La Presse Bisontine 126 - Novembre 2011

26 DOSSIER

La Presse Bisontine n° 126 - Novembre 2011

ÉVOLUTION Bregille dévisse Les prix quartier par quartier

Ce qui fait l’attrac- tivité d’un quartier, c’est aussi la pré- sence de com-

merces, une carence dont

souffre le quartier de Bregille selon plusieurs experts. Le centre est toujours en tête de ce classement.

BESANÇON 1 925 euros par m 2 Battant, un tantinet bobo Les prix au mètre carré ont progressé de 10,8 %. Battant joue désormais au coude à coude avec la Boucle. Un constat à nuancer.

Q ui l’aurait cru ? L’étude du marché de l’immobilier rendue par les notaires indique que le quartier Battant est celui où le prix médian au mètre carré progresse le plus de Besançon pour s’établir à 1 925 euros. La hausse sur ce secteur est de 10,8 %, alors qu’à l’opposé Bregille enregistre une baisse de 10 %. Battant joue désormais au coude à coude avec l’intérieur de la Boucle où le prix médian est de 1 984 euros, après une légère augmentation de 1,8 %.

ments qui ont gardé leur authenticité avec leurs boiseries anciennes. Si le haut de Battant est prisé par les puristes de l’habitat ancien, le bas du quartier sou- vent squatté par des S.D.F. “refroidit encore beaucoup d’acquéreurs” note un agent immo- bilier bisontin. L’autre élément qui vient nuancer le calcul de ce prix est le volume des transactions qui s’effectue sur le quartier. Il est inférieur à celui de la Boucle par exemple. “Par ailleurs, à Battant nous sommes sur des petites surfaces de 20 à 80 mètres carrés” poursuit le cabinet Seiler. Le prix au mètre carré est plus élevé que sur des grandes sur- faces (de 100 à 200 mètres carrés) comme on en trouve dans le centre, ce qui fait monter la moyenne de Battant. “C’est le cas aussi pour Bregille où ce sont de grands biens qui se vendent certes chers, mais avec forcément un prix au mètre carré plus bas.” Pour les spécialistes de l’immobilier, les chiffres avancés par l’étude des notaires sont donc à nuancer. En revanche, ils servent de réfé- rence pour établir des comparatifs d’une vil- le à l’autre.

PUBLI-INFO

Réforme des plus-values : Square Habitat à votre écoute

Pour beaucoup d’observateurs du marché de l’immobilier, Battant est même devenu un tantinet “bobo”. “On a vu le changement depuis 2005. Ce quartier est investi par une population qui n’a rien à voir avec l’image que l’on se fait parfois de ce secteur” obser- ve le cabinet Seiler, le plus ancien de Besançon. Cette clientèle avertie viendrait chercher ce qu’elle ne trouve pratiquement plus dans la Boucle à savoir des apparte-

Un changement depuis 2005.

S i vous avez une résidence secondaire ou un bien locatif, que vous souhaitez vous en séparer, c’est peut-être le moment de le faire. Après le 1 er février 2012, la réglemen- tation sur les plus-values va sensiblement évo- luer. Jusqu’à présent, au bout de quinze années, le bien n’était plus soumis à imposition. Avec la nouvelle loi, il faudra attendre le délai de trente ans pour exonérer le bien immobilier de toute imposition. La future règle est la suivante : 2 % d’abatte- ment pour chaque année de détention du bien au-delà de la cinquième (entre 6 et 17 ans de détention du bien), 4 % pour chaque année de détention au-delà de la dix-septième (entre 18 et 24 ans) et 8 % pour chaque année de déten- tion au-delà de la vingt-quatrième année (entre 25 et 30). Ce n’est donc qu’au bout de trente ans que la plus-value réalisée sur la vente du bien sera totalement exonérée d’impôt. “Beau- coup de nos clients attendaient la quinzième année pour vendre leur résidence secondaire ou leur bien locatif. Il faut désormais qu’ils atten- dent quinze ans de plus pour être totalement exonéré” résume Frédéric Vermot, directeur de l’agence Square Habitat de Besançon. Prenons l’exemple d’un bien acheté 100 000 euros et revendu 200 000 euros au bout de quinze ans. Avant la réforme, le propriétaire ne payait aucu- ne taxe sur les 100 000 euros de plus-value. Avec la réforme, si le bien est vendu au bout de d’abattement entreront en vigueur au 1 er février prochain. Ce qu’il faut savoir. Le législateur a annoncé une réforme en profondeur de l’imposition sur les plus-values. Les nouvelles règles

Frédéric Vermot, directeur de l’agence Square Habitat Besançon. i t, ir t r l’ r it t nçon.

quinze ans de possession, la taxe sur la plus- value atteindra les 26 000 euros. Résultat, c’est désormais l’attentisme qui pré- domine actuellement chez les propriétaires. Avec la baisse des avantages fiscaux liée à la réforme de la loi Scellier, c’est donc un deuxiè- me coup dur pour l’immobilier. Alors que fai- re ? “Lorsque le bien est la propriété de la per- sonne depuis douze ou treize ans, autant le vendre maintenant, avant l’entrée en vigueur de la réfor- me” suggère Frédéric Vermot qui ajoute : “Si le bien constitue un patrimoine personnel, on conseille à nos clients de le garder. Si c’est un achat destiné au locatif pur, on incitera à vendre tout de suite dès lors que le bien n’est pas sou- mis à un régime spécifique style De Robien ou Scellier.” Pour toute question relative à cette réforme qui suscite beaucoup d’interrogations, Square Habi- tat propose à ses clients une étude approfondie et gratuite de chaque situation personnelle.

agence de BESANÇON 26, rue de la République - Tél. 03 81 50 40 00 squarehabitatbesançon@squarehabitat.fr

Battant est prisé par les puristes de l’immobilier ancien.

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