La Presse Bisontine 132 - Mai 2012

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 132 - Mai 2012

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SÉCURITÉ ROUTIÈRE Les mauvais chiffres Plus de blessés et

L a Presse Bisontine : Comment est né ce recueil de poèmes ? Christian Chaillet : Comme une fulgurance, entre mars et août 2010, j’ai écrit pendant quatre mois. Puis repris plus tard pendant six mois. Tout cela m’est venu du jour au lendemain, sans explication. Je n’avais rien écrit auparavant et n’étais pas un grand lecteur dans l’âme. J’avais aucun contact non plus avec aucune maison d’édition. J’ai envoyé mon projet à dix éditeurs (en évitant les grandes maisons qui n’éditent que les auteurs déjà connus), et j’ai eu dix réponses positives. L’écriture de ce recueil devait correspondre pour moi à un besoin. J’ai trouvé cette forme pour m’exprimer, peut-être un vide que j’avais besoin de combler. L.P.B. : Pourquoi vous êtes-vous lancé dans le genre poé- sie ? C.C. : Contrairement au roman qui est un exer- cice beaucoup plus élaboré, la poésie est un gen- re plus “restreint”, condensé, qui prend certai- nement moins de temps. Je pense aussi que la poésie est accessible au plus grand nombre, davantage de personnes peuvent s’improviser poètes. Mais elle nécessite sans doute une plus grande sensibilité. L’avantage aussi de la poé- sie par rapport au roman, c’est que le lecteur peut avoir plusieurs interprétations possibles des poèmes qu’il lira, en fonction de ses humeurs, de son vécu… BOUSSIÈRES 3 questions à… Christian Chaillet, poète à ses heures Secrétaire de mairie dans le civil, Christian Chaillet vient d’éditer son pre- mier recueil, “Écrire pour exister”. Il livre une partie de lui-même dans cet ouvrage.

de morts sur nos routes Le mois de mars a été marqué dans le Doubs et dans le Grand Besançon par une augmentation du nombre d’accidents et de tués. Déjà huit personnes ont péri depuis le 1er janvier, soit trois de plus qu’en 2011.

E t dire qu’un automo- biliste a été flashé à 240 km/h sur la 2 x 2 voies entre Besançon et Morteau. Il testait sa voiture paraît-il ! Cette anec- dote prouve que si le compor- tement sur les routes a évolué de manière positive depuis 2001 avec une baisse sensible du nombre demorts, lemoindre relâchement est de suite visible. Prévention et répression demeurent les seuls moyens pour diminuer le nombre d’accidents et donc du nombre de morts ou de blessés : “Le bilan de l’insécurité routière pour le mois de mars est déce- vant” confirme la préfecture du Doubs. Deux personnes ont trouvé la mort (contre une l’année dernière). Il y a eu 27

accidents, soit 3 de plus qu’en mars 2011 et 97 blessés (+ 4). Entre le premier trimestre 2011

de 5 morts à 8 et de 93 à 97 blessés. En revanche, le nombre d’accidents est similaire (75). Besançon et le Grand Besan- çon n’ont pas été épargnés : le 14 janvier, un couple trouvait la mort sur le pont Charles- de-Gaulle puis un autre acci- dent dû visiblement à la vites- se excessive coûtait la vie à une personne rue de Dole.

et le premier trimestre 2012, le constat est sensiblement le même. Les morts et bles- sés ont aug- menté, passant

De 93 à 97 blessés.

L.P.B. : Pourquoi avoir intitulé ce premier recueil “Écrire pour exister” ? C.C. : Le titre vient tout à la finmais je pense qu’il est fédérateur des thèmes que j’ai abordés. Écri- re, c’est aussi dévoiler une part de soi-même et on prend enmême temps conscience de sa propre pensée. On a le sentiment d’exister un peu plus aux yeux des autres en écrivant. Les gens demon entourage sont agréablement surpris de ce pre- mier recueil, même s’ils savaient que j’avais de grandes affinités avec le langage. Propos recueillis par J.-F.H. Christian Chaillet livre son premier recueil de poèmes, écrit “comme une fulgurance.”

“Écrire pour exister” Par Christian Chaillet Éditions Praelego Renseignements au 02 34 32 54 35

Trois morts de plus entre le premier trimestre 2011 et le premier trimestre 2012.

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