La Presse Bisontine 115 - Novembre 2010

DOSSIER

La Presse Bisontine n° 115 - Novembre 2010

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REPÈRES 1989-1995 Quatre scénarios possibles étaient envisagés Robert Schwint avait fait de l’accessibilité à la Citadelle un de ses grands chantiers. Quatre scénarios étaient mis sur la table : ascenseur, funiculaire, bus électriques et téléphérique. Ce dernier aura sa préférence. Quinze ans après, le dossier repart de zéro.

d’euros), le plus élevé de tous les scé- narios. Le projet consistait à creuser un tunnel de 140 mètres à partir de Rivotte jusqu’à la verticale de la Tour

L’ascenseur, technique et cher L’investissement pour l’ascenseur était de 55 millions de francs (8,2 millions

du roi. C’est là, 110 mètres plus haut que devait arriver l’ascenseur. Lors du Conseil municipal du 10 juillet 1995, Joseph Pinard précise à propos de cet- te option : “Nous avons quand même entendu un technicien de haut niveau, qui a été l’un des responsables de la construction de l’ascenseur de Roca- madour dire “comparaison n’est pas raison, et compte tenu de la géologie de la Citadelle et du calcaire, je ne m’engagerais pas dans une opération de type ascenseur dans ce secteur-là.” Cela me paraît être un argument énor- me. Il ne s’agit pas d’une cage d’ascenseur d’une H.L.M. où l’on pres- se sur un bouton. Il y a des infiltra- tions d’eau et il y a par conséquent des impératifs de sécurité majeurs.”

Le téléphérique, le projet de la municipalité

La commission d’enquête émettra quatre réserves et deux recomman- dations dont une sur le franchissement des remparts. Ces remarques condui- ront laVille à modifier le projet. Gérard Jussiaux, adjoint, déclare lors du conseil municipal de juillet 1995 : “L’une des recommandations qui nous est faite est d’étudier une possibilité de franchis- sement dans le rocher et non plus dans la muraille. Les études sont en cours.” Robert Schwint ajoute : “C’est le pro- jet de téléphérique qui sera étudié, amé- nagé et le résultat sera ce que nous avons proposé depuis le début, c’est-à- dire davantage de citoyens qui monte- ront à la Citadelle.” Le projet sera définitivement aban- donné en 1997 après un avis défavo- rable de l’État.

Le coût du téléphérique était estimé à 41 millions de francs (6,1 millions d’euros). Au départ des Prés-de-Vaux (la station devait se trouver à proxi- mité de la future scène des musiques actuelles), les visiteurs étaient ache- minés dans deux cabines pouvant accueillir 40 personnes chacune jus- qu’au Front Royal. Le dénivelé était de 106 mètres et le temps de parcours de 2 minutes et 25 secondes. Mais pour aménager le téléphérique, le projet ini- tial prévoyait de créer deux trouées dans les remparts de 3 mètres par 7. C’est ce dossier qui sera soumis dos- sier sera soumis à enquête publique entre le 27 février et le 25 mars 1995.

Conduite économique, chaussée glissante… Ayez le réflexe Miramas ! Le Centre de Formation Miramas propose des stages pour apprendre les bonnes habitudes qui permettent de faire des économies de carburant. Elle est aussi spécialisée dans l’apprentissage de la conduite sur route glissante. Pour votre sécurité, mieux vaut faire appel à un spécialiste. P U B L I - I N F O R M A T I O N La conduite économique

Pour préserver la planète en même temps que le porte-mon- naie, le centre de formation Miramas a mis en place des stages de conduite économique et écologique. La formation d’une durée de 3 heures allie théorie et pratique et les résul- tats sont convaincants. Le sta- giaire réalise d’abord un par- cours selon ses propres habitudes.À ses côtés, un ordi- nateur de bord spécialement conçu pour la circonstance cal- cule la consommation.De retour en salle, le formateur analyse le parcours et dévoile les astuces qui permettent de réduire la consommation. Le stagiaire effectue à nouveau un parcours identique, au virage près. Fort de ces conseils, le résultat est impressionnant : la consom- mation peut baisser jusqu’à 20 %. “Nos stagiaires viennent sou- vent dans le cadre de la for- mation professionnelle. Même si on sait qu’ils n’appliquent pas tous les conseils donnés au centre de formation, les entre- prises ont constaté sur les mois

Le Funiculaire, écarté car trop cher

Rivotte pour arriver à la demi-lune du Front Royal aurait nécessité des tra- vaux importants avec en plus des risques d’affaissement des fondations de la Citadelle. Il aurait fallu creuser une partie de la colline pour mettre en place cet équipement.

La piste glissante d’Auxon- Dessous.

Il en aurait coûté près de 53 millions de francs (7,9 millions d’euros) à la collectivité si elle avait retenu l’option du funiculaire. La ligne qui partait de

sante ne s’improvise pas. Une chaussée humide ou verglacée, des véhicules pas équipés de pneus performants, et voilà com- ment certains finissent dans le décor. Quand les conditions cli- matiques se dégradent, il y a des règles à respecter et des réflexes à acquérir pour contrô- ler son véhicule et ne pas se lais- ser surprendre, quel que soit l’état de la route. Philippe Boissenin, le directeur de Miramas, donne des cours de conduite sur sa piste glissante d’Auxon-Dessous, située dans la zone artisanale de la com- mune. La piste, en résine syn- thétique arrosée par des jets d’eau, reproduit parfaitement les conditions de conduite sur route verglacée, quelle que soit la température ambiante. Cer- taines compagnies d’assurance financent une journée de for- mation sur verglas à leurs jeunes conducteurs.

suivants une baisse de la consommation de 10 % en moyenne sur leur flotte” explique le directeur Philippe Boisse- nin. La conduite sur route glissante Autre spécialité du centre de formation Miramas, l’apprentissage de la conduite sur route glissante. Miramas vous accueille sur le circuit d’Auxon-Dessous qu’il gère, pour un stage de conduite sur route glissante. Cette formation per- met à chacun d’acquérir les bons réflexes au volant de son véhi- cule quand la chaussée se dégra- de, notamment sur route mouillée. Car rouler une chaussée glis-

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œuvre a rapidement été écartée car à l’époque les bus électriques n’étaient, semble-t-il, pas suffisamment perfor- mants techniquement pour s’aventurer dans une pente aussi rude que celle de la Citadelle.

Des bus électriques, abandonnés Et pourquoi pas des bus électriques pour acheminer les visiteurs à la Cita- delle ? Cette option qui apparaissait comme la plus simple à mettre en

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