La Presse Bisontine 123 - Juillet-Août 2011

LE CAHIER DES VACANCES

La Presse Bisontine n° 123 - Juillet-août 2011

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Landresse - Dixième édition

La Guerre du son à Landresse Vendredi 22 juillet et samedi 23 juillet 30 euros sur place et 25 euros en prévente pour le vendredi 25 euros et 20 euros pour le samedi Pass 2 jours 35 euros ou 40 euros Petite restauration et buvette, camping, parking www.laguerreduson.com

De la guerre des boutons à la Guerre du son Dans le pays de Pergaud, le festival de la Guerre du son souffle sa dixième bougie lors des soirées du vendredi 22 juillet et du samedi 23 juillet. Mademoiselle K et No one is innocent, entre autres composent la programmation.

À quelques hectomètres de la forêt qui a inspi- ré Louis Pergaud pour le roman La Guerre des boutons, trône la scène, tout en bois de la Guerre du son. Elle sera le théâtre le vendre- di 22 juillet et le samedi 23 juillet d’un festival dont la renommée dépasse désormais celle du petit village de quelques centaines d’âmes. “Pour la dixième édition, on veut faire plaisir au public” décla- re Xavier Lime, bénévole du comité des fêtes de Landresse- Ouvans qui organise les festi- vités. Cela passe évidemment par une programmation de qua- lité. Les festivaliers ne seront pas déçus puisque le vendredi se succéderont sur la scène, au milieu des champs, les punks de Tagada Jones, la rockeuse Mademoiselle K et les inven- tifs Opium du peuple. Ceux-ci ne feront leur entrée qu’après la prestation du groupe issu du tremplin qui a eu lieu, comme chaque année lors du week-end de Pâques. Cette année, l’honneur d’ouvrir les hostilités revient au trio de rock venu du côté de Montbé- liard, Scramjet. Le lendemain, ce sera au tour de Café Ber- trand, qui a déjà joué en pre- mière partie d’AC/DC, de l’artiste reggae de la program- mation 2011 : Nawari, du grou- pe aux multiples influences rock : 7weeks, ainsi que de No one is innocent qui fait pour l’occasion son deuxième pas- sage à Landresse et de La Pha- ze qui oscille entre rock et elec- tro, d’investir la scène. Pour satisfaire les “guerriers”,

Une ambiance électrique sur la scène de Landresse.

Concert au milieu des champs de violettes Belleherbe-La Violette - 5 ème édition

Festi’violette Samedi 13 août

bringue” glisse Antony Chabod en plaisantant. Pour que cela se réalise, les res- ponsables instaurent des tarifs réduits, “tout est à 2 euros et les places sont au même prix depuis plusieurs années” pré- cisent-ils. Le camping est cer- tainement aussi à l’origine de ce sentiment de proximité que dégage ce festival, il sera donc à nouveau installé cette année à la périphérie des installa- tions. Le côté éco’festival est aussi un point que les organi- sateurs ne négligent pas. Un système de verres réutilisables, la présence de différentes pou- belles afin d’opérer un tri des déchets et l’incitation au covoi- turage font de la Guerre du son un événement propre. Encore une caractéristique qui fait le succès de ce festival atypique mais reconnu.

deux D.J.’s, Dead Sexy Inc. et D.J. Kemicalkem animeront les temps morts enmixant les tubes rock les plus connus. Les res- ponsables promettent de belles surprises grâce à cette pro- grammation éclectique. Pour remercier le public de sa fidélité, Antony Chabod, pré- sident du comité des fêtes, comp- te aussi sur ce qui fait l’essence du festival : la convivialité. Depuis dix ans et le premier concert dans un camion, orga- nisé pour renouveler la fête des foins à l’ancienne, le festival reste fidèle à la bonne humeur et à son esprit chaleureux. Orga- nisé par des bénévoles de 7 à plus de 77 ans, l’événement de l’été mobilise tout le village et c’est peut-être cela qui le rend si particulier. Le mot d’ordre des organisateurs est de faire en sorte que la Guerre du son reste “le lieu où on fait la

place centrale de La Violette-Belleherbe Entre 8 et 10 euros pour les plus de 12 ans, gra- tuit pour les enfants

