La Presse Bisontine 136 - Octobre 2012

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

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La Presse Bisontine n° 136 - Octobre 2012

La B.E.I. prête 70 millions d’euros pour le tramway

Gaby Sonnabend l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de

Droite On a peut-être en France la droite la plus bête du monde dont les barons se déchirent actuellement à coup de sur- enchère d’annonces, tentant de rem- plir le vide laissé par leur chef charis- matique trop tôt sorti du jeu politique. Aurait-on à Besançon la droite la plus bête de France ? Tout porte à le croire. Alors qu’ils peinent à se faire entendre, tant leurs voix sont discordantes, les membres de la minorité municipale ne sont même pas capables de se mettre d’accord sur une stratégie politique à adopter en vue des prochaines échéances électorales. C’est par Twitter - ça fait sans doute plus branché - que Pascal Bonnet a lancé les hostilités en annon- çant sa candidature aux municipales de 2014, euh, pardon, sa candidature à la candidature. Loin d’avoir fait l’effet d’une bombe, cette annonce a plutôt l’air d’un pétard mouillé. Et si pour l’instant elle ébranle quelque chose, ce n’est pas les rangs de la gauche municipale sur laquel- le cette candidature n’a pas plus de poids que la brise sur un arbre cente- naire, mais plutôt ceux de la droite loca- le qui n’avait pas besoin de ça pour perdre ce qui lui restait de crédibilité. Car plus le mandat avance, moins les élus de droite s’entendent. À tel point qu’il y a bientôt autant de courants au sein de la droite municipale qu’il y a de membres. Jean Rosselot qui, quoi qu’on dise de ses éternelles litanies reste le meilleur contradicteur du maire, a per- du la maîtrise de ses troupes. Entre une Mireille Péquignot qui mêle la confusion à l’outrance, un Michel Omouri plein de bonne volonté, qui s’y verrait bien mais dont les interventions restent trop labo- rieuses, les pathétiques chicaneries des Gelin, Jeannin et autre Ropers, ces drôles de dames qui représentent chacune un sous-groupe, et un Pascal Bonnet, sou- vent pertinent mais trop discret pour prendre du relief, la droite bisontine est mal lotie. Bien sûr il demeure l’option Grosperrin qui reste, hélas, sur deux échecs électoraux locaux et qui se ver- rait bien en sauveur de la droite. Mais quelle stratégie y a-t-il derrière ce tableau peu reluisant de l’U.M.P. bisontine ? Aucune. Alors qu’il y a tant de sujets où la droite pourrait marquer des points en ce moment et tenter d’ébranler la citadelle socialiste réputée imprenable. Au lieu de cela, une nouvelle fois elle part en ordre dispersé et pire que les fois précédentes, elle le fait un an et demi avant l’échéance. Du petit-lait pour Fousseret et ses alliés. Jean-François Hauser Éditorial

promue au Luxembourg

ment. Faut-il aménager un ascenseur ? Le centre de docu- mentation est-il bien situé au troisième niveau ? Cela fait par- tie des questions auxquelles il faudra répondre” ajoute-t-il. Les contours du projet et sa dimension financière seront arrêtés d’ici 2014 en fonction du diagnostic global. Le nouveau conservateur du musée ne sera pas recruté avant que ces études soient rendues. “Il faut en effet que les candi- dats puissent se positionner en connaissance de cause” conclut Philippe Mathieu. Pour l’instant, le poste de conservateur est occupé par Marie-Claire Ruet, responsable du centre de res- sources, qui assure l’intérim.

