La Presse Bisontine 120 - Avril 2011

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 120 - Avril 2011

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ROULANS Marché des exportations La montbéliarde séduit la Pologne La race montbéliarde continue à séduire hors des frontières hexagonales. Dernier succès en date : un marché conclu au début de l’année avec la Pologne.

EN BREF

Emploi Le C.R.I.J. et la Mission Locale de Besançon organisent les “Deuxièmes rencontres jeunes pour l’emploi et les jobs d’été”, jeudi 24 mars de 9 heures à 17 heures au Palais des Sports de Besançon. Objectif : mettre en relation les jeunes à la recherche d’un emploi, d’un contrat en alternance ou un job d’été et les employeurs ayant des offres à pourvoir. En 2010, près de 2 000 jeunes s’étaient déplacés. Rens. : Céline Gresset au 03 81 21 16 04 ou Anne Matthey au 03 81 85 85 73. Braderie Les Invités au Festin et le groupe d’entraide mutuelle La Fontaine organisent une grande braderie bric- à-brac de printemps (vente de vêtements, meubles, livres, objets artisanaux, etc.) du samedi 9 au samedi 16 avril de 14 heures à 18 heures tous les jours, même le dimanche, au 10 rue

U ne centaine de génisses ont quit- té le sol franc-comtois pour les plaines agricoles de Pologne en janvier dernier. Un nouveau suc- cès à mettre à l’actif de Coopex Mont- béliarde, l’union de coopératives agri- coles fondée en 1978 et qui réunit des groupements de producteurs (Socobem 25), Umotest (fournisseur) de la géné- tique, l’Upra Montbéliarde chargée d’assurer la promotion de la race, et la Chambre Régionale d’agriculture. “Il y

a un intérêt croissant pour la race mont- béliarde en Pologne. Il y a un vrai regain d’intérêt pour cette race parce que la Pologne est en train de développer des transformations fromagères. Il y a un deuxième phénomène dans ce pays, c’est la restructuration des élevages, beau- coup de petits élevages se regroupent ou sont rachetés” explique Tristan Gaiffe, le directeur de Coopex, basée à Rou- lans. Quand ce ne sont pas des animaux vivants, d’autres filières indirectes appro-

Avant la montée en puissance des Pays de l’Est, le Maghreb était déjà un gros acheteur. Ici, un acheteur algérien sillonne les fermes comtoises à la recherche de génisses.

visionnent le marché polonais avec “l’acquisition de la génétique montbé- liarde en provenance des pays voisins comme la République tchèque par exemple” poursuit le directeur.

L’exportation de la race montbéliarde à travers le monde continue sa crois- sance. Les traditionnels marchés du Maghreb sont complétés aujourd’hui par une forte demande des Pays de l’Est “comme la Roumanie, la Bulgarie, la Russie, et un peu le Royaume-Uni” com- plète le directeur. Au total, Coopex exporte environ 3 000 génisses gestantes par an et plus de

Jusqu’ici royaume de la hollstein, la Pologne se met peu à peu à la montbéliarde qui déploie son principal atout qui est “la mixi- té” ajoute le spécia- liste. Coopex envoie également en Pologne des semences “utili- sées soit sur la popu- lation locale de mont- béliardes, soit sur les animaux qu’on envoie là-bas. Il y a égale- ment un peu de croi- sement avec la holl- stein.”

COMMERCE Une première en France Des “barbiers” éco-responsables L’enseigne de coiffure les “Barbiers de Saint-Amour” innove en mettant à disposition de ses salariés des vélos électriques pour se rendre à leur travail. Écologique, économique, et précurseur avant l’arrivée du tram.

400 000 doses de semences à travers le monde. “C’est un cercle vertueux termi- ne Tristan Gaiffe : plus la race est connue et plus on vend.” En dix ans, Coopex a triplé son activité expor- tation. Pour autant, le potentiel de développement de la montbéliarde à tra- vers le monde reste énor- me. J.-F.H.

“C’est un cercle vertueux.”

de la Cassotte à Besançon. Rens. 03 81 88 90 30.

Jean- Christophe Robelot et Boris Cordier, les deux respon- sables des “Barbiers de Saint- Amour” à l’initiative de l’opération.

J ean-Christophe Robelot et Boris Cor- dier ont fait leurs calculs. Chacun de leurs collaborateurs travaillant au salon “Les Barbiers de Saint-Amour”, squa- re du même nom, dépensent chaque année quelque 1 000 euros de parking, à quoi ils doivent ajouter près de 800 euros d’amendes de stationnement et ce, sans compter le coût

“éco-responsables” ont trouvé la solution : “Depuis la mi-mars, nous mettons à disposi- tion de nos collaborateurs qui le souhaitent des vélos électriques. Avec le partenariat de L’Oréal et de la société Sun City, nous avons acheté 5 vélos électriques. Les salariés volon- taires s’engagent à les utiliser trois jours sur cinq” résume Jean-Christophe Robelot. Cette démarche écologique va bien au-delà de la mode. “On est bien conscient que ce gen- re de solution, c’est l’avenir. Avec l’arrivée pro- chaine du tramway, il faut forcément avoir une vision différente du commerce en centre- ville” ajoute Boris Cordier. La mise à dispo- sition de vélos électriques à des collabora- teurs est une première en France dans le monde de la coiffure. Samedi 26 mars, “Les Barbiers de Saint- Amour” organisent devant leur salon une opé- ration grand public de découverte des vélos électriques. Une façon de faire “le buzz éco- logique” sourit Jean-Christophe Robelot. Au- delà des mots, les “Barbiers” accompagnent leur démarche d’actes concrets. J.-F.H.

d’utilisation de leur voi- ture pour se rendre à leur travail, sachant que la plu- part d’entre eux habitent dans des communes péri- phériques à Besançon, voi- re à une quarantaine de kilomètres. Rien que sur le coût de transport (sans intégrer le parking et les contre- danses), le trajet en train fait économiser à chacun près de 300 euros par mois, soit 3 300 euros par an. Et de la gare au square Saint- Amour, les deux associés

Une opération grand public samedi 26 mars.

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