La Presse Bisontine 129 - Février 2012

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 129 - Février 2012

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EN BREF

SAÔNE

Ouverture automne 2012 Les travaux de construction du funérarium vont démarrer Dans quelques mois, la

Livres Vente de livres d’occasion au profit d’Amnesty International samedi 11 (de 10 hà 19 h) et dimanche 12 février (de 10 h à 18 h) au Kursaal à Besançon (salle Proudhon). Possibilité d’apporter des livres sur place pour alimenter le stock. Exposition Le musée des Beaux- Arts et d’Archéologie de Besançon présente l’exposition : “L.G.V. Rhin-Rhône, branche Est” avec les photographies par Gilles Vincent jusqu’au 29 janvier. Cette exposition retrace à travers un diaporama de plus de 300 images la construction de la branche Est de la L.G.V. depuis la pose des équipements ferroviaires jusqu’aux derniers essais avant son inauguration le 11 décembre dernier. “Du bruit” Une exposition de Cécile Meynier et Hugo Schüwer-Boss du 9 février au 23 mars au Pavé dans le Mare, 7, place Victor-Hugo à Besançon. Les deux jeunes artistes bisontins partagent un atelier où les formes pures,

L e projet de construction d’un funérarium dans la zone d’activité de la Louvière (à proxi- mité de Terre Comtoise, ex- Coopadou) est bien engagé. Le permis a été déposé et accepté, les tra- vaux doivent démarrer pour une ouver- ture des “Pompes funèbres de Saône” à l’automne 2012. “Le bâtiment fera 300 mètres carrés, dont 200 seront réservés équipé de trois salons de présentation des défunts dont un qui sera modulable en salle de cérémonie. commune de Saône aura un funérarium. Il fera 300 mètres carrés et sera

Thierry Jacquot et Stéphane Kaulek gèrent déjà les pompes funèbres de Valdahon.

au funérarium et le res- te au magasin et au bureau” explique Thier- ry Jacquot qui porte le projet avec son associé Stéphane Kaulek. L’installation à Saône s’inscrit dans la suite logique du développe- ment de l’activité de ces deux entrepreneurs qui gèrent déjà les pompes funèbres de Valdahon. Cela faisait plusieurs années qu’ils réfléchis- saient à la création d’un établissement sur ce sec- teur du Grand Besan- çon où ils ont identifié des besoins. 10 000 à

“Trois salons de présentation des défunts.”

12 000 personnes vivent au sud de la capitale régionale. “Dans notre métier, nous considérons que 1 % de la popula- tion décède tous les ans, ce qui représente sur le plateau de Saône entre 80 et 120 décès. Par comparaison, à Valdahon, nous couvrons un bassin de population de 20 000 habitants (Val de Vennes, Arc- sous-Cicon, Vercel, Pierrefontaine-les- Varans), soit entre 190 et 220 décès par an” précise Thierry Jacquot. Des familles endeuillées du plateau de Saône se tournent principalement vers

les pompes funèbres de Besançon pour la prise en charge du défunt. D’autres font appel aux pompes funèbres Bidal de Nancray. Thierry Jacquot et Stéphane Kaulek veulent apporter au futur funérarium de Saône le même service qu’à Valda- hon ou travaillent 11 personnes dont deux temps pleins à l’atelier de mar- brerie. “Il y aura une partie magasin où nos clients trouveront des articles funé- raires. Il y aura une partie bureau pour recevoir les familles, organiser les obsèques,

ou accueillir des personnes qui veulent prévoir leurs obsèques. Le funérarium sera aménagé sur l’autre partie du bâti- ment. Il y aura trois salons de présen- tation des défunts, dont un qui seramodu- lable et utilisable en salle de cérémonie pour les familles qui veulent vivre le deuil dans l’intimité. Nous voulons com- biner la discrétion et le côté paisible du lieu. C’est un projet complet et nous avons hâte qu’il démarre” conclut Thierry Jac- quot. Une exposition permanente de monuments sera aménagée à Saône.

l’austérité et la géométrie sont récurrentes. Rens. 03 81 81 91 57.

