La Presse Bisontine 131 - Avril 2012

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 131 - Avril 2012

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TALENTS Leur diplôme à 13 ans Le génie musical

de la famille Castro-Balbi Alexandre, l’aîné, et David Castro-Balbi, sont des virtuoses prodiges. Les deux Bisontins de 20 et 18 ans parcourent le monde, l’un au violoncelle, l’autre au violon. Le père, professeur de piano à Besançon, veille avec fierté sur la destinée de ces graines de stars.

I ci, dans cette maison du quar- tier des Cras où vit la famil- le Castro-Balbi, on vit musique, on pense musique, on respire musique. Dans cette famille d’origine sud-américai- ne installée depuis plus de tren- te ans à Besançon, le talent se transmet dans les gènes. Ben- jamin, le papa, est professeur de piano. Son frère, Jésus, avait créé au conservatoire de Besan- çon la classe de guitare. Un des neveux de Benjamin est vio- loncelliste professionnel au Texas, un autre concertiste à Lisbonne. Les grands-parents de Benjamin Castro-Balbi

me leur papa. “L’union fait la force enchérit Alexandre. Si des gens veulent nous opposer l’un à l’autre, qu’ils essaient, ils n’y arriveront pas.” Tous les deux terminent leur cursus au conservatoire natio- nal supérieur de musique de Paris, l’aîné en deuxième année de master, le cadet finit sa licen- ce. Titulaire en parallèle cha- cun du Bac, avec mention, et accessoirement bilingues en espagnol, ils ont tout de pro- diges, mêmes s’ils réfutent le mot. “On est plutôt doués et on a eu des facilités dès le départ, mais on a eu aussi la chance de tomber sur les bonnes personnes et on ne nous a jamais obligés à jouer contre notre gré. Nos parents nous ont permis de déve- lopper une technique et un sty- le qui nous sont propres” note David. Le père, fier de ses deux fils, acquiesce : “Bien sûr que je suis fier d’eux, mais c’est une fierté saine je crois. Et notre prin- cipale fierté, c’est justement qu’ils aient toujours fait de la musique

les années à venir, à travers le monde entier. David, 18 ans, est violoniste. Son frère Alexandre, 20 ans, avait choisi le violoncelle, “le son de cet instrument me faisait déjà pleurer d’émotion quand j’étais bébé” avoue-t-il. Tous les deux ont obtenu leur diplôme d’études musicales à l’âge de 13 ans, quand habituellement les autres le décrochent à 18 ans. Tous les deux collectionnent déjà les prix internationaux. Récemment, ils ont décroché ensemble une récompense au concours inter- national de Graz en Autriche. David est premier prix du concours international de vio- lon de Mirecourt et lauréat du YoungArtists Competition (Colo- rado). Son frère aîné collectionne lui aussi les distinctions : 1 er Prix du concours européen de Musique de chambre de Sarre- Union 2004 et 2005, 1 er Prix du concours “Jeune musicien”, etc. Chez eux, pas de jalousie, pas plus de concurrence. “Ils se tirent l’un et l’autre vers le haut” résu-

Les Bisontins Alexandre et David Castro-Balbi, deux pépites de la musique classique qui font déjà le tour du monde, à tout juste 20 et 18 ans.

parcourent l’Europe et le mon- de, dirigés désormais par les plus grands chefs. Le trio qu’ils ont formé avec Thibaud Epp - “notre frère ” disent ils -, fait déjà parler de lui dans le monde exi- geant des mélomanes. En sep- tembre 2013, on devrait les voir sur scène à Besançon à l’occasion du Festival international de musique, sur du Beethoven. Il est certain que le monde de la musique entendra ce nom aux consonances sud-américaines et italiennes, savant mélange, encore longtemps. La carrière

fulgurante des frères Castro- Balbi ne fait que commencer. “C’est ça qui est beau dans la musique : la recherche d’une per- fection inaccessible” disent-ils en chœur. Leur complicité est évidente. Et la saga familiale n’est peut- être pas terminée. Dans la famil- le Castro-Balbi, je demande cet- te fois-ci la petite sœur. Maëliss n’a que 12 ans, mais déjà un talent plus que prometteur, au piano cette fois-ci… Comme papa. J.-F.H.

avec plaisir, pas avec la mena- ce du bâton” ajoute Benjamin Castro-Balbi dont le seul regret est le vrai manque de recon- naissance des autorités bison- tines à l’égard de ses deux fils virtuoses. Nul n’est prophète en son pays… Les frères Castro-Balbi refusent de se laisser enfermer dans une bulle ou dans un seul registre : “J’adore aussi le violon tsigane, yiddish, le jazz manouche” dit David. Les deux virtuoses vivent déjà de leur art. Installés à Paris, ils

“La recherche d’une perfection inaccessible.”

