La Presse Bisontine 127 - Décembre 2011

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La Presse Bisontine n° 127 - Décembre 2011

R e n d e z- V o u s Création Zone art fait son marché de Noël

Vendredi 2 et samedi 3 décembre Arc-et-Senans : reconstitution de lʼaffiche du Téléthon avec des bouchons Besançon : sur la place des Droits de lʼHomme (face à la mairie), Piscine Mallarmé (baptêmes de plongée, 10 heures de natation, ani- mations…), lycée Montjoux (défi de logique), Foyer des jeunes tra- vailleurs Hortensia, Luther King (pièce de théâtre) Beure : apéritif musical Epenoy : manœuvre des pompiers Durnes : repas. Moncey : vente de gâteaux. Quingey : à la maison dʼaccueil spécialisée Tarcenay : défi sportif, courir pendant 24 heures. Saint-Vit : vendredi, samedi et dimanche à la salle des fêtes. Concert des Shoepolishers le samedi, spectacle dansant le dimanche. Vercel : au gymnase. Multi-activités. Clerval : vente de roses.

Pour son troisième marché de Noël, le collectif d’artistes et de créateurs “Zone art” s’installe aux ateliers de l’hôtel de Champagney, au 37, rue Battant. L’occasion d’échanger, de s’interroger, de rire, de soutenir, participer et partager avec une soixantaine d’artistes et créateurs qui se relaieront durant ses trois semaines. Zone art a déjà organisé 12 marchés depuis sa création en juillet 2009. Une centaine d’artistes et de créateurs se sont déjà succédé pour présenter leur univers de textile, papier, bois, plastique, métal, peinture, céramique, etc. Les marchés de Zone art sont ponctués de concerts à écouter autour d’un verre ou en partageant des plats délicieux et sains préparés par un traiteur bio. Nocturne les vendredis et samedis jusqu’à 21 heures. Zone art - Du 3 au 24 décembre - Hôtel de Champagney 37 rue Battant à Besançon - Renseignements au 06 11 52 43 76 Marché Noël solidaire avec Récidev Le Réseau Citoyenneté Développement (Récidev) organise du 7 au 18 décembre sur le square Saint-Amour son traditionnel marché de Noël solidaire. Un large choix de cadeaux solidaires imprégnés d’une culture, d’une tradition et achetés à un juste prix aux travailleurs. Pour les amateurs de bijoux, jouets, vêtements, sculptures, instruments de musique, produits alimentaires exotiques… les idées de cadeaux sont multiples. Plus qu’un marché, c’est aussi un espace de rencontres. Une cinquantaine d’associations se relaieront sous le chapiteau chauffé. Internationales ou locales, elles proposeront de l’artisanat dont l’origine et le circuit commercial sont transparents. Cette année, le Burkina Faso est à l’honneur. Marché de Noël solidaire - Du 7 au 18 décembre Square Saint-Amour - Renseignements au 03 81 41 05 87

identifié. Il existe aujourd’hui des processus de thérapie dont on sait qu’ils peuvent stabiliser la mala- die, voire la faire régresser, chez des individus atteints par exemple d’une maladie de sang. On ne peut pas s’arrêter là… car la ligne d’arrivée n’est plus très loin. L.P.B. : On comprend que moins de mobi- lisation reviendrait à condamner ces per- sonnes atteintes de maladies rares. Com- bien sont-elles dans le Doubs ? R.P. : Il y a 112 familles et 256 en Franche-Comté, mais tous les malades ne font pas partie de l’Association Française des Myo- pathies (A.F.M.). Grâce aux dons, un laboratoire d’échelle euro- péenne a vu le jour. Il va fabri- quer des vecteurs qui vont trans- porter le gène au cœur de la cellule. L.P.B. : A quelques jours du lancement de la 25ème édition, les Bisontins sont- ils prêts ? R.P. : Oui. Actuellement, environ 10 villes ou villages nous ont trans- mis un contrat pour organiser une manifestation afin de récolter des dons (lire par ailleurs). Nous en aurons à Besançon, Quingey, Tar- cenay, Beure, Moncey et Saint- Vit, cette ville étant assez bien organisée au niveau de ses asso- ciations. Elle avait fait remonter à elle seule 10 000 euros. D’autres

