La Presse Bisontine 135 - Septembre 2012

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 135 - Septembre 2012

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Fin de l’autoroute au rabais : les maires de l’est bisontin fâchés

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

I ls ne comprennent pas. Les maires de l’est bisontin (1) réunis dans un collectif (informel) écrivent au pré- sident du Grand Besançon pour leur faire part de leur incompréhension quant à la décision de stopper la sub- vention permettant aux habitants de bénéficier de l’au- toroute moins chère entre les échangeurs de Marchaux (sortie 3), Besançon Centre (4), et Besançon Chemau- din (4.1). “C’est lorsque nous en avons le plus besoin,

en période de travaux du tramway, que l’on supprime cette aide !” s’étonne Raymond Reylé, représentant des treize communes. Motif de cet arrêt selon la C.A.G.B. : cela coûte trop cher compte tenu du faible nombre de clients (628 clients pour 55 000 euros de subventions) et du trop peu d’impact sur le trafic routier. La fin du rabais débute en septembre. Elle va condui- re du même coup les habitants de Marchaux, Chau- defontaine, Champoux ou Amagney à se reporter sur la départementale 486 pour se rendre à Besançon, aug- mentant du même coup le trafic dans une capitale bison- tine déjà asphyxiée par les travaux du tramway. Rappelons que le Pass LiberT était né d’une conven- tion entre la société autoroutière A.P.R.R. et le Grand Besançon, l’agglo payant 30 % du péage, la société autoroutière 30 % et l’automobiliste40 %. L’agglomération ne devrait pas faire marche arrière sur ce dossier d’autant que la suppression a été votée en juin. L’autoroute ne sera donc pas une voie de dévoie- ment pour éviter les bouchons du centre. (1) : Amagney, Braillans, Chalèze, Chalezeule, Cham- poux, Chaudefontaine, Deluz, Marchaux, Novillars, Roche-lez-Beaupré, Thise, Vaire-le-Petit, Vaire-Arcier

Un sursis pour les usagers des déchetteries

L es usagers qui n’ont pas enco- re renvoyé leur demande de badge pour accéder aux déchet- teries du Grand Besançon bénéfi- cient d’un sursis. Le Sybert (syndi- cat mixte de Besançon et sa région pour le traitement des déchets) annonce qu’il décale à 2013 la mise en place du contrôle d’accès à ses déchetteries initialement prévu au mois de septembre 2012. Ce retard est forcé pour deux raisons. La pre- mière est que le Tribunal Adminis- tratif a demandé au Sybert de relan- cer une consultation pour ce projet en allotissant le marché. La deuxiè- me cause est que “nous sommes confrontés à une importante évo- lution réglementaire sur les déchet- teries qui va amener des travaux”

précise Christine Sautenet, direc- trice du Sybert. Dispositif incendie, conditions de stockage des déchets dangereux figurent, semble-t-il, par- mi les points à examiner. “Cette évolution ne remet pas en cause l’aménagement d’un contrôle d’ac- cès” remarque encore Christine Sau- tenet. Le Sybert invite donc les usa- gers qui n’ont pas encore demandé leur badge à le faire. Actuellement, 25 000 demandes ont été enregis- trées au rythme de 500 par jour en moyenne. Le Syndicat en attend à terme 40 000. Alors que beaucoup de particuliers s’interrogent sur la pertinence d’un tel dispositif de contrôle, le Sybert répond que cet outil va surtout per- mettre de contrôler les “non- ménages” (les artisans par exemple) qui utilisent les déchetteries. Ceux- là (20 % des utilisateurs) sont cen- sés se déclarer à l’entrée et payer pour déposer leur cargaison. Or ils sont peu à le faire. Le Sybert esti- me la fraude à 500 000 euros par an. Les badges devraient permettre de lutter contre cette dérive.

Le dispositif de contrôle d’accès aux 18 déchetteries du Sybert coûte 600 000 euros, subventionnés à 30 % par l’A.D.E.M.E. et 30 à 40 % par l’Union Européenne.

La fin du Pass LiberT réduisant le coût du péage pour les habitants du Grand Besançon fait réagir, avec du retard, les maires de 13 communes.

Les travaux du gymnase de Saône dans les temps

À Saône, les travaux de construction du complexe sportif se poursuivent. Le chantier sera terminé au pre- mier trimestre 2013. Mais les locaux ne seront pas ouverts au public à cette échéance. “Une période de mise en route de la

structure sera nécessaire. Pour l’instant, on ne peut pas don- ner aux clubs la date précise à laquelle ils pourront l’occuper” prévient Alain Viennet le maire de Saône. Outre la salle de sports collec- tifs, le gymnase abrite une sal-

le pour les arts martiaux de 170 m 2 , une salle de gym dou- ce de 100 m 2 et une salle de danse de 104 m 2 . Un mur d’es- calade de 9 mètres de hauteur et de 22 mètres de longueur sera aménagé sur l’un des côtés de la salle de sports collectifs équipée également de tribunes d’une capacité de 300 per- sonnes. La structure dispose de six vestiaires. Le montant de l’opération dans son ensemble (gymnase multi- sports, terrain de foot - déjà réceptionné -, la chaufferie bois et le logement du gardien) s’élè- ve à 4,5 millions d’euros hors taxes. “Nous avons tout fait pour ne rien oublier dans ce marché” rappelle le maire qui espère obtenir 30 % de sub- ventions. Philippe Lantuejoul adjoint, et Alain Viennet maire de Saône dans le gymnase encore en travaux pour quelques mois.

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