La Presse Bisontine 120 - Avril 2011

BESANÇON

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La Presse Bisontine n° 120 - Avril 2011

EN BREF

INITIATIVE

Une serre à louer à la Malcombe Bientôt, le jardin des bobos

Théâtre Depuis la mi-janvier, le Théâtre Musical de Besançon a atteint le chiffre de 2 000 abonnés, alors qu’il n’en avait jamais compté plus de 800 par le passé. Un record dû notamment à l’arrivée de Jean- François Verdier à la tête de l’Orchestre de Besançon Montbéliard Franche-Comté qui a permis l’intégration de sa saison symphonique au sein de la programmation du théâtre : le nombre d’abonnés attirés par l’orchestre a ainsi été multiplié par trois. Prochain événement : l’opéra Rigoletto de Verdi qui sera donné les 3 et 5 avril. Danse Un spectacle de danse indienne de Gauri Kulkarni est programmé samedi 19 mars à 20 h 30 à la M.J.C. Palente à Besançon, 24, rue des Roses. Gauri Kulkarni dansera “Gandhi et 5 femmes de la mythologie hindoue”. Entrée est libre, une collecte sera effectuée au profit du mouvement pour les droits des paysans indiens sans terre. Rens. 03 81 80 35 86. dénombre 100 à 150 nouveaux nés. La fin de l’année 2010 et le début de l’année 2011 témoignent de cette vitalité. Parmi les plus récentes naissances : un Ouistiti Pygmée, un Singe Hurleur, deux babouins de Guinée, un Tamarin de Goeldi, un Ouistiti Argenté, quatre moutons du Cameroun, un Gibbon à favoris roux, deux cacatoès à huppe blanche, un wallaby des rochers… Citadelle Tous les ans à la Citadelle, on

A uparavant, il n’y avait rien le long de la R.N. 273 à l’extrémité de la Malcombe. Seulement un terrain vague, quelques arbustes, des ronces. Puis a germé dans la tête de David Dus- sert l’idée de créer une immense serre de 3 000 m 2 dédiée aux plants de vivaces et de légumes sur le chemin des Val- lières, derrière Emmaüs. “Je veux faire et vendre du bio sans en avoir l’étiquette. Simplement pour que les prix restent raisonnables et ne pas faire payer le label aux clients” lâche l’agriculteur qui a vou- lu se rapprocher du métier de “produc- tion”. Marteau à la main, il terminait mi-mars le montage des structures métalliques avant de les recouvrir d’immenses bâches. “Je place deux couches pour faire un pont thermique et ainsi économiser jusqu’à 40 % de fioul” dit-il. Son idée est inédite dans le sens où les plants de vivaces et de légumes seront plantés et ensuite vendus aux jardiniers. Un tiers de la surface accueillera les plants de vivaces et les deux tiers res- tants les potirons, courgettes, tomates… L’ouverture au public est prévue mi- avril. En attendant, des milliers de m 3 de terre sans traitement chimique seront disposés au sol et l’eau de pluie sera récupérée pour alimenter les futures pousses. Cette initiative est le prélude à une autre idée développée par David : la location de potagers. “En 2012, je louerai une vingtaine de parcelles sur 6 000 m 2 pour faire son jardin. La location sera d’environ 30 euros par mois avec des conseils, des aides. Si le client part en vacances, je prévois même un système pour arroser son jardinet” , souffle l’entrepreneur qui disponibles mi-avril avant la location d’une vingtaine de potagers. Inédit. Une serre bio de 3 000 m 2 sort de terre à Besançon, imaginée par David Dussert. Plants de vivaces et légumes seront

David Dussert a placé deux couches de bâches pour assurer l’aération et le chauffage de sa serre sans avoir recours au fioul.

La serre au début des travaux.

prêtera les ustensiles nécessaires pour jardiner. Une idée qui pourrait séduire. L’agriculteur ne s’arrête pas là et culti- ve d’autres bonnes idées : “Je propose un sac de culture prêt à l’emploi à dis- poser dans un bac de 40 centimètres à poser sur son balcon ou rebord de fenêtre. Pour le sac spécial tomates, il suffit d’arroser et ça poussera.” E.Ch.

CRÉATION

Quartier des Torcols De la graine de maraîchère bio L’espace potager bisontin accueille une

Nathalie Vaucher souhaite se positionner sur le bio. Affaire de goût. Même si le bio a ses contraintes, ce mode de pro- duction est assez tendance. Les débouchés sont là. L’esprit bio ne s’accommode guè- re des productions décalées. Nathalie Vaucher travaillera au rythme des produits de sai- sons. Le maraîchage permet

officiellement au 1 er février. Pru- demment, elle a décidé de conserver l’emploi à mi-temps temps qu’elle exerce au rayon jardin dans une surface spé- cialisée bisontine. Histoire de mettre un peu de beurre dans les épinards avant de vivre plei- nement de ses productions. Nathalie Vaucher dispose aus- si d’une parcelle de 10 ares sur les Montboucons. C’est là qu’elle ouvrira son magasin de vente directe les lundis, mardis et jeu- dis de 17 heures à 19 heures à partir du mois de mai. Pour peu que la nature se montre un tant soit peu généreuse, elle ne devrait avoir aucune difficulté à trouver des clients. Les ama- teurs de produits bio ne man- quent pas sur Besançon. F.C.

nouvelle jardinière. Nathalie Vaucher se lance dans la culture de salades, tomates, carottes et autres réjouissances légumineuses.

D e la fleur au légume, il n’y a qu’une reconversion pour Nathalie Vaucher. Cette jeune fille originaire d’Épenoy a d’abord suivi une formation en horticulture vers Colmar. Le goût du maraîcha- ge a germé en elle quelques années plus tard. Pour ne plus la quitter.Au point qu’elle veuille désormais en vivre. “Je prépa- re mon projet depuis deux ans. Je suis repartie suivre une for- mation adéquate àMontmorot” , explique celle qui a réalisé elle- même son étude de marché avec

l’aide d’une technicienne de la chambre d’agriculture. Ce qui devait être une croisa- de, à savoir la recherche de ter- re agricole, n’avait rien d’une sinécure. “J’ai eu beaucoup de chance de trouver sur le secteur des Torcols deux parcelles de 70 ares dont une est déjà labelli- sée bio.” Du terrain en location bien sûr sur lequel elle instal- lera bientôt une serre de 380 m 2 avec l’aide de ses copains et copines de Montmorot. L’espace libre servira à la cul- ture de légumes en plein champ.

une grande diver- sité : salade, radis, carottes, tomates, courges, topi- nambour, haricot, fèves, pois. En tout, une bonne trentaine de variétés. L’installation de lamaraîchère des Torcols remonte

Après l’horticulture, Nathalie Vaucher a choisi de se lancer dans le maraîchage.

Une bonne trentaine de variétés.

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