La Presse Bisontine 131 - Avril 2012

ÉCONOMIE

44 La Presse Bisontine n° 131 - Avril 2012

RECHERCHE

EN BREF

8 millions d’euros Femto, quand l’argent aide la matière grise

Flagey Exposition de Jean- Pierre Sergent, “Nature, culture, l’origine des mondes”, jusqu’au 3 juin à la ferme Courbet de Flagey. L’artiste- peintre franco- américain montrera notamment une installation murale monumentale de 3,15 m de hauteur par 6,30 m de longueur contenant dix-huit peintures sérigraphiées sur Plexiglas spécialement réalisée en 2011 pour cette occasion. Rencontres avec l’artiste les dimanches 1 er avril, 13 et 20 mai, et le samedi 14 avril à 15 h Rens. 03 81 25 03 60. Entrée libre et gratuite. Pèlerinages Le Service interdiocésain des Pèlerinages de Besançon propose deux pèlerinages : le samedi 14 avril, une journée de marche sur le Chemin des Moines, à la découverte des sites colombaniens vers Luxeuil. Et du 29 avril au 6 mai, un pèlerinage à Rome sur les traces de Saint- Pierre et Saint-Paul, et découverte de Saint-François en sa ville d’Assise. Rens. au 03 81 25 28 22.

Le laboratoire bisontin a reçu 8 millions d’euros de l’État. Il est associé avec un laboratoire de Dijon et de Troyes. Objectif : recruter les meilleurs chercheurs de niveau international, bien les rémunérer, et développer des concepts de technologie.

S eul, le laboratoire Fem- to-S.T. basé à Besançon aurait pu prétendre au Labex (laboratoire d’excellence) de 8millions d’euros financé par l’État. À l’échelon national, le labo bisontin béné- ficie d’une renommée qu’il entend bien préserver. Mais le centre de recherche bisontin a préféré l’altruisme en s’associant avec l’Université de Bourgogne et ses deux laboratoires

tèmes intelligents qui seront intégrés dans des objets de la vie courante, des installations techniques industrielles. Les nouvelles fonctions mises en place donneront par exemple aux véhicules, aux systèmes d’énergie ou aux dispositifsmédi- caux davantage de fonctionna- lités et de fiabilité. Le marché global visé par Action “peut être estimé à plus de 200 milliards de dollars” et la partie R & D dumarché est évaluée à quelque 200 millions d’euros. Un marché que les trois labo- ratoires vont tenter de conqué- rir en percevant 1million d’euros par an (sur 8 ans) qui leur per- mettra “de consolider notre recherche et graver dans le pay- sage une collaboration. Ce sera un des piliers du P.R.E.S. (Pôle de recherche et d’enseignement supérieur)” déclare Michel de Labachelerie, convaincu du bien- fondé du rapprochement. Les instituts vont ainsi mutualiser leurs compétences : la nano- technologie pour la Bourgogne,

“Mutualiser les compétences.”

(Dijon et Troyes) pour collaborer “et préparer l’avenir” dit Michel de Laba- chelerie, ancien directeur de Femto-S.T., qui dirige actuelle- ment le projet “Action”. Ce projet a pour ambition de mettre au point les futurs sys-

Michel de Labachelerie, responsable du projet Action (à gauche) et Nicolas Chaillet, le nouveau directeur de Femto-S.T.

les matériaux pour la Franche- Comté. La recherche, qui se dit souvent oubliée par les apports finan- ciers, va ainsi pouvoir recru-

ter…ou en tout cas mieux rému- nérer ses collaborateurs. Le labo- ratoire a d’ailleurs prévu dans son budget des bonus salariaux. “Mais avant de recruter de nou-

veaux chercheurs, nous allons d’abord nous appuyer sur nos chercheurs” dit Nicolas Chaillet, le nouveau directeur de Femto- S.T.

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