La Presse Bisontine 122 - Juin 2011

La Presse Bisontine n° 122 - Juin 2011

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DISPONIBILITÉS

Dans le Doubs La consommation de foncier constructible est en recul

De 450 hectares utilisés en 1999 pour construire du logement et développer l’économie, la consommation de foncier est passée à 110 hectares en 2009 dans le Département.

D ans sa note de conjoncture publiée en début d’année, l’Observatoire départemental de l’habitat du Doubs confirme qu’à l’échelle de ce territoire, la consommation de foncier pour

tion de logements neufs et de l’activité écono- mique approchait les 450 hectares pour se sta- biliser à 250 et 200 hectares entre 2004 et 2008, puis chuter autour de 110 hectares en 2009.” Cette évolution s’accompagne de deux autres phénomènes : une diminution de la surface des parcelles constructibles et un doublement du prix du mètre carré pour du logement neuf dans le département du Doubs (il est passé de 30 euros en 2000 à 58 euros en 2009). Après avoir stag- né, la surface moyenne des parcelles se situe en 2009 autour de 1 030 m 2 contre 1 120 m 2 “à son maximum en 2004.” Dans le Doubs, le coût moyen d’une parcelle est passé d’environ “35 000 euros

de la construction de logements et de zones d’activité est en net recul depuis 2006. “La tendance sur le moyen et long termes semble confirmer une franche orientation à la diminution de la surface tota- le consommée à ces fins précise le rapport. Ainsi, il apparaît qu’en 1999, la surface annuelle totale consommée en vue de la construc-

Des prix qui ont doublé.

mais à la hausse des prix née d’un déséquilibre entre l’offre et la demande, particulièrement marqué sur la bande frontalière.

en 2000 à 64 000 euros en 2009, soit une pro- gression de près de 83 %.” La diminution de la taille des parcelles n’est pas liée à une volonté de consommer moins de foncier

CANTON D’AUDEUX Opposition La commune de Pirey bloquée dans son développement Ce ne sont pas les demandes qui manquent à Pirey. La commune n’a rien à proposer parce que le préfet a refusé de valider la révision du P.L.U. Pirey repart de zéro.

À DÉCOUVRIR SANS TARDER

“M alheureusement, on est un peu en sommeil…” sou- pire le maire Robert Ste- pourjine. Et pourtant, des projets il ena,despromoteurs aussi et des demandes, n’en parlonsmême pas.Un récent projet de six parcelles a trou- vé preneurs alors que le pro- moteur n’avaitmême pas eu le temps de l’annoncer. Pirey, comme d’autres de la proche périphérie bisontine, est une des communes du Grand Besançon les plus convoitées par les futurs pro- priétaires désireux de s’ins- taller. La cause de tous les soucis pour M. le maire : l’État, qui a bloqué le plan local d’urbanisme (P.L.U.) de la commune.Pour des rai- sons, apparemment, de non- respect de toutes les dispo- sitions en matière environnementale. “On est bien conscient que l’objectif

de l’État est de bloquer l’éta- lement urbain. Quand on sait que tous les 10 ans l’équi- valent d’un département français est soumis à l’ur- banisation, ça se comprend. Mais pour nous, c’est quasi- ment deux ans de perdus” concède Robert Stepourjine. Le principal projet bloqué à Pirey est en préparation avec Néolia : sur 4,5 hectares, il offrira plusieurs sortes d’ha- bitats, du locatif public, de l’accession à la propriété et même une résidence pour personnes âgées. La mairie de Pirey a donc dû repartir de zéro et pré- parer un nouveau P.L.U. de A à Z. Il devrait être termi- né à l’automne et le maire espère une approbation par l’État “début 2012.” La crois- sance raisonnée de Pirey pourra ensuite se poursuivre comme prévu. J.-F.H.

À Pirey, on attend le nouveau P.L.U. pour poursuivre les projets de lotissements.

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