L.P.B. : Justement, quels conseils don- nez-vous à une association désireuse de créer un événement pour récolter le maximum de fonds ? R.P. : Il faut déjà prendre contact avec nous pour éditer un contrat qui établit la transparence. Je le répète : il faut garder l’esprit Télé- thon, qui est la mobilisation. Il faut des manifestations populaires et réduire au maximum les coûts comme la location de matériel ou de salle, privilégier les défis et la convivialité… et surtout ne pas oublier de vendre des boissons et des pâtisseries (sourire). C’est la fête à moindre coût. L.P.B. : Parvenez-vous à bien identifier les sommes remontées. Vous est-il déjà arrivé de refuser des accréditations à des organisateurs ? R.P. : Seulement une fois. Un orga- nisateur s’était laissé déborder mais ce n’était pas de la mal- veillance. Nous demandons aux associations de nous préciser l’origine des fonds en séparant les recettes des dépenses. Qu’une manifestation rapporte 100 ou 10 000 euros, l’approche reste exac- tement la même. L.P.B. : Contrairement au Pays de Mont- béliard où l’ensemble des 29 communes ont un événement, Besançon paraît à la traîne. Pourquoi ? R.P. : Ce n’est pas un particula- risme bisontin. Beaucoup de villes de la même taille font face à ces animations dispersées pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas de leader pour mener la mani- festation. Et ce n’est pas le rôle d’une ville d’organiser le Téléthon. Il y aura tout de même des ani- mations en centre-ville et notam- ment à la Place des Droits de l’Homme. Propos recueillis par E.Ch.

Photographie L’abbé Garneret toujours vivant La Citadelle de Besançon a réuni au sein du Musée comtois une collection de photos de l’abbé Jean Garneret (1907-2002) intitulée “Un certain regard sur la vie”. C’est son amour pour les gens et sa région natale qui a continuellement poussé Jean Garneret. Il est non seulement à l’origine de sa vocation de prêtre, mais c’est aussi ce qui l’a conduit à collecter et enregistrer tout ce qui constitue la mémoire populaire comtoise. Il aura collectionné au long de sa vie près de 63 000 photos prises dans les années 30 à 90, par lui et par les membres de l’association Folklore comtois. Tout un univers rural en profonde mutation pris sur le vif : paysages, architecture mais aussi les gestes du quotidien, les événements familiaux, les artisans au travail, le monde paysan. Autant de témoignages visuels devenus rares. À découvrir.

Photographies de l’abbé Garneret Troisième niveau du musée comtois Citadelle de Besançon - Renseignements au 03 81 87 83 33

le sont autant. Je pense par exemple à Blamont dans le pays deMontbéliard qui a collecté 35 000 euros. Là-bas, un père de famille dont un de ses enfants a été touché par lamaladie a créé un énorme événe- ment en mobilisant des partenaires et des sponsors.

“Des fêtes à moindre coût.”

Sport La Malcombe, immense terrain de cyclo-cross Dimanche 11 décembre, l’Amicale cycliste bisontin organise la finale du challenge “La France Cycliste” de cyclo- cross à la Malcombe, à Besançon. Les meilleurs coureurs de la discipline seront engagés dont Francis Mourey, l’enfant du pays (Saône), aujourd’hui meilleur français avec huit titres de champion de France. Le coureur de la Française des Jeux est actuellement en tête de ce challenge. Mais les Bisontins Jérôme Chevallier et Laurent Colombatto auront leur mot à dire sur ce circuit long de 2 750 mètres. Le cyclo-cross est en Franche-Comté une marque de fabrique qui forme chaque année de nouvelles pépites. Outre Émilien Viennet (C.C. Étupes), des espoirs talentueux assurent la relève à l’instar des frères jumeaux Fabien et Loïc Doubey, lycéen à Jules-Haag, respectivement vice-champion du Monde et 3ème de la discipline en catégorie juniors. Plusieurs centaines de coureurs sont attendues à La Malcombe. Entrée gratuite - Début des courses à 9 h 45 - Course dames à 14 heures et course élites à 15 heures

JEAN-LOUIS AUBERT “Roc' Eclair”

Livre Jacques Barbier, vrai talent d’auteur

Jacques Barbier est réputé pour être un fervent défenseur du quartier de Planoise où il vit. Mais ce Bisontin est aussi auteur, un visage qu’on lui connaît moins. Il le dévoile pourtant avec talent dans un livre “La Grange et le Marronnier” qu’il publie à compte d’auteur. Dans ce roman, on marche dans les pas de Ki, un jeune homme tourmenté qui découvre que sa mère, Lucie Hamler, a épousé un homme qui n’est pas son père. Avant de se marier, elle a connu Tiss, un garçon appelé au front lors de la première guerre mondiale. Jacques Barbier, décrit avec un style ciselé, d’une étonnante sensibilité, les rapports humains, complexes parfois, d’une histoire familiale qui ressemble à tant d’autres. “La Grange et le Marronnier” met en scène une double quête, l’une des origines et l’autre de la postérité. Dès les premières pages, on se laisse prendre par cette histoire riche de sens et véritablement bien écrite. À lire. “La Grange et le Marronnier”, Jacques-Louis Barbier - 10 euros L’auteur sera présent aux Talents Comtois du 18 au 20 novembre à Micropolis

16/11/11 BESANCON MICROPOLIS PLEIN TARIF: 40 € TARIF RÉDUIT: 37 €

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