La Presse Bisontine 126 - Novembre 2011

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 126 - Novembre 2011

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EN BREF

PATRIMOINE

Fréquentation de la Citadelle

La barre des 250 000 visiteurs devrait être atteinte Comparée à 2010, la fréquentation de la Citadelle est largement en hausse cette année. Les visiteurs sont principalement des Francs-Comtois. Ils se déplacent pour le zoo et le musée de la Résistance plus que pour le label Unesco. Le label Unesco est le fil rouge à toutes les activités de la Citadelle.

Musique Réédition par le pianiste local de renommée internationale Guillaume Coppola du C.D. Franz Liszt “un portrait”, chez Éloquentia à l’occasion du bicentenaire de la naissance du compositeur. Après les récompenses obtenues en 2009 (Diapason d’Or Découverte, ffff Télérama, Sélection le Monde Meilleurs C.D. de l’année, Coup de cœur Académie Charles Cros), il a reçu pour cette réédition le label officiel de l’Année Liszt. Disque disponible dès le 27 octobre. www.guillaumecoppola. com Marché Marché de producteurs locaux à Dannemarie- sur-Crète le samedi 19 novembre de 9 heures à 13 heures Ce marché est couvert en cas de mauvais temps. Un repas est organisé à partir de

2 011 sera un bon cru pour la Citadelle. La fréquen- tation est en hausse par rapport à une année 2010 en demi-teinte avec ses 233 153 visiteurs, mais qui a été per- turbée par le changement du mode de gestion de l’édifice désormais effectif. La Citadel- le est passée d’une S.E.M. (socié- té d’économie mixte) à une régie autonome personnalisée. “À période égale, nous enregistrons déjà une progression de l’ordre de 15 000 entrées. Nous devrions terminer l’année à 250 000 entrées payantes. C’est mieux que nos prévisions” observe Phi- lippe Mathieu, le directeur du site. L’accent a été mis sur la communication et les anima- tions pour attirer le public. Des choix qui portent leurs fruits. Difficile de parler de fréquen- tation du lieu sans se deman- der dans quelle proportion elle est liée au label Unesco. Cette distinction attire certes des visi- teurs qui font le déplacement

pour découvrir la forteresse de Vauban, mais ils ne sont pas une majorité. “La part des tou- ristes étrangers augmente, com- me celle des touristes français extérieurs à la région. Cette évo- lution est liée directement à l’Unesco” précise Philippe Mathieu. En revanche, le label n’est pas la motivation premiè- re des Franc-Comtois qui consti- tuent le gros de la fréquenta- tion (48,8 % en 2010 dont 20,3 % de Bisontins). “Plus de la moi- tié des visiteurs de la Citadelle viennent pour le contenu et pas

travail de fond vient d’être enga- gé pour le faire évoluer. Par conséquent, concentrer tous les moyens - de promotion en particulier - sur les fortifica- tions serait prendre le risque de se couper de la clientèle de proximité. “Nous devons avoir une politique pour capter les Francs-Comtois, y compris les scolaires en communicant sur les animations, les nouveautés comme les naissances du zoo. Il ne s’agit pas du tout de mini- miser l’Unesco, il s’agit de le situer à sa juste place. Pour pro- mouvoir Besançon en France et à l’étranger, c’est un élément important. Il est même fonda- mental. Il faut s’en servir pour cela sans oublier le reste.”

Dans son plan stratégique 2011- 2015, les différentes motivations des visiteurs ont été différen- ciées afin que les attentes des publics puissent être prises en considération. Finalement, le label Unesco est le fil rouge qui donne de la cohérence à l’axe de développement de la Cita- delle. “Le premier principe de l’Unesco est de préserver le site. C’est fait. Je rappelle que le pro- jet de restauration de la Cita- delle, c’est 10 millions d’euros sur 7 ans. L’autre objectif est de construire la paix. C’est tout le sens du musée de la Résistance et de la déportation. Ajoutons encore la notion de préserver la biodiversité. C’est encore le cas avec le zoo. Il y a enfin la diver-

sité culturelle, notre program- mation est faite en ce sens. L’Unesco est donc un label beau- coup plus large pour la Cita- delle que la valorisation des for- tifications” insiste Philippe Mathieu. Le dernier grand chan- tier à mener pour faire pro- gresser la fréquentation sera d’améliorer l’accessibilité du site. La C.A.G.B. a engagé une étude en ce sens dont les résul- tats devraient être présentés dans les prochains mois. Plu- sieurs scénarios sont envisagés, dont le téléphérique. La solu- tion aérienne aurait même été proposée pour relier la gareViot- te à la Citadelle en surplom- bant la Boucle. Intéressant, coû- teux, et finalement improbable.

