La Presse Bisontine 128 - Janvier 2012

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 28

La Presse Bisontine n° 128 - Janvier 2012

Discussions autour de la réouverture de la station Total de Mamirolle

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

R ouvrira, rouvrira pas ? La décision est entre les mains de Total qui devrait sceller le sort de la station essence de Mamirolle vers le 15 décembre. Pour lʼinstant, des discussions sont en cours entre le distribu- teur, lʼÉtat et les élus locaux pour

la station-service, menaces phy- siques envers les gérants…Ces faits menacent lʼexistence même de cet- te activité, alors que sa pérennité est importante pour le Plateau et que des emplois sont menacés.” Il conclut en demandant à ce que “ ces indivi- dus soient mis rapidement hors dʼétat de nuire.” Cela fait plusieurs années que cet- te station est la cible de vandales. Il est arrivé que les tuyaux des pompes soient tailladés, et que la station soit cambriolée. Les nou- veaux gérants qui avaient repris le site Total il y a six mois ont décidé de jeter lʼéponge après les derniers événements. “ Cʼest impossible de bosser dans ces conditions-là” disent- ils. Si la station rouvre, ce sera sans eux.

envisager la poursuite de son acti- vité. “ Elle ne rouvrira que lorsquʼune solution aura été trouvée pour que les salariés puissent travailler en toute sécurité” annonce Daniel Huot, le maire de Mamirolle. Située sur la R.N. 57, à côté de lʼaire dʼaccueil des gens du voyage, la station a en effet été fermée le 1 er novembre, après que le personnel ait été mena- cé de mort. Dans la foulée, les pompes ont été entièrement sacca- gées, les mettant hors dʼusage. Jean-Louis Fousseret, le président de lʼAgglo a vivement réagi à ces événements dans un courrier quʼil a envoyé au préfet. “ Les derniers incidents très graves autour de lʼaire dʼaccueil des gens du voyage qui mʼont été relatés sont absolument inacceptables : quasi-destruction de

Le Conseil général réserve 300 000 euros au Tour de France L e Conseil général du Doubs vient d’inscrire 300 000 euros au budget

ral du Doubs. Il reste 165 000 euros que le Département va débourser pour la participation au Tour de France dont 55 000 euros de droit d’entrée, la commu- nication, les relations publiques et les animations. Un inves- tissement important que le Conseil général assume dans le sens où le Doubs profitera des retombées économiques et touristiques générées par la notoriété de la Grande Boucle. “Le Conseil général a souhaité s’associer à cette épreuve au titre du départ d’Arc-et-Senans et de l’arrivée à Besançon, deux sites majeurs dans le département.” La col-

prévisionnel 2012 pour le Tour de France. Sur cette somme, 135 000 euros sont prévus pour couvrir, selon les besoins, “les aménagements particu- liers à la Saline d’Arc et Senans, les activités menées par le ser- vice jeunesse sur le parcours des deux étapes Belfort-Por- rentuy, et Arc-et-Senans- Besançon, ainsi que la sécu- risation et l’intervention des agents départementaux sur les routes départementales uti- lisées pendant les deux jours du Tour de France” précisent les services du Conseil géné-

Le Département a provisionné 135 000 euros pour des aménagements possibles liés à la course.

lectivité précise encore que sa participation est équiva- lente à celle attendue du Conseil régional, de la Ville de Besançon et de la Commu- nauté d’Agglomération.

La station Total a été mise en sécurité. Les cuves ont été vidées et remplies d’eau. Elle reste fermée jusqu’à nouvel ordre.

Une convention de lutte contre le travail illégal

F in novembre, à Besançon, les organisations profes- sionnelles du secteur du B.T.P., les partenaires sociaux, des collectivités, la D.I.R.E.C.C.T.E., l’U.R.S.S.A.F., ont signé la convention régio- nale de lutte contre le travail illé- gal dans le secteur du bâtiment

et des travaux publics. Le B.T.P. est un des cinq secteurs pro- fessionnels les plus exposés à ces pratiques avec les hôtels cafés et restaurants, les ser- vices aux entreprises (nettoya- ge et gardiennage), l’agriculture et les activités du spectacle. Pour l’État, le travail illégal est

un fléau. En France, cette pra- tique a un coût économique, social et humain important puis- qu’elle représente 60 milliards d’euros par an, soit 4%du P.I.B. (équivalent au budget de l’Éducation nationale !). Le tra- vail illégal prive les travailleurs de la protection sociale, de leurs droits à la retraite, à l’assurance chômage, à l’assurance-mala- die. Il pénalise aussi les employeurs, qui respectent les règles, en créant une concur- rence déloyale. En ce qui concer- ne la Franche-Comté, les ser- vices de l’État observent qu’il est difficile de connaître l’ampleur de la fraude sur ce territoire. Néanmoins depuis 2009, les services de la D.I.R.E.C.C.T.E. ont conduit plusieurs actions de sensibilisation et d’information auprès des entreprises et des branches professionnelles. Le B.T.P. fait partie des cinq secteurs identifiés comme étant particulièrement

sensibles au travail illégal.

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