La Presse Bisontine 133 - Juin 2012

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 133 - Juin 2012

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ENVIRONNEMENT

Une aide de 300 euros

Récupérateurs d’eau, le coup de pouce de Besançon Cette année encore, les particuliers peuvent bénéficier d’un crédit d’im- pôt pour l’installation d’un récupérateur d’eau de pluie. La ville de Besançon y ajoute une aide substantielle pour encourager les initiatives.

D ans l’absolu,les parti- culiers qui installent un récupérateur d’eau de pluie devraient déclarer cet équipe- ment à la mairie. Ils devraient aussi payer une taxe assainisse- ment à la collectivité dumoment qu’ils rejettent des eaux usées dans le réseau collectif. La réali- té est plus confuse. “Les règles d’urbanisme changent tout le temps. On aurait besoin de for- mationdans ce domaine car nous sommes complètement perdus” soupire la secrétaire d’une mai- rie du Grand Besançon. En véri- té, beaucoup de communes consi- dèrent qu’il n’y pas suffisamment de particuliers qui récupèrent l’eaude pluie à usage domestique pour les assujettir à la taxe d’as- sainissement dont il resterait à définir les modalités de calcul puisque cette eau ne passe pas par le compteur. Elle est gratui- te. “Je n’ai pas envie de mettre en place une usine à gaz pour trois francs six sous. Cela n’a pas d’in- térêt” estime Christophe Lime,

adjoint aumaire de Besançon en charge de l’eau et de l’assainis- sement. Nos voisins allemands ont trouvé une solution. “Dans ce pays, soit on compte le nombre de mètres cubes d’eauutilisés et vous payez la taxe assainissement en fonction de cela, soit vous vous acquittez d’une taxe à la cuve” expliquent les experts de l’Espa- ce Info Énergie de Besançon qui observent que le nombre de demandes de renseignements concernant les récupérateursd’eau est en recul. Dans notre pays, il n’y a ni l’un ni l’autre. En France, la politique actuelle est plutôt d’encourager déjà les particuliers à installer des récu-

contraintes techniques.Elles doi- vent être détaillées sur la factu- re de l’entreprise qui a réalisé les travaux. À ce crédit d’impôt, des communes commeBesançondon- nent un coup de pouce supplé- mentaire d’un maximum de 300 euros. Il est probable qu’une taxe sur l’assainissement décou- rage les particuliers à s’intéres- ser à ce genred’équipement.Selon l’Espace InfoÉnergie,il faut comp- ter entre 5 000 et 8 000 euros pour installerune cuvede5à10mètres cubes.L’amortissement d’un récu- pérateur d’eau est plus long à Besançonoù leprixdumètre cube d’eaudistribuée par le réseau col- lectif est bas (2,40 euros) qu’à Deluz par exemple où il dépasse les 6 euros. “Si un ménage utili- se 80 mètres cubes d’eau de pluie sur une consommation de 120 mètres cubes, il réalise une éco- nomie de 200 euros par an à Besançon. Il lui faudra donc 25 ans pour amortir son installa- tion.” Par conséquent, si l’objec- tif est de réaliser une opération financière, il est donc plus inté-

Certaines communes imposent le récupérateur d’eau dans les projets de constructions neuves.

ressant d’installer une cuve dans une commune où l’eau est chère. Le côté financier est rarement la première motivation des per- sonnes qui investissent dans un récupérateur d’eau. La sensibili- té à l’environnement est souvent la première raison. Il arrive aus-

si que les candidats à la construc- tion n’aient pas non plus le choix. Certaines communes commeBau- me-les-Dames imposent l’instal- lation des récupérateurs d’eau. Cette clause figure aussi auP.L.U. de Chalezeule où elle est respec- tée avec plus oumoins de succès.

Besançon ne l’impose pas, en revanche la commune oblige que les eaux qui ruissellent sur le toit des constructions neuves soient infiltrées sur parcelle pour évi- ter qu’elles ne viennent surchar- ger le réseau d’assainissement unitaire.

SPORT

Les lycéennes de Jules-Haag au sommet

pérateurs d’eaude pluie par des cré- dits d’impôts. En 2012, ils peuvent encore bénéficier de 15 % de crédit d’impôt (22 % en 2011) sur lematé- riel, à conditionde respecter un cer- tain nombre de

Championnes du Monde ! Les filles du Pôle espoir et du lycée Jules-Haag ont battu le Brésil en finale des championnats du Monde scolaire de handball en Croatie. Une génération dorée.

“Je ne veux pas

d’une usine à gaz.”

L’équipe championne du monde de handball scolaire.

D es souvenirs plein la tête. En devenant championnes du mon- de de handball scolai- re à Varazdin (Croatie) le 22 avril dernier, quinze lycéennes âgées entre 16 et 17 ans du lycée Jules-Haag et membres du Pôle espoir Franche-Comté ont écrit une page dorée de leur sport. Leurs illustres aînées nommées Luci- le et Sandrine Mariot avaient, en 1993, obtenu la médaille de bronze. Joëlle Demouge était - déjà - de la partie. La conseillè- re technique régionale a cette fois pu lever le trophée avec ses joueuses. Le parcours est impressionnant. “C’est peut- être face à la Hongrie que le match fut le plus dur” dit Quin- tia Locatelli, la capitaine. Pour le reste, les victoires se sont enchaînées en poule qualifi- cative en battant le Luxem- bourg (47-13), la Slovénie (28-

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22), Israël (32-13), l’Allemagne en quart de finale (27-21), la Hongrie en demi (29-27). Et pourtant, les jeunes bison- tines ont bien failli chuter en finale. Pétrifiées par l’enjeu, émoussées par une longue semaine, elles ont bafouillé leur jeu avant de se reprendre. À douze minutes de la fin de la partie, la France accusait un retard de 3 points. Le change-

çons du Pôle espoir de Lyon ont eux aussi été champions du Monde. On a fêté cela avec eux” sourit encore la capitaine. Ambiance au rendez-vous. Féli- citées, saluées, les championnes ont repris le chemin de l’en- traînement…et de l’école. “Elles mènent de front vie sportive et vie scolaire. On veille aux résul- tats en classe. Pour la plupart, elles réussissent dans leurs études” confie Joëlle Demouge qui assiste à tous les conseils de classe. Alors que les copines de clas- se étaient en vacances, la trou- pe avait rendez-vous durant la deuxième semaine des vacances scolaires à la Ligue de Handball pour préparer les Interpôles qui se déroulent du 16 au 20 mai au gymnase des Montboucons. Les Bisontines sont attendues au tournant. Elles ont un rang à tenir. E.Ch.

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