaliers. Mais les prix des maisons MAISONS ANCIENNES + 3,5 % sur un an

Le prix médian des maisons anciennes dans le Doubs (tous les graphiques sont issus de la source Notaires de France- Perval).

sont à nouveau orientés à la hausse, 10 % de plus par rapport à l’an dernier.

L e prix des maisons anciennes n’a jamais été aussi élevé dans le Doubs avec un prix médian qui s’établit cette année à 176 000 euros. “Les hausses de prix observées ces deux dernières années (+ 7,6 % et + 3,5 %) ont ainsi effacé les baisses de 2008 et 2009 qui étaient de l’ordre de - 4 % par année” commen- tent les notaires du Doubs. Par secteur, ce constat général est à nuancer. Les prix fluctuent entre 121 500 euros (toujours en prixmédian) pour Baume-les-Dames, secteur le moins cher du Doubs, et 245 000 euros pour la zone urbaine de Pontarlier. Cependant, “les prix restent en deçà des niveaux atteints en 2008 sur Besan- çon et sa périphérie, sur Montbéliard et sa périphérie ainsi que sur Baume- les-Dames.” En revanche sur d’autres zones, de nouveaux records de prix ont été établis. C’est le cas sur Mont d’Or et lacs, sur Morteau et dans la zone urbaine de Pontarlier. Les prix médians atteignent 245 000 euros dans cette dernière, ce qui signifie, rappelons-le, que la moitié des transactions

s’effectuent à des tarifs supérieurs à 245 000 euros. Et les trois quarts des maisons se vendent à des tarifs supé- rieurs à 203 000 euros. Sur le secteur de Morteau, un quart des transactions se monnaient au-delà de 280 000 euros. Et c’est sur le secteur Mont d’Or deux lacs que la hausse est la plus signifi- cative depuis trois ans : le prix des maisons anciennes y a fait un bond de 20,5 %. Maîche est le seul secteur du Doubs à

nue à bénéficier par irradiation de sa proximité avec la périphérie de Besan- çon et surtout de la zone frontalière” note M tre Benoît Douge. Besançon a donc perdu sa place de numéro 1, ce secteur est désormais en troisième position avec un prix médian à 237 100 euros (+ 10 % par rapport à l’année précédente).À noter néanmoins qu’un quart des maisons vendues à Besançon le sont à un prix supérieur à 320 000 euros. “Il y a à nouveau des clients pour des biens aux prix très éle- vés. La bulle des maisons en ville s’était dégonflée après 2008. Désormais, on sent un vrai phénomène de retour à la ville. Conséquence : les maisons anciennes sont à nouveau très deman- dées à Besançon.” J.-F.H.

avoir subi une baisse cet- te année (- 3 %). Ce flé- chissement s’explique par le fait que les mai- sons anciennes se trou- vent désormais en concurrence avec des projets de constructions neuves avec des prix de terrains à lotir qui res- tent abordables. Du côté d’Ornans et de Valda- hon, les prix sont à peu près stables avec un prix médian à 163 000 euros. Ceci dit, “ce secteur conti-

Des clients pour des biens aux

prix très élevés.”

Le prix médian des maisons anciennes à Besançon.

Le prix médian des maisons anciennes dans la périphérie de Besançon.

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