Dans ce petit hameau de Belleherbe, le samedi 13 août, la bonne humeur sera de mise avec un concert pour les petits et les grands. U ne centaine d’habitants pour plus de 300 vaches, le petit hameau de La Violette entre Pierrefontaine- les-Varans et Belleherbe est pourtant le lieu d’un festival qui soufflera le 13 août sa cin- quième bougie. Auparavant, “un méchoui était organisé un dimanche par été, mais le moment de s’en aller venait toujours trop vite” explique Raymond Martin qui se trou- ve à la tête de l’association “la Violette.” C’est donc pour fai- re durer le plaisir que quelques habitants de cette petite loca- lité ont eu l’idée de mettre sur pied un concert le samedi soir. Depuis 2007, une petite tren-

Un festival en plein champ.

Minées et au trio Clara Yuca- tan. Ces trois formations issues de la région se succéderont sur la scène, à la lueur des étoiles, devant un public se laissant tenter par la violettine, “une boisson créée spécialement pour le festival” s’amuse M. Mar- tin. Puis Mad in ska, venant du Jura voisin, montera sur scène pour finir la nuit sur une note festive aux accents cui- vrés et rythmés.

taine de bénévoles, habitant tous, à quelques rares excep- tions, dans le voisinage, se retrouve pour monter scènes et buvettes. Quant à la programmation, cette année et comme lors de chaque édition, la soirée débu- tera par un spectacle en musique pour les enfants. Les Tommy’s seront là pour amu- ser les plus jeunes, puis place aux NIP, au groupe Les Fées

Les Eurockéennes, la valeur sûre Belfort - Les 1 er , 2 et 3 juillet

Du 1 er au 3 juillet, le festival revient à ses fondamentaux avec du vrai rock et quelques nouveautés avec une nouvelle scène sur pilotis. F aut-il encore les présenter ces fameuses “Eurocks” ? Le plus grand festival de l’Est de la France créé il y a 23 ans a acquis ses lettres de noblesse en accueillant des milliers de spectateurs. Jusqu’à 90 000 en trois jours. Cette année, les amateurs de bon son ont ren- dez-vous vendredi 1 er , samedi 2 et dimanche 3 juillet sur la presqu’île du Malsaucy (Terri- toire de Belfort). La nouveauté enmatière de logistique est l’arrivée d’une scène montée sur pilotis avec le plan d’eau comme fond d’écran outre les trois autres scènes. Le contenu musical tient la route : Motörhead, Eurockéennes de Belfort, vendredi 1 er , samedi 2 et dimanche 3 juillet Réservations sur www.eurockéennes.fr ou sur place le jour même (les réservations sont conseillées). Prix : 42 € la journée et 95 € les trois jours

Arcade Fire, Queens of the stone Age, True Live, Moriarty,Wu Lyf, Gaëtan Roussel, Aaron, Kate- rine, The Do, Tryo, pour ne citer qu’eux, enflam- meront le site. Pour les réservations, mieux vaut ne pas traî- ner. Le tarif d’entrée est fixé à 42 euros et le for- fait 3 jours à 95 euros. Les festivaliers peuvent se rendre sur le site via des navettes T.E.R. et dormir au camping où des spectacles seront pro- posés avant et après les concerts. Une vraie ambiance de festival rock !

Le festival rock et électro de plus en plus écolo Métabief - 10 ème du nom

L e rock et l’électro seront très tendance cette année au 10 ème festival de la Paille organisé du 29 au 30 juillet. En tête d’affiche, les joyeux drilles grenoblois de Sin- semilia qui fêteront leurs 20 ans de carrière en 2011. Autre célébrité attendue, Yael Naim, victoire de la musique 2011 qui fera aussi esca- le à Métabief. Toujours d’actualité, les spectacles en off qui participent à l’animation de la station. “On poursuit sur la lancée du développement durable avec les gobelets éco-cup, la décoration à par- tir de matériaux renouvelables. Sans oublier les navettes en calèche entre le site et le cam- ping, la restauration régionale et les formules bus + festival, commercialisées au départ de Dole, Dijon et Besançon” , note Aurélien Bou- veret, l’un des organisateurs.

Festival de la Paille - Métabief 29 au 30 juillet site : www.festivaille.fr

Sous le chapiteau, c’est souvent chaud.

Yael Naim, victoire de la musique 2011.

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