La Presse Bisontine 126 - Novembre 2011

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 30

La Presse Bisontine n° 126 - Novembre 2011

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Internet : un Bisontin “pirate” le site de Belfort

L a toile, un labyrinthe. Certains en connaissent ses moindres recoins comme ce Bisontin qui a redirigé à son compte le nou- veau site Internet de la Ville de Belfort inauguré début octobre. Il a effectué une “redirection” - humo- ristique - de “villebelfort.fr” vers “besancon.fr”. Sur le net, les Bel- fortains… sont devenus Bisontins. Lʼauteur explique son geste.

La Presse Bisontine : Comment avez-vous réussi à “cybersquatter” le nom de domai- ne de la ville de Belfort ? Nicolas Guillaume (consultant bisontin spécialiste des systèmes d’information, médias numériques et stratégie de com- munication digitale) : Ce n’est pas un acte de cybers- quatting mais de “typosquatting”. Le bruit courait dans la nanosphè- re que la ville de Belfort lançait un nouveau site. Je me suis aperçu que la collectivité avait déposé des noms de domaine qui ne comportaient pas de tiret, c’est-à-dire “villebel- fort.fr” mais aussi “villebelfort.com”, “villebelfort.net”… J’ai alors dépo- sé le nom “villebelfort.fr”, les autres étant toujours disponibles à ce jour. N.G. : J’ai voulu démontrer qu’il ne faut pas négliger son image de marque sur le net, j’ai effectué une redirection - humoristique - de “vil- lebelfort.fr” vers “besancon.fr”. Un individu malveillant aurait pu confi- gurer le nom de domaine de telle L.P.B. : Un individu malveillant aurait pu créer le trouble à Belfort ?

façon à rediriger les internautes vers un site douteux, à vocation publici- taire ou même vers le site original tout en paramétrant le nom de domai- ne de telle façon à recevoir tous les messages électroniques (cela s’appelle un “catch-all”) créant alors un réel problème de sécurité. L.P.B. : Déposer une adresse Internet est- il complexe et coûteux ? N.G. : Déposer un nom de domaine prend entre 3 et 10 minutes. Cela m’a coûté 8 euros, qu’il convient de renouveler chaque année. N.G. : Àma connaissance, les services de la ville et de l’agglomération bison- tine ont pris les devants en déposant depuis de nombreuses années une liste de noms de domaines en com- plément des principaux “besancon.fr” et “grandbesancon.fr” pour se pré- munir contre un éventuel détourne- ment malveillant. Rens.: contact@theitcircle.net L.P.B. : Le site de la ville de Besançon est- il mieux sécurisé ?

Emploi : l’Aire Urbaine prend le pas sur Besançon E n mai 2010, La Presse Bisontine com- parait la zone économique de Besan- çon à celle de l’Aire urbaine Belfort-

te en particulier de la concentration des emplois dans les grandes agglomérations, de l’allongement des déplacements domi- cile-travail et de l’amenuisement de l’appareil productif de certaines zones. Le nombre de zones d’emploi en France métropoli- taine passe ainsi de 348 à 304. Outre cette nouvelle influence économique, l’I.N.S.E.E. publie la nouvelle délimitation des aires urbaines, qui reflètent l’influence des villes sur le territoire. Cette étude sur les bassins de vie répond à plusieurs inter- rogations. Comment les aires urbaines modifient-elles la structuration du territoi- re : en continuant à s’étendre ou en se densifiant ? Quel est le comportement des villes franc-comtoises et quel est leur impact sur l’organisation du territoire de notre région. Les évolutions régionales sont-elles dans la lignée de celles obser- vées au plan national ?

(1) : Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques. (2) : Institut national de la statistique et des études économiques Population du bassin de Besançon : 251 800 et 110 627 emplois. I.N.S.E.E. 2 008 Montbéliard : 194 700 habitants et 77 715 emplois Belfort : 138 900 habitants et 54 483 emplois Total : Besançon : 110 627 emplois, Aire urbaine 132 198

Montbéliard. D’après une étude pilotée par laD.A.R.E.S. (1) et l’I.N.S.E.E. (2), onapprend que l’Aire urbaine devient prédominante en termede zoned’emploi par rapport au bas- sin bisontin. Ainsi Besançon comptabilise 110 627 emplois et 132 198 pour l’Aire urbaine (chiffre du recensement de 2009). Bref, c’est la confirmation d’une idée selon laquelle le Nord Franche-Comté a com- blé une grande partie de son retard, se payant même le luxe de prendre le pas sur la capitale régionale en terme d’attractivité économique. Politiquement, cette annonce n’est pas sans conséquence. Établies pour la première fois en 1983- 1984, les zones d’emploi n’avaient été révisées qu’à la marge depuis près d’une vingtaine d’années. Le résultat tient comp-

Fontain, racines et histoire du village et de ses habitants

176 pages d’Histoire et d’histoires, avec des photos couleurs, un maillon intergéné- rationnel pour relier les anciens de Fontain qui ont construit ce village et toutes celles et ceux qui l’habitent aujourd’hui ou qui s’y intéressent de près ou de loin. Le Centre d’entraide généa- logique de Franche-Comté (C.E.G.F.C.), en partenariat avec la commune de Fontain, orga- nise les journées généalogiques les 5 et 6 novembre sur le thè- me de “A la recherche de nos racines”. À cette occasion il édi- te un ouvrage intitulé “Fontain, racines et histoire du village et de ses habitants”. Une grande partie de l’arbre généalogique de l’auteur, Daniel Foltête, a pris racines au hameau de La Forêt, sur la commune de Fontain, avec Antoine Foltête, époux de Françoise Pasteur qui achète une ferme au Signet où se succéderont Jean Simon qui épouse Aimable Trouttet, puis Jules, marié avec Marie Toitot, Joseph qui a été maire de Fon- tain et marié avec Marie Guidet, et enfin Charles qui y est né en 1906 époux de Suzanne Côte, les parents de Daniel Foltête. Mais le lien de cette chaîne invo- lontairement rompu par sa nais- sance à Besançon, le pousse à chercher et à retrouver les racines et l’histoire du village avec ses hameaux ainsi que la vie et le passé de ses habitants qu’il n’avait pas connu. Les travaux de l’auteur, débutés en solitai- re en 1972, ont d’abord consis- té à rechercher ses ancêtres et leur nombreuses descendance. Mais, comprenant assez vite

que ses ancêtres étaient aussi ceux de beaucoup d’autres per- sonnes, la nécessité de travailler en commun pour partager et échanger les découvertes de chacun devenait évidente. L’association Centre d’entraide généalogique de Franche Com- té (C.E.G.F.C.), dont Daniel Fol- tête a été un des fondateurs, est créée en 1981. Ses recherches s’étoffent et se développent au fil des ans vers de nouveaux objectifs : quelle descendance multiple ces ancêtres ont-ils eu, où et com-

ment vivaient-ils, que faisaient- ils, quel était leur environne- ment…Les textes, notes, docu- ments et photos glanés ici et là s’accumulent et il devient néces- saire de laisser une trace en écri- vant un recueil. La section de Besançon du C.E.G.F.C. publie une partie de ces recueils dans “Fontain, racines et histoire du village et de ses habitants” à l’occasion des journées généalogiques qu’elle organise les 5 et 6 novembre à Fontain en par- tenariat avec la commune.

L’ouvrage signé Daniel Foltête sera présenté officiellement les 5 et 6 novembre. Renseignements au 03 81 52 22 37.

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