DEVECEY

La société de Devecey a agrandi et rénové ses locaux. Elle s’oriente vers un nouveau créneau complémentaire à ses activités actuelles : le tourisme industriel. Techni’café poursuit son développement. 50 tonnes par an Techni’café moins serré dans ses murs

E n cette fin d’année 2011, trop de projets en cours pour pouvoir songer à organiser les tradition- nelles portes ouvertes qui per- mettaient au public de décou- vrir que la région de Besançon abritait un véritable torréfac- teur et une marque de café - les Cafés de la Dame Blanche - dont la réputation va croissante.Mais ce qu’Éric Girardet et son équi- pe préparent, pour ce printemps, ce sont en quelque sorte des portes ouvertes permanentes. “Nous nous lançons dans le tou- risme industriel confie le res- ponsable de cette entreprise familiale créée en 1997 par Éric Girardet et son père. L’idée est de pouvoir montrer en perma- nence toute l’activité de l’entreprise et notamment l’atelier de torréfaction. Nous ferons des visites pour les groupes, les auto- caristes et sur rendez-vous. Une salle de projection et un éco-

caféterie. Que de chemin parcouru depuis la création de l’entreprise dans les 40 m 2 du garage de la mai- son familiale à Bonnay, jusqu’à cette nouvelle phase de déve- loppement. Techni’café est ins- tallée à Devecey depuis 2002. C’est à cette date qu’Éric Girar- det a estimé opportune l’idée de se lancer dans la torréfaction. “On distribuait un certain volu- me de café, qu’on a jugé suffi- sant pour décider de la torréfier nous-mêmes. On a donc investi dans un torréfacteur en 2003 et créé la marque “Les Cafés de la Dame Blanche.” C’est désormais à Romain, le fils de la famille, qu’incombe la lourde tâche de torréfier le café. Tout un art. Techni’café est un des quatre torréfacteurs francs-comtois de café. “Mais sur les quatre, nous sommes les seuls à pouvoir ame- ner et le matériel, et le café” pré- cise le patron.

musée sont en cours d’aménagement.” L’entreprise Techni’café termi- ne également l’aménagement de ses nouveaux locaux sur la zone industrielle de Devecey. 900 mètres carrés nouveaux viennent s’ajouter aux 300 exis- tants. Le nouvel espace clair et

lumineux dispo- se d’une boutique où sont vendus les cafés torréfiés à Devecey ainsi que des petites douceurs locales (chocolats, thés, gâteaux…).Tech- ni’café n’en a pas pour autant oublié son métier de base qui est la fourniture et l’entretien de machines à cafés et de matériels hôtelier et de

Une grande histoire de famille.

Éric Girardet, créateur de la société Techni’café, prépare l’ouverture de ses ateliers au public. Ce sera pour le printemps, aidé de sa fille qui gère la nouvelle boutique.

Techni'café dispose aujourd’hui d’un réseau d’une soixantaine de boutiques ainsi qu’une soixan- taine de grandes surfaces dans lesquelles on trouve les Cafés de la Dame Blanche. La socié- té de Devecey emploie désor- mais 7 personnes et a dépassé cette année le million d’euros

de chiffre d’affaires. Techni’café est aujourd’hui une grande histoire de famille. Éric Girardet est aux commandes, tandis que le fiston tient les rênes de la torréfaction et que la fille s’occupe de la boutique et gérera dès le printemps l’activité visites. Lamaman, elle,

chapeaute la partie adminis- trative. Techni’café écoule désor- mais chaque année quelque 50 tonnes de cafés. Ce volume repré- sente tout de même plus de 20 000 tasses de cafés de la Dame Blanche dégustées chaque jour. J.-F.H.

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