La Presse Bisontine 131 - Avril 2012

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 131 - Avril 2012

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BUDGET

EN BREF

2 millions d’euros Besançon, la ville aux 75 loyers

Nancray Le musée des maisons comtoises à Nancray a rouvert ses portes. Exposition Futurama du 22 mars au 26 août. Le futur, c’est épatant ! Robots, extraterrestres, maisons automatisées, inventions délirantes : nos ancêtres ne manquaient pas d’idées quand ils imaginaient leur futur. À travers différentes thématiques, découvrez comment on imaginait l’avenir dans le passé. Citadelle Les 14 et 15 avril, la Citadelle de Besançon biodiversité d’Asie du sud-est”, une région du globe où beaucoup d’espèces sont menacées d’extinction alors qu’elles jouent un rôle-clé dans l’écosystème. Au programme : présentation des espèces asiatiques visibles à la Citadelle, musique, contes, danse cambodgienne, jeu de piste, rencontre avec des vétérinaires, des vous invite à participer à l’opération “Protégeons la

L a ville de Besançon paie-t-elle trop de loyers pour loger ses collaborateurs et les services associés à la collectivité ? Oui, si l’on en croit Mireille Péquignot. L’élue d’opposition observe que la vil- le verse 75 loyers pour un montant qui approche les 2 millions d’euros chaque année. Chacun d’eux corres- pond à des locaux qui hébergent soit des collaborateurs de la mairie com- me à la City (300 000 euros par an), soit des structures comme les mai- sons de quartier, le restaurant sco- laire, la halte-garderie Mégevand ou les archives. “Sur cette somme, nous pourrions utiliser ne serait-ce que 300 000 euros pour construire ou réno- ver un bâtiment et regrouper des ser- vices. Cet argent servirait enfin à de l’investissement plutôt qu’à du fonc- tionnement comme c’est le cas aujour- d’hui. Le loyer qui est le plus scan- daleux à mon sens est celui de La City pour cinquante collaborateurs” argu- mente-t-elle. Mais l’idée lancée par cette élue pour faire des économies a ses limites. La ville honore aujourd’hui le loyer pour des structures qui ont des missions très différentes, de proximité, répar- ties aux quatre coins de Besançon. Ici, c’est une maison de quartier, là c’est une crèche, ailleurs c’est une association, tous ces maillons qui com- posent le réseau social et culturel de la ville ne peuvent pas être regrou- pés sous unmême toit.Mireille Péqui- gnot le sait, mais selon elle, le dos- sier mériterait d’être étudié plus en détail pour voir s’il n’est pas possible

Pour héberger ses collaborateurs et les services associés à la ville, la municipalité verse 75 loyers pour des locaux situés aux quatre coins de la capitale régionale.

Jean-Louis Fousseret, chevalier de la Légion d’honneur

La ville verse 300 000 euros par an de loyer pour occuper des bureaux à La City.

de réunir certains services munici- paux. Les marges de manœuvre sont en réalité extrêmement réduites. “Nous versons moins d’une dizaine de loyers pour nos services qui sont répartis à 90 % sur trois sites : centre adminis- tratif, centre technique municipal et La City. C’est déjà un regroupement important” estime la mairie. Cependant, la municipalité n’est pas fermée à la mutualisation de locaux, soit dans le cadre d’une construc- tion neuve, soit dans le cadre d’un programme de rénovation de bâti- ments existants comme cela pour- rait être le cas de l’hôpital Saint- Jacques qui doit déménager. Mais si investissement il y a, il sera ima- giné dans le cadre d’une stratégie globale immobilière, portée conjoin- tement par la Ville de Besançon et la communauté d’agglomération du Grand Besançon.

C’ était un peu comme si l’âme de Vauban flottait au-dessus du Doubs ce vendredi 17 mars à la Rodia. Daniel Rondeau, l’ambassadeur de France à l’Unesco (successeur à ce poste de RamaYade) remettait ce jour-là les insignes de chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur au maire de Besançon. La décoration a d’autant plus touché Jean-Louis Fousseret qu’elle a été remise au titre du ministère de la Culture et ce, au nom de l’engagement du maire de Besançon pour l’inscription à l’Unesco de la Citadelle et de l’œuvre de Vau- ban, qui veillait sur le récipiendaire et ses invités.

soigneurs, des scientifiques.

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