La Presse Bisontine 122 - Juin 2011

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 122 - Juin 2011

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CIRCULATION Modification des parcours Le Pont de Bregille et la gare bientôt à double sens

Le sens de circulation avenues Gaulard et Droz va être bouleversé. Idem devant la gare Viotte dans le cadre de l’arrivée du Tram. Ces changements seront effectifs dès la fin 2011. À vos G.P.S.

seront plantés avenue Gaulard. Autre changement, de taille, la mise à double sens de circulation de l’avenue Edgar-Faure et Foch (devant la gare Viotte et vers les Glacis). Dans ce cas, c’est l’arrivée du tramway qui oblige le service de la voirie à repenser la circulation après avoir mené des études de circulation. “Il apparaît nécessai- re d’adapter l’avenue Edgar-Faure et ses carrefours afin de permettre un double sens de circulation sur cette avenue. De l’avenue Foch, on pourra rejoindre directement la place Leclerc” résume l’adjointe au maire chargée de la voirie Nicole Weinman. Les aménagements pour ce secteur de la gare visent à donner un nouveau gabarit à l’avenue de la Paix que l’on pourra remonter sur une voie. Les tra- vaux seront réalisés courant du deuxiè- me semestre 2011, suivis ensuite des

L’avenue Edgar-Faure sera mise à 2 x 2 voies fin 2011, puis été 2012 pour le tron- çon rue de Belfort.

P our les habitants de Bregille, de la rue de Belfort, voire de l’Est bisontin, le gain de temps devrait être non négligeable. À partir du dernier trimestre 2011, les automobilistes souhaitant par exemple rejoindre la côte de Morre ou le tunnel sous la Citadelle ne seront plus obligés d’emprunter le Pont de la République mais utiliseront directement le pont de Bregille en remontant l’avenue Droz (devant le Casino) grâce à une mise à double sens de circulation. Ceux venant des Prés-de-Vaux pourront en faire de même. Une (r)évolution qui s’inscrit

dans le cadre de l’ouverture de la Cité des Arts et de la Culture où le nombre de véhicules empruntant cet axe est estimé à 27 000 par jour.

Si ce chiffre “devrait dimi- nuer à 15 000 après l’ouverture de la Voie des Mercureaux” annonce le service voirie, il devrait assurer un trafic plus flui- de dès la fin 2011. Coût de l’opération : environ 1 million d’euros. Un ter- re-plein central sera appo- sé et des arbres (tilleuls)

“Des tilleuls avenue Gaulard.”

aménagements de la section carrefour Faure-Foch et carrefour Foch-Belfort. Le pont Charles-de-Gaulle permettant de rejoindre la Boucle va lui aussi fai- re l’objet de travaux (2millions d’euros). L’impact sur la circulation devrait être limité avec un ou deux jours de cou- pure totale. Le reste du chantier sera géré par des limitations de voies ou alternats. Tous ces aménagements doivent, en

théorie, réduire au maximum les dif- ficultés liées aux travaux du tramway. Même avec la meilleure organisation de circulation, les automobilistes bison- tins devront s’armer de patience. Le maire l’a encore rappelé : “Pendant deux ans, la circulation s’annonce dif- ficile.” Deux conducteurs prévenus valent mieux qu’un. E.Ch.

