La Presse Bisontine 118 - Février 2011

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 118 - Février 2011

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EN BREF

MAMIROLLE Une ferme pédagogique Les lamas du Champ Paillot Technicienne forestière, Christèle Trota a choisi de se reconvertir dans l’élevage

Tourisme 4 millions de Français possesseurs de smartphones se connectent quotidiennement à Internet via leur téléphone mobile. Le Comité départemental du tourisme (C.D.T.) du Doubs vient de mettre en ligne son site Internet spécialement dédié aux téléphones nouvelle génération : www.doubs- Associations Le quinzième forum des associations ouvrira ses portes pour une journée à Micropolis le samedi 12 février à partir de 10 heures. Thème de l’année : “les associations font pétiller la ville. Il reste encore quelques places pour les associations. Prix du stand : 300 euros, avec connexion WiFi. Rens. 03 81 87 80 82. Aliments “Nos aliments sont-ils sûrs ?” Conférence mardi 18 janvier au Centre Diocésain 20, rue Mégevand de 18 heures à 20 heures, par le professeur Pierre-Marie Badot de l’Université de Franche-Comté. Rens. 03 81 55 92 00.

de lamas. Rencontre avec de petits camélidés aux multiples ressources.

V ous cherchez une ton- deuse écologique, un ani- mal de bât, un gardien de troupeau ou tout sim- plement un animal de compa- gnie original et docile ? Le lama offre toutes ces compétences. Ceux du Champ Paillot appar- tiennent à la variété du lama dit “lainé” spécifiquement sélec- tionnée pour la qualité de sa toison. Avant de se lancer dans cet éle- vage en 2009, Christèle Trota ne connaissait pas grand-cho- se de cet animal de la famille des camélidés. Le choix des lamas s’est plutôt fait en fonc- tion du terrain qu’elle a pu acquérir à Mamirolle. Techni- cienne forestière dans la fonc- tion publique, elle cherchait à se mettre à son compte. “De pré- férence dans l’élevage et en y associant l’agritourisme” , explique celle qui a aussi son- gé à s’occuper de daims voire de sangliers. Après avoir bien galéré pour

trouver du foncier, elle n’a pas hésité à saisir l’opportunité d’acquérir une propriété fores- tière de 11 hectares d’un seul tenant située sur la commune de Mamirolle. Il ne lui restait plus qu’à trouver l’animal com- patible. En l’occurrence la fameu- se tondeuse écologique origi- naire du Pérou. Christèle a privilégié des lamas lainés de haute lignée. “Je ne tiens pas à me spécialiser uniquement sur l’élevage. La ferme du Champ Paillot proposera aussi de

Christèle Trota éleve aujourd’hui une vingtaine de lamas lainés très appréciés pour la qualité de leur toison.

belles perspectives à celle du Champ Paillot qui plus et, béné- ficie d’un emplacement idéal à deux pas de la R.N. 57 et de la gare de Mamirolle. Les premiers lamas sont arri- vés au printemps 2009 et cinq petits sont nés l’an dernier. Le troupeau compte désormais une vingtaine de bêtes. “Avec les autres élevages de lamas dans le Doubs, on a monté un petit collectif pour envoyer la laine brute dans une filature belge qui

tier. Le temps d’achever les travaux des locaux d’accueil. À savoir les chambres, la table d’hôtes et la salle d’animation. Pas de précipitation donc. Les débrous- sailleuses péruviennes conti- nuent à éclaircir la propriété, la basse-cour prend de l’ampleur tout comme le jardin potager, qui alimenteront à la fois le menu et les animations péda- gogiques. F.C.

l’hébergement et des animations pédagogiques. Par contre, je ne suis pas du tout intéressée par le tourisme de consommation.” Les fermes pédagogiques sont plutôt rares autour de Besançon. Ce qui offre de

nous la retourne en écheveaux. À nous ensuite de confectionner les pelotes et de les vendre en direct à la ferme ou sur des mar- chés.” Le cheptel français de lamas s’élève tout juste à 5 000 têtes. Soit pratiquement rien comparé avec la Belgique ou l’Allemagne. “C’est encore très complexe de trouver localement un vétérinaire qui maîtrise le sujet” , confirme Christèle qui exerce encore à temps partiel son travail de technicien fores-

Une tondeuse écologique originaire du Pérou.