La Presse Bisontine 127 - Décembre 2011

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 127 - Décembre 2011

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CRÉATION Saint-Ferjeux La beauté dans une roulotte Reconversion en cours pour cette éducatrice sportive qui enseigne la natation. Elle a créé l’institut Bohème, aménagée dans une roulotte installée dans son jardin. Séduisant.

Myriam Galland, à la tête de ce salon d’esthétique

aménagé dans une roulotte.

“M erci Myriam, encore une fois, c’était génial…” Lamine reposée, la cliente ouvre le rideau qui sépare le salon de la petite sal- le d’attente et descend les trois marches de la roulotte… Bien- venue à l’institut Bohème, le centre d’esthétique sans doute le plus original de toute la région. À l’initiative de ce concept, il y a MyriamGalland.L’idée originale d’installer son institut dans une roulotte, c’est son mari qui l’a eue en feuilletant un magazine dédié aux constructions-bois. Devant leur domicile de la rue duDocteur-Mouras à Saint-Fer- jeux trône désormais cettemagni- fique roulotte aménagée en salon de beauté. Original, et pour le moins séduisant. Le premier métier de Myriam Galland n’est pourtant pas celui- ci. Elle est éducatrice sportive, maître-nageur à la piscine Lafayette. “Je suis en phase de reconversion explique la jeune

L’institut Bohème – 7 B, rue du Docteur-Mouras à Besançon Rens. au 06 32 93 69 89 ou 03 81 52 26 10

investissement de quelque 50 000 euros. “Les banquesm’ont suivie, elles ont sans doute aussi été rassurées par le fait que j’avais encore mon métier de fonction- naire à la ville.” Avec sa nouvel- le activité,elle fait désormais par- tie de la grande famille des artisans français, inscrite à la chambre de Métiers du Doubs. Le démarrage de l’institut Bohè- me s’est fait en douceur, sans publiciténi tapage.Pour l’instant, c’est le bouche à oreille qui est sa meilleure arme.MyriamGalland propose toute la palette des soins esthétiques, du maquillage à l’épilation en passant par la pose d’ongles.Sa clientèle vient de tous horizons, de Besançonmais aus- si des communes de la périphé- rie, sans doute séduites par ce concept inédit, à la fois intime et coquet, bucolique et chaleureux, et par le sourire de l’esthéticienne qui ne reçoit que sur rendez-vous afin de pouvoir jongler aumieux avec son double agenda. J.-F.H.

femme. J’ai suivi une formation en pose d’ongles à Besançon et passé un C.A.P. d’esthéticienne à Mulhouse. Je reste salariée de la ville à 60%et esthéticienne le res- te du temps. Ce cumul d’activité est provisoire, il doit durer au maximumtrois ans et à l’issue de cette période, je compte exercer monmétierd’esthéticienneà temps plein.” L’envie de passer à autre chose, même si son métier à la ville lui plaît, de faire ce “métier- passion” comme elle le définit elle-même, ont poussé Myriam Galland à se lancer dans ce pro- jet. Pour l’instant, elle partage donc ses semaines entre les deux professions, passant du maillot de bain à la tenue d’esthéticienne selon les jours. La roulotte, sur mesure, a été commandée et fabriquée dans la région lyonnaise, livrée et ins- tallée sur le terrain familial en mars dernier. C’est à ce jour le seul institut de beauté de Fran- ce aménagé dans une roulotte. Pour Myriam Galland, c’est un

Les perles du conseil

Petit florilège des phrases-

cultesdes élus bisontins

Conseil municipal du 10 novembre 2011

Pascal Bonnet au sujet des micros et des boutons de déclenchement dans la nouvelle salle du conseil récemment rénovée : “Je vois que vous distinguez apparemment mieux le rouge que le vert”, allusion aux difficultés d'accord entre P.S. et les Verts sur le plan national. Mireille Péquignot au sujet de la rénovation de la salle du conseil : “Je tiens à vous féliciter pour les économies réalisées pour ces travaux qui ont coûté 433 000 euros au lieu des 600 000 prévus. Mais je ne peux m'empêcher d'exprimer un sentiment de gêne avec toutes ces dépenses, face à la souffrance de tant de familles.” Pascal Bonnet, au sujet de la campagne de communication lancée par la Région et à laquelle la Ville participe, autour de l'arrivée de la L.G.V. : “Cette campagne me paraît coûteuse et j'ai des doutes sur la pertinence de cette campagne. Je ne sais pas quelle impression auront les gens quand ils apprendront que Besançon est la ville des T.I.C. et des puces.” À Mireille Péquignot qui critiquait encore les dépenses de Besançon en matière de communication : “Quand je vois que 40 journalistes de France Inter étaient à Besançon aujourd'hui et l'image qu'ils ont désormais de la ville, c'est ça qui est important.” Pascal Bonnet au sujet des nouvelles dénominations de voies sur Besançon : “Ce serait judicieux aussi de donner un jour un nom de rue au Professeur Leconte Des Floris qui a contribué à créer de nombreux services au C.H.U.” Réponse du maire : “On ne pas donner des noms de rues à tous les anciens médecins de Besançon !” Et ironique : “Peut-être d'ailleurs qu’un jour il y aura une rue Pascal Bonnet ?” Michel Omouri : “Je suis content qu'on prenne enfin en compte la problématique du commerce à Cassin. Je pense que c'est en partie grâce à l'opposition.” Réponse sèche du maire : “Heureusement que le culot ne tue pas, vous ne seriez plus en vie M. Omouri. Nous avons pris en main ce dossier avant même que vous soyez élu.” Philippe Gonon sur les déficits du restaurant d'entreprise de la place Cassin : “La ville a-t-elle l'obligation de couvrir les déficits du restaurant d'entreprise de Cassin ? Est-ce que l'initiative privée n'est pas capable de générer une activité pour remplacer une gestion qui ne fait que des déficits ? Quand nous sommes à 7,5 millions de déficit, ce n'est plus une boutade.” Michel Omouri, sur le 6, rue de la Madeleine : “Comment expliquez-vous que vous ayez l'intention de faire venir Carrefour- Market, une grande enseigne nationale, à Battant ? Les petits commerces vont apprécier… Est-ce que Carrefour-Market va vraiment s'installer sur Battant ? Attention j'ai des informations !” (rires de la salle). Après la réponse du maire qui traite de “grotesque” les arguments de M. Omouri, Franck Monneur enchérit : “M. Omouri, on ne vous a pas beaucoup entendu quand le président de l'Union des commerçants a vendu sa librairie à la grande distribution alors que depuis des années il se faisait le chantre du petit commerce.” Pascal Bonnet : “Je ne pense pas qu'on puisse attaquer le président des commerçants dans cette salle alors qu’il a tout fait pour pérenniser son entreprise familiale.” Jean Rosselot au sujet de l'étude prospective Besançon 2030 lancée par la Ville : “C'est bien que la Ville décide de lever le nez et regarde de temps en temps plus loin que le bout de son nez. Mais ce dont on a besoin aujourd'hui, ce n'est pas de prospective mais de perspectives.”

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