pour le conte- nant” observe le directeur. On se déplace donc pour le zoo, lieu de promenade apprécié de la population loca- le, ou encore pour le musée de la Résistance et de la déportation pour lequel un

Un téléphérique

12 h 15. Concert L’Orchestre d’Harmonie des

depuis la gare Viotte…

Chaprais se produira en concert au Théâtre Musical de Besançon le samedi 26 novembre à 20 h 30. Entrée libre.

PUBLI-INFORMATION MARC VERNIER, 20 ans d’expérience dans l’immobilier Gérant de l’agence Office Immobilier de Besançon, Marc VERNIER a débuté son activité professionnelle en septembre 1991. Vingt ans après, il a toujours autant de plaisir à conclure des transactions et à aller à la rencontre de ses clients. Portrait d’un passionné, fin connaisseur du monde de l’immobilier.

DES DÉBUTS COMME JEUNE CONSEILLER Après avoir passé un BTS Action com- merciale, Marc Vernier hésitait entre tra- vailler dans l’immobilier ou l’automobile, “deux grands centres d’intérêt, depuis toujours”. L’opportunité s’est finalement présentée d’intégrer le monde de l’immobilier, via l’agence Century 21 de Besançon. “J’y ai débuté le 18 sep- tembre 1991 en tant que jeune conseiller” , se souvient-il.

ASSOCIÉ À MME DEGENÈVE Après dix ans au sein de cette agence, dont la dernière année en tant que res- ponsable, il rencontre son associée, Axelle DEGENEVE. En 2001 ils achè- tent ensemble la société Office Immo- bilier, créé depuis 1975 par Claude REI- CHENBACH son précédent gérant. “Nous effectuons un large panel d’activités immobilières : des transac- tions, des opérations de marchand de biens , de la gestion, de location, et de la vente de programmes d’appartements neufs” , présente Marc Vernier, qui fait aujourd’hui partie du cercle très fermé des quelques agents immobiliers de Besançon à pouvoir justifier d’une tel- le expérience.

UN MÉTIER DE CONTACTS Vingt ans après ses débuts, il affirme avoir, malgré “une importante évolu- tion dans la pratique du métier” , tou- jours autant de plaisir à exercer. Il appré- cie tout particulièrement d’aller à la rencontre des gens. “C’est un métier de contacts et de relations à nouer et à entretenir, explique-t-il, il faut être constamment à l’écoute. C’est très prenant, mais il y a beaucoup de satis- faction à conclure des transactions.” Très attaché au respect du code de déontologie professionnelle, il respecte les attentes de ses clients et tient ses engagements. “Je préfère ne pas fai- re une affaire que de mal la faire” , affir- me-t-il.

DIX EMPLOYÉS L’immobilier est un secteur d’activité très vaste, incluant un ensemble de métiers : agent, promoteur, gestionnai- re, syndic, lotisseur, constructeur, mar- chand de biens, etc. Marc Vernier les connaît bien, lui qui a été président de la Bourse du Logement de la FNAIM (ex-Service Inter Agences) durant six ans, de 2002 à 2008. Il aime aussi trans-

mettre toute son expérience à ses col- lègues. Ils sont actuellement dix à tra- vailler à l’ Office Immobilier, une des agences les plus réputées de l’agglomération bisontine, « avec un taux de satisfaction rarement atteint dans cette profession ». De quoi le moti- ver et le pousser à continuer d’exercer de longues années encore.

TRANSACTION - GESTION - MARCHAND DE BIENS Office Immobilier 92, rue des Granges à Besançon - 03 81 82 08 12 www.office-immo.fr

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