La Presse Bisontine 126 - Novembre 2011

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 126 - Novembre 2011

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MARNAY

1/3 du chiffre d’affaires réinvesti La céramique, le matériau d’avenir pour IMI

U siner, beaucoup d’entreprises savent fai- re. Mais l’usinage com- plexe et l’injection à base de céramique, c’est un tout autre métier. La société Hardex, créée par le regroupement de Har- dex Saint-Vit et de l’atelier d’usinage de matériaux durs de chez Cheval, s’en est fait une spécialité.Antoine Gérard, le directeur général du grou- pe IMI ne s’en cache pas : “La céramique est aujourd’hui notre grand sujet. Nous investissons plus d’1/3 du chiffre d’affaires de Hardex dans son dévelop- En créant en 2006 la société Hardex à Marnay, le groupe IMI mise sur un matériau, la céra- mique, très promet- teur. L’entreprise compte déjà trente personnes.

Antoine Gérard, directeur

général du groupe IMI, sur le site Hardex à Marnay.

pement” note-t-il. Les ambi- tions sont grandes pour Har- dex dont le site deMarnay créé en 2006 est dirigé par Olivier Sylvestre. La céramique se situe entre l’acier et l’or sur le plan du prix. Il faut dire que la matière ne se dompte pas si facilement. “Le cycle le plus

Avec la céramique, qui inter- vient également dans les implants dentaires, Hardex espère aussi repousser les fron- tières et conquérir un marché à l’export, autre que la Suis- se, un marché que le groupe estime “très prometteur.” J.-F.H.

court de polissage pour une pièce est de trois jours, c’est dix fois plus long que pour l’acier” illustre Olivier Sylvestre. L’horlogerie est ici encore un grand marché potentiel pour Hardex. “Notre savoir-faire est passé de la céramique tech- nique à la céramique de décor.”

IMI a également un pied en Suisse avec le site IMI Swiss au Locle qui emploie une trentaine de salariés. Le site, spécialisé dans les cadrans de montres haut de gamme, est dirigé par Salvatore Iuorio.

81 rue de Vesoul • Besançon

Du 22 juin au 26 juillet 2011 SOLDES

B a g a g e s , m a r o q u i n e r i e , s a c s , a c c e s s o i r e s . . .