L’ arrivée il y a un an d’une Allemande, Gaby Son- nabend, à la tête du musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon avait piqué la curiosité des médias locaux et nationaux, tout en suscitant la contro- verse. Mais son passage n’aura été que de courte durée. Elle quitte ses fonc- tions en Franche-Comté ce mois-ci pour prendre le pos- te de conservatrice du Musée d’histoire de la ville de Luxem- bourg dont la notoriété est internationale. C’est une pro- motion certaine qui compte- ra dans la carrière de cette femme qui avait commencé à travailler sur le projet de

restructuration du musée de la Résistance. Malgré son départ, les choses continuent à avancer. “Nous allons enga- ger le chantier des collections en faisant appel à une structu- re spécialisée chargée d’examiner leur état, qu’il s’agisse des photographies par exemple ou des vêtements. Cette étude sera réalisée d’ici la fin de l’année” explique Phi- lippe Mathieu, directeur de la Citadelle. En parallèle, le bâti- ment qui abrite le musée fera lui aussi l’objet d’une étude technique afin de déterminer dans quelle mesure les travaux pourront y être réalisés. “Cet- te étude nous permettra de connaître le potentiel du bâti-

Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la B.E.I. et Jean-Louis Fousseret lors de la visite du chantier du tramway.

L e 31 août, Philippe de Fontaine Vive, le vice- président de la Banque Européenne dʼInvestissement a fait le déplacement à Besan- çon pour visiter le chantier du tramway en compagnie de Jean-Louis Fousseret. La B.E.I. vient en effet dʼaccorder un prêt de 70 millions dʼeuros à la Communauté dʼAgglomération du Grand Besançon pour financer le projet. Sa contribution couvre plus dʼun quart du montant global de lʼopération. “Cʼest un financement-clef pour le tramway de Besançon rap- pelle Philippe de Fontaine Vive. Il sʼagit dʼun projet inno- vant et durable qui contribue directement à lʼamélioration de la vie quotidienne des habi- tants du Grand Besançon tout un étant un facteur indéniable de développement écono- mique et social pour ce ter-

ritoire.” La B.E.I. a étudié dans le détail le projet porté par lʼAgglo avant dʼaccorder ce prêt capital à sa réalisation. “Je suis très heureux que la Banque Européenne dʼInvestissement sʼengage” se félicite Jean-Louis Fous- seret, président de la C.A.G.B. Cet enthousiasme nʼest pas partagé par tous à Besançon. Dans notre dernière édition le conseiller communautaire Philippe Gonon, attirait lʼattention sur le fait que le coût du projet est sans dou- te en train de déraper au regard du montant du prêt. Pourquoi 70 millions dʼeuros alors quʼil manquerait moins de 50 millions pour boucler le budget ? À cette question le vice-président de la C.A.G.B. Gabriel Baulieu répondait que le prêt ne serait pas forcément consommé dans sa totalité.

Gaby Sonnabend sera restée un an à peine à Besançon.

Le tour solidaire de Parkéon

tumeur au cerveau et ont eu la chance de recevoir, eux aus- si, d’excellents traitements dans ce même centre” indique la direction de Parkéon. C’est à l’association “The Wessex Neurological Trust” que les deux amis ont voulu apporter leur contribution. Plusieurs centaines d’euros ont été récol- tées à l’occasion de ce périple. Les deux salariés anglais de Parkéon sont arrivés le 4 septembre à Besançon.

D eux collaborateurs de la société Parkéon ont par- couru plus de 1 000 kilo- mètres à vélo pour soutenir une association de soutien aux personnes atteintes de troubles neurologiques. Ils sont arrivés, fatigués, mais heureux, Andy Miller et Pete Light, le 4 septembre dernier à Besançon, sur le site Par- kéon à Besançon-Lafayette. Après être partis d’Angleterre, ils ont traversé la Manche et ont parcouru les routes de France jusqu’à Besançon, soit près de 1 000 km, pour la bon-

ne cause. Le premier, Andy Miller, a 31 ans. Il est ingé- nieur informatique chez Par- kéon et victime d’une tumeur au cerveau. Soigné à l’hôpital de Southampton, c’est pour “rendre hommage à toute l’équipe de l’hôpital et les aider concrètement.” L’idée d’une balade à vélo à travers la Fran- ce lui a semblé être un défi approprié. Pete Light, lui aussi ingénieur en informatique, a souhaité partager l’aventure avec son ami Andy. “Deux membres de sa famille ont développé une

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Crédits photos : La Presse Bisontine, Parkéon.

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