La Presse Bisontine 109 - Avril 2010

AGENDA 48 La Presse Bisontine n° 109 - Avril 2010

Carnaval de Besançon : faites vos jeux Deux jours de fête dans la capitale comtoise sur le thème du jeu cette année. Voilà plus de trente ans que Besançon fête ainsi l’arrivée du printemps. Populaire, mais efficace. 27 ET 28 MARS

“S euls quelques grincheux trouveront à oppo- ser manifestation populaire et culture éli- tiste” estime Christian Bouillet, le président du comité des fêtes de Besançon. Alors voilà du popu- laire, qui n’empêche pas le reste, et qui plus est, plaît au plus grand nombre, notamment aux centaines d’enfants qui fêtent ainsi la fin de l’hiver bisontin. Les réjouissances démarrent le samedi 27mars à par- tir de 13 h 30 par des animations rue Battant et pla- ce de la Révolution avec des groupes venus de la Fran- ce entière, emmenés au son des inénarrables Guggenmusiks. De 14 heures à 18 heures, l’association Chrisalide propose une animation maquillages et tatouages éphémères, toujours place de la Révolution où se succèdent tout l’après-midi des groupes de musique sur le podium. À 16 heures, c’est le grand défilé des enfants. La journée se termine par le dîner- spectacle au Kursaal avec Hot Brazil. Le lendemain dès 10 heures les quartiers de Besançon s’échauffent et descendront en ville. Le grand défilé partira à 14 h 30 du quai de Strasbourg avant de rejoindre la place de la Révolution. De 17 heures à 20 heures, les groupes de la grande parade se donnent en concert. Une quarantaine de groupes constitués (musiques, chars…) participent au grand défilé.

FÊTE

Marc Lavoine le 30 mars - MICROPOLIS

Carnaval de Besançon - 27 et 28 mars Renseignements au 03 81 80 48 79

Du soleil dans les rues de Besançon, enfin, après un si long hiver.

BESANÇON - SALON BIO & CO C’est bio la vie !

Salon Bio & Co - Du 9 au 12 avril Besançon-Micropolis Renseignements : http://www.salonbioeco.com/

D u 9 au 12 avril, Micro- polis se met au vert ! Le parc des exposi- tions de Besançon accueille une nouvelle fois le Salon Bio & Co. L’engouement pour ce rendez-vous du bio et de la construction saine ne se dément pas. Il draine chaque année plus de 20 000 visiteurs qui trouvent ici tous les ren-

villages à thèmes installés sur 10 000 m 2 . Pendant quatre jours, le public est invité à s’immerger dans la culture bio. Chacun pourra enrichir son savoir en assistant à l’une des soixante conférences et déguster des gourmandises sucrées ou salées ainsi que des vins bio. Ce salon répond à des attentes.

seignements nécessaires sur des sujets aussi variés que l’agriculture biologique, l’éco- habitat, le

À une époque où les écono- mies d’énergie, l’habitat sain, le bien-être et le “manger mieux” sont à la mode, jamais la demande d’information autour de ces thématiques n’a été aussi forte de la part du public. Ce n’est pas un hasard si les organisateurs ont cloné le salon de Besançon à Dijon (juin) et Strasbourg (octobre).

Christophe MAE Le 12 juin - MICROPOLIS

bien-être ou encore le jar- dinage bio. 250 exposants seront présents sur ce salon réparti dans 17

250 exposants présents.

S A L O N

ÉDITIONS L’HARMATTAN

“Bourgogne-Franche-Comté : sœurs ou

“Bourgogne- Franche- Comté : sœurs ou rivales ?” Robert Chapuis - Éditions L’Harmattan

rivales ?” Professeur d’université, Robert Chapuis publie un livre sur les relations ambiguës entre ces deux régions, de l’Antiquité à nos jours. Un ouvrage d’actualité à une époque où la réforme administrative est engagée.

L I V R E

Roberto Alagna le 27 Avril - LE ZÉNITH DIJON

L e rapprochement entre l’université de Franche- Comté et celle de Bour- gogne est amorcé. Ce n’est pas la première fois dans leur his- toire que ces deux régions font lit commun sans pour autant envisager une union. Bour- guignons et Francs-Comtois sont d’accord pour collaborer mais il n’est pas question de prévoir une fusion malgré les préconisations de la com- mission Balladur en 2009. Dans l’immédiat, pour pré- server la paix du ménage, il est préférable que chacun res- te chez soi à moins d’un contrat de mariage dont les clauses seraient âprement discutées.

Francs- Comtois comme Bourguignons ne semblent pas prêts à fusionner.

Finalement, ces deux régions entretiennent des relations ambiguës depuis longtemps. C’est le constat que dresse Robert Chapuis. Professeur à l’Université de Franche- Comté puis de Bourgogne, il publie aux éditions l’Harmattan un ouvrage sous le titre “Bourgogne-Franche- Comté sœurs ou rivales ?” “J’avais envisagé d’intituler ce livre “Bourgogne-Franche- Comté : je t’aime, moi non plus” indique l’auteur. Car de récents exemples montrent que ces deux territoires ont souvent préféré le “chacun chez soi” à la coopération. Alors qu’ils auraient pu valo- riser l’aéroport de Dole-

jours. De par sa fonction de professeur, Robert Chapuis a eu l’occasion de constater combien Comtois et Bour- guignons “se connaissent mal et comment une méfiance réci- proque subsiste, malgré des rapprochements récents.” Ce livre vient donc à son heu- re, à un moment où la réfor- me administrative, notam- ment celle des régions, redevient d’actualité.

Tavaux situé à mi-chemin entre Dijon et Besançon, l’auteur rappelle qu’un pro- gramme de renaissance de l’aéroport de Dijon a été lan- cé en 2006 proposant d’injecter dans cette infra- structure 15 millions d’euros sur huit ans. Cet ouvrage apporte un éclairage histo- rique sur les rapports qu’entretiennent ces deux régions, de l’antiquité à nos

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