La Presse Bisontine 124 - Septembre 2011
A g e n d a
La Presse Bisontine n° 124 - Septembre 2011
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BESANÇON - DU 23 AU 25 SEPTEMBRE
“Les Mots Doubs figurent parmi les salons les plus réputés de France”
Directrice de la communication au Conseil général du Doubs, Christine Bresson présente l’édition 2011 du salon du livre Les Mots Doubs qui fête ses dix ans. Ce rendez-vous littéraire a pour marraine Paule Constant.
choix, tout en permettant à un premier auteur d’être promu. Cette année, 70 auteurs régio- naux seront présents. L.P.B. : Combien de visiteurs accueillent le salon, dont l’entrée est gratuite, pen- dant trois jours ? C.B. : Depuis trois ans, le salon draine environ 30 000 visiteurs à chaque fois. Dans sa configu- ration, nous aurions des diffi- cultés à en accueillir davantage. C’est un rendez-vous attendu. Selon notre enquête réalisée sur les Mots Doubs, 70 % des gens reviennent. L.P.B. : Quelle est la recette de la réus- site ? C.B. : La réussite tient essentiel- lement à la qualité du plateau d’auteurs reconnus. La présen- ce du prix Goncourt donne un label à ce salon. Les Mots Doubs, c’est aussi l’occasion pour nous de faire découvrir des auteurs moins connus mais qui ont un potentiel. C’est le cas par exemple de David Foenkinos qui a parti- cipé à la plupart des éditions. Cet auteur est en progression
te depuis une trentaine d’années et qui draine 130 000 visiteurs. Mais en dix ans, nous avons rejoint des salons comme celui de Saint-Étienne, Toulon ou Bri- ve qui ont l’ancienneté de celui de Nancy. L.P.B. : Entendez-vous donner davan- tage de place à la bande dessinée ? C.B. : Nous avons un stand B.D. Mais le positionnement des Mots Doubs est d’être un salon de ren- trée littéraire. Pour cela, il ne deviendra jamais un salon de la bande dessinée. Nous propose- rons toutefois une exposition Black et Mortimer. L.P.B. : En revanche, le salon fait tou- jours une large place aux auteurs régio- naux ? C.B. : Nous sommes très sollici- tés par les auteurs régionaux qui demandent à participer à ce salon. Nous leur accordons une gran- de importance, y compris aux auteurs auto-édités. Mais nous ne pouvons pas les accueillir tous. Toute la difficulté pour nous est de juger de la qualité littéraire de chaque auteur pour faire notre
L La Presse Bisontine : Le salon du livre “Les Mots Doubs” a dix ans cette année. Allez-vous fêter cet anniversaire ? Christine Bresson : Oui, nous allons le fêter. Nous attendons la venue de sept parrains des précédentes éditions, dont Yann Queffélec, Didier Van Cauwelaert et Daniel Picouly. La nouveauté, ce sont aussi les quatre cafés littéraires organisés à la Brasserie du Com- merce à Besançon à 19 heures, en amont de la manifestation. Le premier a déjà eu lieu. Il avait pour invité Richard Bohringer. Le second est prévu le 1 er septembre en présence de Daniel Picouly, Franz-Olivier Giesbert le 8 septembre et Vla- dimir Fedorovski le 22 septembre. Le café littéraire est l’occasion d’offrir un temps de rencontre avec ces auteurs. Nous allons
proposer, durant ce salon, des thématiques autour de Gustave Courbet, et de la gastronomie avec des auteurs qui se rappor- tent à cette thématique. L.P.B. : Le programme n’est pas tota- lement arrêté. Mais on imagine qu’il y aura cette année encore un très beau plateau d’auteurs, très ouvert ?
L.P.B. : Le parrain de cette dixième édi- tion est une marraine. Il s’agit de Pau- le Constant. Pourquoi ce choix ? C.B. : Nous avons toujours eu à cœur que ce salon soit parrainé par un prix littéraire. Jusqu’à présent, on a accueilli des prix Goncourt mais jamais de fem- me. Pour les dix ans, nous nous sommes dit qu’il serait opportun d’avoir une marraine. Paule Constant est en plus prix Gon- court et présidente du prix Fémi- na. L.P.B. : En dix ans, ce salon a acquis une certaine notoriété. Comment se situe-t-il par rapport à d’autres salons français ? C.B. : Les Mots Doubs figurent désormais parmi les six ou sept salons les plus réputés en Fran- ce. Il y a de très grands salons comme celui de Nancy qui exis-
C.B. : Nous atten- dons 200 à 250 auteurs parmi lesquels ceux évoqués précé- demment ainsi que des person- nalités comme Gonzague Saint- Bris, Michel Quint, Isabelle Alonso ou enco- re Nelson Mont- fort.
“Sept anciens parrains attendus.”
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