La Presse Bisontine 135 - Septembre 2012

La Presse Bisontine n° 135 - Septembre 2012

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COLLECTIVITÉ Bilan intermédiaire “Cap 2015”, la stratégie économique de l’Agglo La communauté d’agglomération veut devenir un partenaire du développement économique du Grand Besançon. C’est tout le sens de sa stratégie “Cap 2015” mise en place il y a un an. Premier bilan.

D ébut juillet, la com- munauté d’agglomération du Grand Besançon a fait un bilan intermédiaire de “Cap 2015”, la stratégie économique qu’elle a lancée il y a un an. Elle s’articule autour de trois axes : “entrepreneurial”, “technolo- gique” et “tertiaire.” “Notre objectif est d’inscrire notre ter- ritoire dans une dynamique de croissance en apportant une plus-value en emploi et en acti- vité aux habitants” insiste Jean- Louis Fousseret, maire de Besançon et président de la C.A.G.B. Il ajoute : “Nous allons devenir un territoire attractif car je suis persuadé que nous avons beaucoup d’atouts à fai- re valoir, mais que nous sommes encore tropmodestes. Nous avons des ambitions que nous ne pour- rons concrétiser qu’avec toutes et tous.” Le ton de Jean-Louis Fousseret est résolument opti- miste. Il ne fait aucun doute pour lui que la communauté d’agglomération doit être un partenaire actif du développe-

ment économique du Grand Besançon. C’est tout le sens de la stratégie “Cap 2015” que pré- cise Jean-Pierre Martin, vice- président de la C.A.G.B. en char- ge de l’économie. “L’axe “entrepreneurial” consiste à créer les conditions pour favoriser l’implantation d’entreprises. La seconde direction, “technolo- gique”, a pour but de valoriser l’expertise acquise par notre ter- ritoire dans le domaine des microtechniques pour se posi- tionner sur de nouveaux mar- chés tels que la santé ou l’aéronautique.

l’emploi.” Même si le chemin est encore long pour donner un nouvel élan économique à ce territoire qui porte encore les stigmates de la crise horlogère des années 70 et 80, la démarche engagée par la C.A.G.B. porte déjà quelques fruits. La collectivité a accompagné 157 projets d’entreprises sur l’Agglo depuis 2011, “dont 30 sont concrétisés dans le domaine de l’horlogerie, micro-usinage, informatique et maintenance. Sept ont été aban- donnés ou perdus. J’ajoute que 51 entreprises ont été accueillies dans les pépinières de Palente et Témis. 8 des sociétés qui étaient hébergées dans ces pépinières se sont implantées dans le Grand Besançon” remarque Jean-Pier- re Martin. On ne sait pas en revanche combien d’emplois sont concernés par ces diffé- rents projets. La C.A.G.B. se positionne éga- lement comme un partenaire financier du développement éco- nomique. Elle a versé 150 000 euros pour encourager

Jean-Pierre Martin, vice président de l’Agglo en charge de l’économie.

la création d’entreprises via les structures d’accompagnement telles que les pépinières. “Côté recherche, nous sommes parte- naires financiers du Fonds régio- nal de l’innovation avec Oséo et le Conseil régional. Ce fonds permet de soutenir des projets dans l’innovation industrielle. Ainsi nous avons soutenu 20 projets, soit une enveloppe de 500 000 euros versée sous for- me de subventions ou d’avance remboursable” observe le vice- président de la C.A.G.B. L’interco travaille également sur la valorisation des espaces où se concentre l’activité éco- nomique. Parmi eux, il y a la zone d’activité d’Auxon, près de la gare T.G.V. “où le premier bâtiment sera opérationnel dans un an.” On trouve aussi la futu-

re zone des Marnières à l’est de la ville, Témis Santé aux Hauts de Chazal, le parc de l’Échange à Vaux-les-Prés au bord de l’A 36, ou encore la zone du Noret à Mamirolle dont la surface devrait doubler avec en prime un projet pour rouvrir la sta- tion-service que Total a fermé après qu’elle ait été saccagée. De l’immobilier donc, en évi- tant toutefois de grignoter trop de foncier. “On consomme 13 hectares tous les ans au niveau de l’Agglo pour le développe- ment économique termine Jean- Pierre Martin. Dans ces 13 hec- tares, notre objectif à terme est plus de travailler à la réhabi- litation des zones d’activités existantes que de consommer du foncier.” T.C.

Le Grand Besançon en chiffres 84 100 actifs 10 200 établissements 82 600 emplois salariés 13 zones dʼactivité déclarées dʼintérêt communautaire 965 hectares de zone dʼactivité dont 119 hectares disponibles 171 hectares de projets à moyen terme

Enfin, le troisiè- me axe, “tertiai- re”, doit nous per- mettre d’apporter une valeur ajou- tée à nos produc- tions. Nous tra- vaillons autour de cela avec tous les acteurs du déve- loppement écono- mique. La finali- té de cette action est de créer de

Une enveloppe de 500 000 euros.