La Presse Bisontine 123 - Juillet-Août 2011

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 123 - Juillet-août 2011

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Besançon-Dijon, c’est aussi la coopération

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. D’autres programmes immobiliers à Besançon et dans le Grand Besançon...

L’ interview accordée dans notre précédente édition par le mai- re de Dijon François Rebsamen a suscité de nombreuses réactions, et en premier lieu celle du maire de Besançon (voir page 20). L’exemple récent du départ de Pomona à Dijon renforce encore les convictions de ceux qui pensent que Dijon dépèce peu à peu Besançon. Mais les rela- tions entre les deux capitales régio- nales ne se traduisent pas que par des rapports de force. La coopéra- tion existe, comme lemartèle d’ailleurs Jean-Louis Fousseret. Par exemple sur le plan médical. Les C.H.U. de Dijon et de Besançon viennent de tirer le premier bilan de l’accord de coopé- ration qu’ils ont signé il y a deux ans. “Deux ans après l’officialisation de la relation entre les deux C.H.U., les projets voient le jour et la coopéra- tion s’amplifie, tout en ayant permis de fédérer les professionnels des deux structures” certifient de concert les deux directions. Les exemples concrets de rapprochement sont nombreux. Exemples. Dans le domai- ne du soin, certaines activités ont pu faire l’objet de conventions de par- tenariat : chirurgie cardiaque : ins- cription des nouveaux patients francs-

comtois candidats à la greffe sur les listes de Bourgogne, signature d’une convention pour l’assistance circu- latoire mécanique, envoi durant 7 mois de perfusionnistes de Dijon pour soutenir l’activité de chirurgie car- diaque sous circulation extra-cor- porelle de Besançon. Dans les neu- rosciences : astreinte commune en neuro-radiologie interventionnelle, mise en commun de moyens en per- sonnel médical pour développer la prise en charge des patients atteints de la maladie de Parkinson, etc. En matière de greffe hépatique : tous les patients bourguignons nécessitant une greffe hépatique sont greffés au C.H.R.U. de Besançon et leur suivi est assuré par le C.H.R.U. de Dijon.

Quant aux autres disciplines : géné- tique clinique, chirurgie viscérale, ophtalmologie, endocrinologie, der- matologie, pneumologie, pédiatrie, cancérologie, oncogénétique, géron- tologie, biologie, pharmacie, urgences… elles font déjà ou feront prochainement l’objet d’une coopé- ration effective. En matière d’enseignement et de formation, une convention facilitant les échanges d’internes en médecine et pharma- cie a été signée. Sur la base des 50 actes réalisés majoritairement dans les 32 C.H.R.U. français, Dijon se positionne 19 ème , Besançon 22 ème . Mais ensemble, ils se placent à la 8 ème position des C.H.R.U. français.

et rue de Belfort (03 81 80 88 36). En fonc- tion des programmes, les logements pro- posés à la vente vont de deux à cinq pièces. La société Immobilière Comtoise commer- cialise également un programme d’une cin- quantaine de logements idéalement situés aux Tilleroyes (03 81 81 60 52). Enfin, Seguin Actions Immobilières mène un programme à Ornans. Le promoteur bison- tin commercialise encore neuf maisons de 3 à 4 chambres de 90 m 2 vendues au prix de 189 000 euros. La formule s’adresse tant aux acquéreurs qu’aux investisseurs (03 81 51 05 43).

S uite à sa dernière édition dans laquel- le La Presse Bisontine proposait un panorama des disponibilités foncières à Besançon et dans le Grand Besançon, nous complétons ce dossier en présentant d’autres projets. Plusieurs programmes immobiliers sont en cours de réalisation sur la capitale régiona- le et dans ses alentours. La société Promo- gim commercialise actuellement quatre pro- jets, soit 120 logements au total à partir de 2 450 euros le m 2 . Ils se situent quartier Saint- Claude (03 81 25 47 14), rue de Chalezeule (03 81 51 92 10), à Bregille (03 81 84 25 49)

Besançon-Dijon : la coopération hospitalière.

Le loup de retour

dans le Doubs ?

placé” se remémore le propriétaire qui élève ces moutons pour sa propre consommation. Le loup est revenu auprès de la carcasse abandonnée et l’appareil a déclenché. Ensui- te, tout s’est enchaîné : le village a fait la une des médias télévisés et de la presse écrite. Le loup fait causer… Paraît-il que des habi- tants n’oseraient plus se rendre dans le bois par peur de tomber nez à nez avec la bête. “Même des personnes de Montpellier m’ont appelé” note l’éleveur, surpris. Pour Patrice Raydelet, spécialiste du loup, il n’y a pas de crainte à avoir : “Le loup est un animal crain- tif” dit le spécialiste. Personne n’a revu le loup depuis.

U n loup a été photographié dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 juin à Septfontaine, près de Levier (Haut- Doubs). Il s’était attaqué au troupeau de brebis de Julien Marguier, demeurant à Septfontaine, entre le jeudi 9 et dimanche 12 juin. Le propriétaire a fait appel à l’Office national de la chasse et de la faune sau- vage pour qu’il constate les dégâts : “Lorsque les deux agneaux ont disparu dans un premier temps, je ne me suis pas inquié- té. On avait retrouvé du poil, rien de plus dit- il. Puis, une brebis été égorgée et la secon- de a eu le gigot coupé. C’est le samedi après-midi que le piège photographique a été

Le loup photographié à Septfontaine dans la nuit du 14 au 15 juin. (photo O.N.C.F.S.).

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