La Presse Bisontine 127 - Décembre 2011

DOSSIER

La Presse Bisontine n° 127 - Décembre 2011

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G.P.S.

CONSÉQUENCE Les clients des taxis face à un surcoût Taxi : quand le compteur tourne… Dans les bouchons, l’usager paye le temps d’attente. Ce barème est fixé par la préfecture.

La technique hors-service pendant les travaux Le G.P.S., la fausse bonne idée pendant les travaux Communiquer les travaux aux

L e Bisontin connaît bien sa ville. Se “paumer” pour rejoindre Cha- mars depuis Valentin, c’est du domaine de l’inconcevable. Mais mettez-vous à la place du pauvre com- mercial qui débarque dans la capitale régionale pour la seconde fois de sa vie, et qui tente, coûte que coûte, de retrou- ver son resto préféré. Son G.P.S. le sociétés actualisant les G.P.S. serait trop coûteux pour la Ville de Besançon, qui préfère les bons vieux panneaux.

conduira à l’adresse indiquée… en vou- lant le faire passer par des voies deve- nues “barrées” et donc impraticables. L’engin n’est pas censé savoir que l’on construit une route pour le futur tram- way. C’est la mésaventure qui est arrivée à un professionnel de la vente. Depuis l’espace commercial Valentin, il a mis dix minutes de plus que l’itinéraire pré- vu avant de rejoindre un hôtel, situé à Besançon. Problème, la rue dudit hôtel, de Trey pour ne pas la nommer, est bar- rée dans un sens (jusqu’à décembre),

l’obligeant à faire marche arrière. D’un point de vue technique, la Ville de Besançon aurait la possibilité d’adresser sa communication des travaux afin que les sociétés de G.P.S. l’indiquent en temps réel sur l’écran de leurs clients. Problème, le coût est trop élevé com- paré aux retombées. Qui plus est, tous les utilisateurs n’utilisent pas de ver- sions réactualisées de leur système de navigation. Ainsi, Besançon préfère uti- liser les panneaux de déviation. Elle informe également ses usagers par l’intermédiaire de presse ou la radio en envoyant chaque début de semaine son “info-travaux”. Chaque matin sur ses ondes, France Bleu Besançon réalise des points trafic grâce à des usagers informant en temps réel des difficultés de circulation. Les bouchons côte de Morre ou voie des Mercureaux revien- nent souvent. Les conducteurs de bus et les usagers font également dans l’adaptation. Exemple rue Tristan-Bernard : les lignes 7 Campus et C Saint-Claude emprun- tent un nouvel itinéraire depuis le 7 novembre pour desservir le secteur du chemin du Vernois et une partie de la rue de Belfort. Les horaires de pas- sage de Bregille à Duet se font 6 à 7 minutes plus tôt. Les horaires des autres stations restent inchangés. Pour arriver à bon port, mieux vaut se renseigner avant de décoller. E.Ch.

M artial Porcherot repré- sente les 44 taxis de Besançon. Comme ses collègues, il compose avec les difficultés de circula- tion à Besançon et dans le Grand Besançon. Et comme ses col- lègues, il lui arrive de devoir répondre à des clients mécon- tents de voir le compteur tour- ner alors que la voiture est blo- quée. Pour rejoindre Planoise depuis la gare Viotte, il a mis 35 minutes, soit le double du temps habituel, en raison des

taxi est en effet déterminé par le compteur horokilométrique (taximètre) qui équipe obliga- toirement chaque taxi. Pour le Doubs, c’est la préfec- ture qui fixe le barème. Le prin- cipe de fonctionnement du taxi- mètre est identique à tous les taxis mais selon qu’il s’agit des taxis parisiens ou des taxis de province, l’application des termes kilométriques et horaires diffè- re. Pour le Doubs, les tarifs varient selon si la course est effectuée en semaine, le week-end ou la nuit. Lors de la prise en char- ge, le tarif est de 2,10 euros, puis 0,80 euro du kilomètre pour une course aller et retour en semai- ne en journée, et de 2,24 euros pour une course aller simple de nuit les dimanches et jours fériés. Le surcoût de l’attente est selon les professionnels assez faible car les bouchons à Besançon ne coincent pas l’usager de longues minutes. Pour une course allant de 10 à 15 euros, le surplus est au maximum de 2 à 3 euros. Quand même.

travaux devant Micropolis coïnci- dant avec une grande manifesta- tion dans ce sec- teur. Forcément, l’usager a payé un peu plus. “Une fois que le compteur est enclenché, on ne peut pas l’arrêter. C’est réglementé” explique le prési- dent des taxis Bisontins. Le prix d’une course en

Un léger surcoût.

Le G.P.S. n’est pas toujours une arme redoutable.

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