La Presse Bisontine 127 - Décembre 2011

LE GRAND BESANÇON 28

La Presse Bisontine n° 127 - Décembre 2011

ÉCOLE-VALENTIN

Ouverture espérée fin 2013

Malgré la défection de six communes sur les dix de départ, le projet porté par la commune d’École-Valentin suit son cours, contre vents et marées. La Maison d’accueil verra le jour selon les élus d’École-Valentin. “La M.A.R.P.A. se fera !”

B rigitte Andreosso est très remontée. Pour défendre son “bébé” - ce projet de créer une maison d’accueil rura- le pour personnes âgées (M.A.R.P.A.) - mais avant tout pour démentir les contrevérités qu’auraient colporté des com- munes parties prenantes dans le projet initial mais qui ont déci- dé récemment de jeter l’éponge. Elles étaient dix au départ, elles ne sont plus que quatre aujour- d’hui. À l’image de Miserey- Salines, six des dix conseilsmuni- cipaux se retirent du projet. “Le projet tel qu’il a évolué ne cor- respond plus à ce qu’on nous avait présentés en 2006 à sa nais- sance. Le terrain devait être mis à disposition par la commune d’École-Valentin, il ne l’est plus. Par ailleurs, il y a beaucoup à dire sur la gouvernance du syn- dicat mixte qui a piloté ce dos- sier. Face à ces incertitudes, on a décidé de se retirer” justifie Marcel Felt, le maire de Mise-

d’illégalité. Pour financer le pro- jet, il était prévu que les com- munes versent chacune 5 euros par habitant pendant 4 ans et 1 euro par habitant pour le fonc- tionnement du syndicat. Malgré la volte-face des six com- munes – certains maires ne don- nent même plus signe de vie affirme M me Andreosso -, le pro- jet porté par École-Valentin se poursuit et “il se fera” affirme la première adjointe. Malgré le fait que certaines communes voisines aient entre-temps sou- tenu leur propre projet, comme justement à Miserey-Salines où un promoteur privé vient de lan- cer une maison pour personnes âgées ou à Pouilley-les-Vignes qui a lancé son projet “Âge et vie”. “Ce n’est pas très loyal que ces communes n’aient même pas évoqué le fait qu’elles menaient en parallèle leur propre projet” remarque un peu amère Bri- gitte Andreosso. D’autres com- munes exigeaient même que

rey-Salines. Dans le viseur de ces communes qui ont jeté l’éponge (sont également dans ce cas Serre-les-Sapins, Cham- pagney, Auxon-Dessus, Châ- tillon-le-Duc et Pouilley-les- Vignes), il y a BrigitteAndreosso, la première adjointe d’École- Valentin, en première ligne de ce dossier. L’intéressée se défend. “On a raconté beaucoup de choses erronées sur ce dossier. Jamais il n’avait été question qu’École- Valentin donne le terrain, on avait préparé un bail emphy- téotique mais qui a été rejeté par la préfecture. Le syndicat mixte est obligé d’acheter le terrain” justifie M me Andreosso. Le veto de la préfecture a bouleversé la donne : le terrain, situé en contre- bas de la zone commerciale de Valentin, rue de la Combe-du- Puits, doit désormais être ven- du par la commune au prix de 250 000 euros (estimation de France Domaine), au syndicat porteur du projet, sous peine

Brigitte Andreosso tient bon. Elle se dit plus “sereine et déterminée” que jamais.

leur participation financière soit proportionnelle au nombre de résidents issus de chacune des communes partenaires. Trop de divergences sont apparues pour continuer à mener à bien serei- nement le projet, preuve que l’intercommunalité, même à dix, a encore du chemin à faire… Brigitte Andreosso, elle, réaf- firme aujourd’hui sa détermi- nation d’aller jusqu’au bout. Le syndicat intercommunal créé il

y a deux ans pour la réalisation et l’étude de la M.A.R.P.A. est en cours de dissolution. Un nou- veau syndicat composé des quatre communes restantes (Éco- le-Valentin, Champvans-les- Moulins,Auxon-Dessous et Fra- nois) verra le jour prochainement. C’est ce syndi- cat qui poursuivra le projet de M.A.R.P.A., un équipement que Brigitte Andreosso compte bien ouvrir avant la fin de l’année

2013. Ce projet labellisé M.S.A. sera dimensionné pour 24 rési- dents qui loueront les logements et les services afférents pour une somme d’environ 1 500 euros par mois. Le coût de cette M.A.R.P.A. est estimé à 3 mil- lions d’euros. Logiquement, à l’ouverture de cette maison pour personnes âgées, les résidents des quatre communes parte- naires seraient privilégiés. J.-F.H.

