La Presse Bisontine 128 - Janvier 2012

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 128 - Janvier 2012

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EN BREF

SPORTS Une ville derrière son équipe Football : Saint-Vit se fait un nom Petit poucet de la Coupe de France, Saint-Vit s’est hissé jusqu’au 8 ème tour sans complexe et avec talent. Ici, aucun joueur n’est payé et l’on travaille pour un projet à long terme.

Caméras Besançon prête à ses habitants de quoi traquer les gaspillages énergétiques : une caméra thermique pour détecter les manques d’isolation, les fuites d’énergie, un wattmètre pour mesurer les consommations et les coûts des appareils électriques ainsi que la quantité de CO² émise, un thermo- hygromètre, mesurant la température ambiante (en °C) et l’humidité relative de l’air (en %), il permet de connaître la zone de confort pour le corps et d’un débitmètre pour mesurer le nombre de litres écoulés par minute des différents points de puisage

L’équipe saint-vitoise profite en terme d’image et financière- ment de son parcours en Coupe de France (Crédit photo : Nathan Métin).

U ne coupe qui lui va à merveille ! L’Union Sportive de Saint-Vit voit la vie en bleu et blanc, les couleurs de son maillot, après avoir réussi à se qualifier pour le huitième tour de Coupe de France, l’équivalent des 64 èmes de finale. C’est un exploit, le genre d’événements qui vous porte un club, une ville. Des écharpes ont

été commandées, le supermar- ché local a même réservé des places pour que ses clients sup- portent l’équipe, dimanche 10 décembre à 13 h 45 au sta- de Michel-Vautrot, face à Bourg- Péronnas, qui évolue en C.F.A., soit deux divisions supérieures. C’est en tout cas un sacré par- cours pour une formation qui s’est dessinée autour d’un dis- cours “et non de l’argent” rap-

pelle son entraîneur Julian Roux qui la dirige depuis la saison 2008-2009. “À Saint-Vit, on a des infrastructures. Restait à convaincre des joueurs de venir alors que nous ne payons per- sonne.” Visiblement, le coach a trouvé les mots en parvenant à “embaucher” des joueurs cadres

à l’instar de Clément Dhote, l’attaquant local qui enfile les buts comme des perles. En 2009, le club passe de la division hon- neur régionale, à la D.H., le plus haut échelon régional, juste avant le C.F.A. 2, équivalent de la cinquième division. Des anciens du B.R.C. et d’autres formations sont revenus, à l’instar de Johann Saurey, Jamal Benchagra (35 ans), Gauthier Boillon…L’entraîneur peut ain- si compter sur des joueurs cadres. “Le groupe est sain voi- re trop respectueux parfois” s’amuse l’entraîneur. Dans la périphérie de Besan- çon, le club a - toujours - pâti de l’ombre de son aîné qui a aspiré beaucoup de jeunes pousses. Certaines commen- cent à revenir. Aujourd’hui, 300 licenciés sont comptabilisés et ce parcours en Coupe de Fran- ce “est le meilleur moyen pour identifier le club. Les jeunes vont pouvoir se reconnaître dans l’équipe” émet Julian Roux. À

la tête du club, on retrouve un jeune président, Yohann Sou- dan, âgé de 33 ans. Le Petit pou- cet de la Coupe de France s’émancipe à vitesse grand V. Ce parcours met en tout cas du beurre dans les épinards : avec sa victoire au 7 ème tour, le club a empoché 6 000 euros. S’il s’impose face à Bourg-Péron- nas au 8 ème tour, il recevra 35 000 euros et 40 000 euros en 32 èmes de finale.

présents dans l’habitat. Rens. 03 81 61 50 50.

Le groupe saint-vitois : Simon Joly (gardien), Julien Jouillerot, Jamal Benchagra, Gwe- naël Bouchard, Guillaume Duc, Gauthier Boillon, Floris Chene- vois, Mathieu Frachebois, Medhi Krouk, Pierre-Alain Picard, Quen- tin Boillon, Alexis Frache, Yannick Sala, Yann Simonin, Benoît Faive, Thomas Borne, Clément Dhote, Mathias Masson, Johann Saurey, Mahmut Tur.

Quentin Boillon, pilier de la défense saint- vitoise.

Match : 64 èmes de finale de la Coupe de France, Saint-Vit (Division Honneur) - Bourg-Péronnas, dimanche 10 décembre 13 h 45 à Saint-Vit.

ENVIRONNEMENT Budget 2012 Le prix des poubelles va prendre une claque Dans le cadre du dernier débat d’orientation budgétaire à l’agglo, le principe d’une nouvelle hausse du prix du traitement des ordures a été clairement évoqué. À quoi les Grands Bisontins doivent-ils s’attendre ?

L’ année 2012 sera pour le ramassage et surtout le paiement de la collecte des ordures, l’année du chan- gement. Le grand principe qui sera appliqué à partir du second semestre, c’est le pas- sage à la redevance incitati- ve. Le principe est censé être plus égalitaire : plus on jette, plus on paie. Le paiement se fera au poids, notamment grâ- ce à une puce installée sur tous les bacs gris. Une phase de test aura lieu à grande échelle durant tout le premier semestre. Les bons élèves seraient donc censés payer moins. Seule- ment, les usagers qui espè- rent faire des économies ris- quent de déchanter. À l’occasion du dernier conseil communautaire, le 17 novembre, le vice-prési- dent de la C.A.G.B. Gabriel Baulieu a donné les grandes lignes du budget des déchets pour 2012. “Plusieurs incer- titudes récentes de nature à impacter de façon significa- tive la redevance d’enlèvement des ordures ménagères pèsent

du coût devrait friser les 15%. Par ailleurs, une refonte des comptes du Sybert pourrait générer “des recalages ayant des conséquences sur les dif- férents appels à contribution” ajoutent les élus de la C.A.G.B. Selon les estimations, le coût de traitement des déchets pourrait coûter aux habitants du Sybert 3,3 % de plus dès 2012 par rapport à cette année. J.-F.H.

encore à ce jour sur les finances du Sybert (le syndicat de col- lecte)” mentionne le rapport soumis à la discussion des élus communautaires. En effet, une nouvelle régle- mentation concernant la ges- tion des mâchefers d’incinération d’orduresména- gères “pourrait générer à elle seule une hausse très impor- tante du coût de l’incinération des ordures ménagères” esti- me le rapport. Cette hausse

Le tri et le recyclage des déchets collectés s’améliorent, mais les prix ne baissent pas.

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