La Presse Bisontine 135 - Septembre 2012
BESANÇON
La Presse Bisontine n° 135 - Septembre 2012
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MATERNITÉ
Octobre : la fin des naissances au centre-ville
Les derniers bébés
de Saint-Jacques
Début octobre, les services de maternité du centre-ville déménageront à Minjoz où un espace plus vaste et fonctionnel attend les mamans. À l’approche du départ, comment s’organisent le personnel de santé et les mamans ? C’est la fin d’une époque.
D avid et Audrée Aubry habitent Cernay- l’Église, à proximité de Maîche. Le couple attend un heureux évé- nement : la naissance de jumeaux, un garçon et une fille. Ils devraient pousser leurs pre- miers cris vers le 12 octobre. Et comme 2 300 autres bébés venant au monde par an à l’hôpital de Besançon, les futurs petitsAubry naîtront dans le public. Reste à savoir dans quelle structure ? Saint-Jacques ouMinjoz ? C’est la surprise, sachant que le démé- nagement du Pôle mère-enfant situé au centre-ville intervien- dra aux alentours du 8 octobre. Une dizaine de couples sont concernés.“On ne s’inquiète pas, annonce David le futur papa. Nous avons un numéro de télé- phone à appeler pour savoir si nous devons nous rendre à Saint- Jacques ou àMinjoz. J’appellerai un peu avant d’arriver à Besan-
çon pour savoir si je prends le tunnel ou la côte de Morre. On espère le nouvel hôpital… pour des questions de confort” dit-il. Pour l’occasion, toutes les équipes de santé seront doublées. Les mamans donneront vie en tou- te sécurité même si durant plu- sieurs jours, une véritable cour- se contre-la-montre attend les 800 professionnels de Saint- Jacques. Un vrai défi logistique.
l’on n’aura pas là-bas” témoigne désabusée une fonctionnaire. D’autres s’impatientent : “On travaillera avec des équipements neufs comme les tables d’accouchement. Les mamans n’auront surtout plus besoin de traverser une cour pour emme- ner les bébés en néonatalogie par exemple (espace Bersot). Nous aurons également une salle kan- gourou permettant aux enfants malades de rester avec leur maman dans lamême chambre” se réjouit Catherine Linher, cadre de santé et responsable du Pôle. Pendant ce temps, six à sept bébés par jour pointeront le bout de leur nez. “Mais tout est pré- vu” rassure Catherine Linher. La pédiatrie et l’obstétrique par- tiront les premiers où de magni- fiques locaux les attendent. Toutes les chambres seront indi- viduelles, six salles d’accouchement, une salle de césarienne et trois salles de pré-
Oscar dans les bras de Céline sa maman, sous le regard de son papa Jean-François, fait partie de l’un des derniers bébés nés à Saint-Jacques à Besançon. Les autres naîtront à Minjoz.
Et un arrache- ment géogra- phique pour cer- tains habitués à travailler ici depuis 40 ans. “Beaucoup de mes collègues n’ont pas envie de monter àMin- joz car ça les éloigne de leur domicile. Et il y avait une ambiance ici que
800 personnes en moins au centre-ville.
travail seront disponibles. Du grand luxe comparé aux locaux actuels pour le moins vétustes. Malheureusement, des locaux plus vastes ne signifient pas plus de personnel. “Il y aura des mutualisations comme les bran- cardiers qui nous permettront de mieux travailler” nuance la direction. Le personnel ne semble pas convaincu,d’autant que l’effet nouveauté pourrait provoquer
500 accouchements supplé- mentaires, à croire un respon- sable. Dijon l’a vécu avec une augmentation de 700 naissances dans son nouveau site ! Bref, les sages-femmes, auxiliaires de puériculture, infirmières puéri- cultrices… ne chômeront pas. À l’inverse, la Polyclinique de Franche-Comté pourrait perdre quelques mamans. Seuls le ser- vice psychiatrie et le pôle admi-
nistratif resteront encore au centre pour quelques années encore. À Besançon, une page se ferme. Mais une autre s’ouvre… La preuve avec Oscar né le 21 août (3,380 kg) qui fait partie des der- niers bouts de chou de la mat’ Saint-Jacques. Bon vent aux petits Bisontins.
E.Ch.
Publi-reportage
L’IMMOBILIER EST TOUJOURS UNE VALEUR REFUGE Malgré un contexte plus incertain, l’investissement immobilier est toujours avantageux comme l’explique Christophe Chauffour, Directeur de Patrimo Conseil.
demeurent historiquement attrayantes comme la région P.A.C.A. ou la région lyonnaise. Néanmoins, la Franche-Comté répond toujours à de nombreuses attentes dans le domaine de la résidence princi- pale. Pour investir malin en France et par- ticulièrement en Franche-Comté, les conseillers de Patrimo Conseil sont les meilleurs interlocuteurs ? C.C. : Les opportunités sont encore réelles dans l’investissement immobilier neuf que ce soit en Franche-Comté ou sur l’en- semble du territoire national. Si vous avez un projet en région, contactez sans atten- dre l’équipe Patrimo pour les programmes
autant, la dynamique est toujours là dans le domaine des produits gérés : résidences affaires, résidences seniors, chambresmédi- calisées. J’observe aussi que, malgré le contexte, les investisseurs sont toujours intéressés pour diversifier leur patrimoine. Qu’en est-il de la situation en Franche-Comté ? C.C. : En Franche-Comté, l’attente de nos clients porte aujourd’hui davantage sur des investissements hors région de manière à optimiser la loi Scellier 2012 défavorable à la zone B2 franc-comtoise. De belles opportunités sont ainsi envisa- geables en région parisienne, à la mer, à la montagne ou dans des régions qui
francs-comtois suivants : - Pour le nord Franche-Comté, contac- tez Sébastien Cornier: Noironte, Auxon, Poligny, Essert, Héricourt. - Pour le sud Franche-Comté, contactez Julie Trèves : Morteau, Pon- tarlier, Lons-le-Saunier, Villers-Le-Lac. - Pour Besançon, contactez Chris- tophe Chauffour. L’immobilier est-il toujours une valeur refuge ? C.C. : Plus des 2/3 du patrimoine de nos concitoyens sont détenus en immobilier. L’immobilier “valeur refuge” trouve donc encore tout son sens aujourd’hui.
On ditsouventqu’en période électo- rale l’activité ralentit. Avez-vous res- senti un fléchissement dans l’immo- bilier ces derniers mois ? Christophe Chauffour : Les élections présidentielle et législatives, mais aussi la prudencedes investisseurs liée à la conjonc- ture économique, ont impacté significati- vement l’activité “vente de neuf” au début de l’année 2012. J’ajoute en plus que les lois Scellier 2012 et Censi-Bouvard ont perdu un peu de leur intérêt. Dans le cas de la première, la réduction d’impôt n’est plusquede13%et de11%pour la seconde. Ce coup de rabot fiscal freine l’engoue- ment des investisseurs déjà perturbés par unmanque de lisibilité économique. Pour
26, rue de la République - 25000 Besançon - Contacts : Christophe Chauffour - 06 76 33 26 71 - christophe.chauffour@squarehabitat.fr Julie Trèves - 06 87 24 77 35 - julietreves@squarehabitat.fr - Sébastien Cornier - 06 73 28 95 66 - sebastien.cornier@squarehabitat.fr
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