étaient déjà musiciens au sein de la gar- de républicaine du Pérou. Mais c’est avec les deux fils de la famille que le nom de Castro- Balbi risque de résonner dans

Le plus grand choix

d’alliances de la région La Boutique de l’Alliance propose un choix infini d’alliances, histoire de rendre vraiment unique ce bijou de toute une vie. Plus de 1 200 références en magasin.

S’ il est un bijou que l’on doit choisir avec le plus grand soin, c’est bien l’alliance, censée accompagner les jeunes mariés tout au long de leur vie. Acheter son alliance n’est donc pas un geste anodin. Ce choix est d’ailleurs de plus en plus réfléchi car l’alliance reste l’objet que l’on portera le plus souvent sur soi. Les possibilités sont multiples. Or jaune, blanc ou rose, argent ou platine, anneau serti de diamants… Les formes, les cou- leurs et la taille, tous les choix sont per- mis à la Boutique de l’Alliance où sont réunies plus de 1 200 références d’alliances, ce qui fait de ce magasin de détail le plus vaste de tout l’Est de la France en terme de choix. La plupart des modèles, fabri- qués en France, sont en or jaune 18 carats (750/1000e). “Mais nous proposons égale- ment de l’or 14 carats, ainsi que du 9 carats. Nous avons également un large choix d’alliances en argent, et en platine, le métal

le plus précieux” note Nicolas Lemaire, un des responsables de l’enseigne bisontine installée depuis la fin 2010 dans de nou- veaux locaux, clairs et fonctionnels, sur la zone industrielle de Besançon-Thise. Il ajoute : “Les alliances serties de diamant

tiqué dont le prix peut parfois atteindre les 10 000 euros. “Il y en a pour tous les goûts, tous les budgets et tous les styles” résume Nicolas Lemaire. La notoriété de la Boutique de l’Alliance dépasse largement les frontières de Besan- çon. Le magasin de Thise attire en effet des clients de toute la Franche-Comté, de la Bourgogne et bien au-delà parfois. Ils y trouvent non seulement le choix, avec des alliances toutes fabriquées sur-mesure, mais également sur place les compétences techniques pour des remises à taille (agran- dissement ou rétrécissement de l’anneau), un polissage, un rhodiage (pose d’une couche de rhodium sur l’or blanc) ou encore une reprise de serti sur les pierres précieuses. Un atelier de bijouterie est intégré au maga- sin. La Boutique de l’Alliance offre enfin la sou- plesse d’un paiement échelonné dans le temps pour ceux qui souhaitent entre-

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se font de plus en plus, y compris sur les modèles masculins car les hommes n’ont plus de complexe à porter des diamants, une ten- dance qui s’est renfor- cée avec l’arrivée des diamants noirs.” La Boutique de l’Alliance s’adresse à tous les couples car tous les budgets sont possibles, d’une allian- ce à moins de 100 euros au bijou le plus sophis-

Tous les budgets et tous les styles.

Le platine, métal le plus précieux de tous.

prendre leur démarche suffisamment à l’avance. Car le choix d’une alliance est un symbole suffisamment fort pour ne pas laisser de place au hasard. Mieux vaut en effet s’adresser à un vrai spécialiste. La Boutique de l’Alliance, bijoutier depuis plus de trente ans, saura éclairer votre choix de mille éclats.

La Boutique de l’Alliance Z.I. Besançon-Thise 22, rue du Rond Buisson 25220 THISE Tél. : 03 81 50 40 24 www.boutique-alliance.com Magasin ouvert du lundi au samedi : De 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures

Le plus grand choix de la région.

Le magasin se situe sur la zone industrielle de Thise.

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