EN BREF

ÉCOLE-VALENTIN 90 cours collectifs par semaine Valvital devient Wellness Sport Club

Musique Le Carrefour d’Animation et d’Expression Musicales fait jouer ses ateliers à la brasserie de l’Espace le mardi 6 décembre. Blues, rock, jazz et percussions brésiliennes et bonne humeur au programme. Possibilité de se restaurer, réservation conseillée au 03 81 80 31 49. Défilé Les 12 et 13 décembre prochains, l’Union des Commerçants de Besançon organise deux défilés de mode au Grand Kursaal sur la thématique des tenues magiques et féeriques, pour mettre en lumière le talent et les produits des événements : Érick Sebastian, qui met tout son professionnalisme à l’œuvre. Entrée : 10 euros. Le ticket ouvre droit à une réduction du même montant chez les commerçants du défilé, dès 100 euros d’achats, et ce, à volonté jusqu’au 31 décembre. Billets en vente auprès des commerçants participants et des partenaires, ainsi qu’à l’Union des Commerçants, rue Courbet (Renseignements au 03 81 82 88 88). commerçants bisontins. Aux manettes de ces

V ous connaissiez Valvital, découvrez maintenant Wellness Sport Club. Le complexe de remise en forme d’École-Valentin change de nom enmême temps qu’il change de propriétaire. Il vient d’être repris par Laurent et Gérald Clamaron, des frères qui possèdent deux autres clubs de la même enseigne, dont un à Lyon et l’autre à Tassin (Rhône). De l’ancien Valvital il ne reste prati- quement que l’enveloppe extérieure. Les entrepreneurs ont investi 800 000 euros dans des travaux importants pour moder- niser, transformer, rénover, ouvrir le site tout en conservant la piscine intérieu- complètement transformé pour améliorer la qualité de la prestation offerte aux amateurs de sport urbain. Originaire de Lyon, Gérald et Laurent Clamaron ont repris le complexe de remise en forme d’École- Valentin qu’ils ont

Laurent Clamaron, propriétaire associé et Laurent Alco- cer, directeur technique du club Well- ness Sport Club dans la salle de mus- culation.

pés d’écrans multimédias qui permet- tent par exemple d’être connecté à Inter- net tout en pratiquant son sport favori. Fitness, musculation, minceur à chacun ses choix en fonction de ses attentes. Wellness Sport Club, c’est aussi des nou- veautés comme l’aquabiking (le princi- pe est de pédaler sur un vélo posé au fond de l’eau). Et puis il y a la zumba, l’activité tendance du moment. “Nous avons programmé un cours pour les familles, où les parents et les enfants par- ticipent ensemble à la même séance de zumba” précise Laurent Clamaron. Au total, tous genres confondus, le club organise chaque semaine 90 cours col-

lectifs. Les nouveaux venus peuvent demander un accompagnement per- sonnalisé le temps de comprendre les motivations, de définir des objectifs et de se familiariser avec les appareils. En tout cas, il y a de quoi transpirer, et se désaltérer au “bar performance” où il n’est possible de consommer que des pro- duits diététiques évidemment ! Et cela pour 49 euros par mois sans engage- ment de durée ! “Depuis le départ, notre pari est d’apporter une prestation haut de gamme à un tarif low-cost .” Mais à côté des salles de sport, Laurent et Gérald Clamaron ont tout prévu pour que leurs visiteurs se détendent puis-

qu’un espace bien-être a été aménagé avec spa et salle de soins. “Beaucoup de gens assimilent le sport au stress, alors que cela doit être un plaisir. Nous vou- lons que nos adhérents se sentent bien en venant ici.” Au total, Wellness Sport Club emploie une vingtaine d’intervenants “qui sont là pour faire faire du sport aux gens. On a toujours une clientèle de fitness. Mais on accompagne aussi d’autres personnes qui viennent d’autres sports, qui cher- chent des compléments, qui ont des pro- blèmes de dos, qui veulent se remettre en forme.” Avis aux amateurs.

re, le tout pour “créer un univers dédié à la santé, au bien-être et à la minceur” annonce Laurent Clama- ron. Le chantier touche à sa fin. Finalement, le club n’aura fermé ses portes que deux mois.Aujourd’hui, les amateurs de sport urbain ont repris leurs habitudes, à la différence que le parc d’appareils a été renouve- lé. Le high-tech est à tous les étages. Les tapis de cour- se par exemple sont équi-

“Une prestation haut de gamme.”

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