La Presse Bisontine 114 - Octobre 2010

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 114 - Octobre 2010

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ENVIRONNEMENT Une difficile cohabitation La nouvelle bête noire des villes La chasse est ouverte et les sangliers bien contents de trouver refuge non loin des maisons. La fédération de chasse prévoit de nouvelles battues à Besançon et environs.

TRANSPORT Un rappel à l’ordre sur laVéloroute La Véloroute n’est pas un circuit d’entraînement Le Conseil général du Doubs envoie une lettre aux associations demandant aux cyclistes de lever le pied sur la piste cyclable, après deux légers accidents.

P as fous les cochons. Ils ont bien compris que pour vivre heureux, il ne faut pas vivre caché. Ain- si, de nombreuses hardes de sangliers ont élu domicile “dans les zones péri- urbaines aux alentours de Besançon” constate Hervé Cart, le nouveau pré- sident des chasseurs du Doubs, cau- sant pas mal de désagréments du Pla- teau jusque dans la basse vallée du Doubs. Les jardiniers de Bregille ont, au moins une fois, eu leur terrain retourné par le groin de ces nouveaux occupants un peu encombrants. Ouver- te depuis le 12 septembre, la chasse devrait permettre de réduire les dégâts… ou simplement de transférer les problèmes notamment dans la proxi- mité bisontine. L’an dernier, des battues d’envergure

ont été organisées dans la capitale comtoise, du côté de Bregille ou Chau- danne. Elles n’ont pas eu l’effet escomp- té : “Chasser dans ces zones reste déli- cat. Il y a beaucoup de taillis… et des maisons. On va revoir notre politique et ne plus organiser de grandes bat- tues mais y chasser plus régulièrement” envisage le président des chasseurs.

les chasseurs ont dû protéger via des clôtures électriques les pépinières d’un maraîcher puis les champs de maïs d’un agriculteur du côté de Nancray. Idem à Chaudefontaine et Marchaux. Sur le Plateau, les arrivées nocturnes des sangliers dans les cultures sont nombreuses. Et la fédération passe à la caisse : “Cette année, le rembourse- ment des dégâts versé aux agriculteurs sera d’environ 350 000 euros contre 395 000 euros en 2009” calcule Hervé Cart qui souhaite maîtriser la popu- lation via un nouveau plan de gestion. Pour les privés qui ont eu leur jardin labouré, aucune compensation pécu- niaire n’est prévue. Cette année, envi- ron 6 000 sangliers devraient être pré- levés dans le Doubs. E.Ch.

Des clôtures électriques à Vaire- Arcier.

Cette problématique de l’arrivée de cochons sau- vages dans la ville n’est pas prise à la légère.Aug- mentation des collisions avec les voitures et dégâts dans les pâtures ou jardins énervent pas- sablement certains. Du côté de Vaire-Arcier,

Interdiction de rouler à plus de 20 km/h sur la véloroute.

U ne fillette de huit ans ren- versée et légèrement bles- sée à Rancenay par une cycliste, un autre jeune du côté de la Malate percuté par l’arrière alors qu’il marchait avec ses parents : laVéloroute peut s’avérer dangereuse. La faute parait-il à quelques énervés du guidon qui dépasseraient les 20 km/h, vites- se à respecter sur la voie verte. Dernièrement, le Conseil général Doubs qui gère ce réseau de 130 km allant du Nord de Montbéliard au Sud de Saint-Vit a envoyé une lettre de rappel au comité régio- nal de cyclisme ainsi qu’au club de triathlon de Besançon et celui de roller de Voujeaucourt. Conte- nu de ladite lettre : un rappel des règles à respecter aux sociétaires, à savoir pas de dépassement de la

ment en danger d’autres utilisa- teurs” dit Sophie Bouvet, chef de service à la direction des routes du Doubs. Bref, l’heure n’est pas à la mise en place de radars mais à l’entente cordiale sur cet axe goudronné de plus en plus emprunté : “Par constat, on note une augmentation de la fréquentation” analyse la res- ponsable des routes. Un compta- ge devrait être réalisé l’année pro- chaine pour évaluer la fréquentation. “La véloroute est très peu utilisée par nos compéti- teurs. Elle aide surtout à sortir de la ville” note Pascal Orlandi, pré- sident de l’Amicale cycliste bison- tine qui rappelle que cet espace est “la plus belle chose qui ait été faite pour les cyclistes.” Le club l’utilise pour entraîneurs ses jeunes. Pendant ce temps, les sept vélos- gardes (4 pour le secteur de Besan- çon, 3 à Montbéliard) tentent de nouer le dialogue avec les utilisa- teurs “pour faire de la prévention.” S’ils n’ont jamais été mis en dan- ger physiquement, ils font parfois face à de nombreuses injures lors- qu’ils demandent à un pêcheur de déplacer une voiture ou à un cyclis- te de ralentir. Le manque de civis- me, certains en connaissent mal- heureusement un rayon. E.Ch.

vitesse (20 km/h), pas de sorties de cyclistes en pelo- ton… et un respect envers les vélo- gardes. “Cette lettre a vocation à sensi- biliser, pas à contraindre. La plu- part des pratiques des cyclistes demeu- rent correctes mais certaines peuvent mettre potentielle-

“Vélos- gardes insultés.”

Hervé Cart, le nouveau président des chasseurs du Doubs, conscient que le sanglier pose problème en ville.

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