Petit florilège des phrases-cultes des élus bisontins Conseil municipal du 6 mai 2011 Les perles du conseil Jean-Louis Fousseret se félicite du fait que les médias s’intéressent à Besançon. “Je ne veux pas dire que je bois du petit-lait en ce moment, mais partout dans les médias on parle de la qualité du mouvement observé à Besançon.” Pascal Bonnet, en réponse, réplique avec humour sur le fait que le reportage accordé par T.F.1 à Besançon intervienne après celui sur Venise. “Nous avons tous été heureux de voir le reportage sur Besançon passer sur T.F.1. Il est passé après Venise. On va demander à ce que vous soyez un Doge.” Jean-Louis Fousseret enchérit. Son sens de la répartie fait mouche. “Je suis en grande forme grâce à la Mistrouille ! Vous prenez un litre d’eau, une cuillère de gingembre, un citron, du miel, et vous buvez ça !” (rires) Pascal Bonnet en réponse à Jean-Louis Fousseret qui souhaite créer un espace “Centre Franche-Comté” interconnecté à la Suisse. “Centre Franche-Comté”, je trouve ça plat. J’aurais préféré entendre “Cœur de Franche-Comté”, ça aurait plus d’allure.” Jean-Louis Fousseret à propos du tram : “Le tram, je me réjouis, surtout que tout le monde va en redemander.” Le maire répond à Mireille Péquignot qui s’interroge sur le respect de la mixité dans le recrutement du personnel communal et en particulier d’un directeur de la communication. “Au niveau des postes de direction, il y a plus de femmes que d’hommes dans le personnel municipal. Les quotas sont interdits, c’est une discrimination. Vous devriez le savoir vous qui êtes si calé en diversité.” Pascal Bonnet formule un vœu pour renforcer l’identité horlogère de Besançon. “Face à la statue de Victor Hugo, sur l’esplanade des Droits de l’Homme, j’aurais aimé voir la statue d’un horloger.” Jean-Louis Fousseret rappelle alors : “L’esplanade des Droits de l’Homme n’est pas l’esplanade de l’heure exacte.” Mireille Péquignot estime qu’il est trop tôt pour parler de renouveau de l’horlogerie à Besançon. Elle le signifie à Jean-Louis Fousseret qui est convaincu du contraire. “En matière d’horlogerie, Besançon ne peut pas rivaliser avec la Suisse. Il peut être intéressant d’afficher un volontarisme qui permette de parler à terme de renouveau de l’horlogerie.” Piqué, Jean-Louis Fousseret interrompt de façon cinglante Mireille Péquignot dans son exposé. “Vous n’allez pas me faire le même sketch que pour la culture !” Édouard Sassard monte à la charge pour défendre Mireille Péquignot. “C’est vraiment de la déception. Des choses ont été échangées, partagées, préparées. La moindre marque de respect que l’on peut attendre de vous, c’est d’écouter.” Jean-Louis Fousseret répond à Édouard Sassard qui l’interpelle sur l’indemnisation des commerçants dont le chiffre d’affaires sera impacté par les travaux du tram. “Les travaux seront difficiles. Mais on survivra et nous en sortirons renforcés.

ÉDUCATION 552 élèves et un geste pour la planète Notre-Dame, l’école écolo Dans le cadre d’une démarche éco-responsable et de déve- loppement durable, les écoliers ont mené un programme de (re)végétalisation aux abords de l’établissement. É lia, huit ans, tient un râteau dans sa main droite et Rodrigue manie à merveille la pioche. Ces deux élèves de CM1 inscrits à l’institution Notre-Dame de Besançon, comme les 550 autres de l’établissement, mettent à profit leur talent de jardinier et se retroussent les manches sans rechigner. Ils travaillent dans le cadre du programme “Éco-École”, label décerné aux écoles élémentaires, collèges et lycées qui s’engagent vers un fonctionnement “éco-responsable”. À Notre-Dame, les élèves, enseignants, la direction et les personnels tra- vaillent successivement sur plusieurs thèmes : l’alimentation, la biodiver- sité, les déchets, l’eau, l’énergie et les solidarités.

Depuis la rentrée, c’est l’ensemble de l’établissement qui tra- vaille. En mai, une rangée d’arbres et des plantes a été plan- tée. “Il s’agit de travailler sur la biodiversité, montrer que cet- te plante est nécessaire par exemple à la survie de l’abeille” donne en exemple la directrice Françoise Janvrin. Des nichoirs ont également été posés dans les arbres afin de permettre aux oiseaux de couver leur progéniture. Les 21 enseignants jouent le jeu. “Avant de venir planter la lavande sur le terrain, nous avons sensibilisé les enfants toute l’année en classe” explique l’institutrice Alexia Cairey-Remon- nay. D’ici là, l’école espère obtenir la labellisation “Éco-École” délivrée à l’échelon européen. Preuve qu’être citadin n’est pas incompatible avec la sauvegarde de la planète.

“Des nichoirs pour les oiseaux.”

Les élèves de l’école Notre-Dame en plein travail avec l’aide de la directrice Françoise Janvrin.

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