La Presse Bisontine 109 - Avril 2010

LE DOSSIER

La Presse Bisontine n°109 - Avril 2010

21

BESANÇON-GRAND BESANÇON : OÙ VIVENT LES PRIVILÉGIÉS ?

On les appelle les “biens d’exception”. Ce sont des appartements de standing, jouissant d’un emplacement privilégié, en général au cœur de la ville et disposant de prestations haut de gamme. Ce sont aussi les plus belles maisons de Besançon et de sa périphérie, maisons de maîtres au cachet indéniable ou maisons contemporaines souvent nichées dans un havre de verdure. Des biens immobiliers comme ceux- là se négocient rarement en dessous de 400 000 euros. Les prix peu- vent grimper beaucoup plus haut si bien que certains appartements réhabilités du centre-ville de Besançon peuvent parfois atteindre les 900 000 euros. Où sont situés ces biens d’exception, qui les conçoit, qui les construit et pour quelle clientèle privilégiée ? La Presse Bisontine lève le voile sur un pan du marché de l’immobilier beaucoup plus discret mais qui, malgré le ralentissement général, ne connaît pas la crise.

CONJONCTURE

Les maisons à 500 000 euros Les biens d’exception échappent à la crise

Les appartements ou les maisons “zéro défaut” trouvent toujours des acquéreurs. Leurs prix ont légèrement baissé cette année, mais il ne faut pas s’attendre à trouver la perle rare pour une bouchée de pain.

un beau terrain, ceux-là trou- vent toujours preneurs et à des prix qui se sont à peu près main- tenus.” C’est donc uniquement dans le milieu de gamme que le ralen- tissement observé depuis le début de l’année 2009 s’est sur- tout fait sentir. Les biens d’exception semblent échapper au phénomène même si, “une maison à 400 000 ou 500 000 euros va rester un peu plus long- temps sur le marché parce que

L es prix de l’immobilier ont baissé de 10 % l’an der- nier sur le secteur de Besançon. Certains biens, ceux compris entre 200 000 et 300 000 euros ont connu un net ralentissement et seuls les biens inférieurs à 200 000 euros sont

notaires du Doubs. “Les produits correctement situés géographi- quement, avec un environne- ment agréable, présentant un caractère exceptionnel soit par- ce que c’est une maison de maître, soit parce que c’est une maison contemporaine d’architecte avec

toujours prisés, car relativement accessibles. Qu’en est-il des biens supérieurs à 300 000 euros, 400 000 voire au-delà de 500 000 euros ? Ceux- là ne connaissent pas la crise comme le confirme M tre Jean- Yves Creusy, président des

Selon le président de notaires du Doubs, “les prix ont atteint un étiage.”

Conduite économique, chaussée glissante… Ayez le réflexe Miramas !

Une chose est sûre : les notaires du Doubs, et notamment du sec- teur de Besançon, ne s’attendent plus à une baisse des prix en 2010. “On a atteint un étiage, fixé par les prix du neuf sur lequels sont indexés les prix de l’ancien. Et étant donné que le prix des terrains à bâtir ne bais- se pas tout comme les prix de la construction, les reventes qui se font dans l’ancien sont de toute façon tirées par le prix du neuf” analyse Mtre Creusy. Et de manière générale, “Besançon et sa toute proche périphérie res- tent attractifs.” Depuis le ralentissement de l’immobilier ressenti à partir du deuxième semestre 2008, les prix en général ont donc subi une érosion de 10 %, mais cet- te baisse intervient après des années de hausse constante. Les prix des biens d’exception ne se sont pas plus écroulés que celui des autres biens. Au contraire, ils se maintiennent et se main- tiendront. Car une règle reste intangible, dans ce secteur d’activité comme dans d’autres : tout ce qui est rare reste cher. J.-F.H.

les acheteurs potentiels sont plus rares, mais elle trouvera tou- jours preneur.” Les biens de 200 000 à 300 000 euros qui avaient profité de l’embellie du marché sont désormais trop chers pour quelqu’un qui cherche juste à se loger et pas assez attractifs pour ceux qui cher- chent une maison de caractère. Exemple typique actuel : la mai- son de la proche périphérie bison- tine située en lotissement et construite dans les années quatre-vingt-dix “aura du mal à dépasser les 200 000 euros” complète le président des notaires du Doubs. Si les biens d’exception “ne sont pas plus accessibles qu’avant” , l’acheteur a néanmoins la pos- sibilité, plus que les deux années précédentes, à “discuter les prix.” Comme la clientèle est tout de même plus rare pour les biens à 400 000 euros ou plus, celui qui a les possibilités financières de s’aligner peut néanmoins dis- cuter les prix avec le vendeur qui sait qu’il ne trouvera pas des dizaines de clients poten- tiels sur une telle gamme de prix.

pas. Une chaussée humide ou verglacée, des véhicules pas équipés depneus performants, et voilà comment certains finissent dans le décor. Quand les conditions climatiques se dégradent,il y a des règles à respecter et des réflexes à acquérir pour contrôler son véhi- cule et ne pas se laisser surprendre,quel que soit l’état de la route. Philippe Boissenin,le directeur deMiramas, donne des cours de conduite sur sa piste glis- sante d’Auxon-Dessous, située dans la zone artisanale de la commune. La piste, en rési- ne synthétique arrosée par des jets d’eau, reproduitparfaitementlesconditionsdecondui- te sur route verglacée,quelle que soit la tem- pérature ambiante. Certaines compagnies d’assurance financent une journée de forma- tionsurverglasàleurs jeunes conducteurs.

Le Centre de Formation Miramas propose des stages pour apprendre les bonnes habitudes qui permettent de faire des économies de carburant. Elle est aussi spécialisée dans l’apprentissage de la conduite sur route glissante. Pour votre sécurité, mieux vaut faire appel à un spécialiste.

P U B L I - I N F O R M A T I O N

La conduite économique Pour préserver la planète enmême temps queleporte-monnaie,lecentredeformation Miramasamisenplacedesstagesdecondui- te économique et écologique. La formation d’une durée de 3 heures allie théorie et pra- tique et les résultats sont convaincants. Le stagiaire réalise d’abord un parcours selon ses propres habitudes. À ses côtés, un ordi- nateur de bord spécialement conçu pour la circonstance calcule la consommation. De retour en salle,le formateur analyse le par- cours et dévoile les astuces qui permettent de réduire la consommation. Le stagiaire effectue à nouveau un parcours identique, au virage près. Fort de ces conseils,le résul- tat est impressionnant : la consommation peut baisser jusqu’à 20 %. “Nos stagiaires viennent souvent dans le

cadre de la formationprofessionnelle.Même si on sait qu’ils n’appliquent pas tous les conseils donnés au centre de formation,les entreprises ont constaté sur les mois sui- vants une baisse de la consommation de 10 % en moyenne sur leur flotte” explique Autre spécialité du centre de formation Miramas,l’apprentissage de la conduite sur route glissante.Miramas vous accueille sur le circuit d’Auxon-Dessous qu’il gère, pour un stage de conduite sur route glissante. Cette formation permet à chacund’acquérir les bons réflexes au volant de son véhicule quand la chaussée se dégrade, notamment sur route mouillée. Carroulerunechausséeglissantenes’improvise le directeur Philippe Boissenin. La conduite sur route glissante

MIRAMAS : C’EST AUSSI UNE AUTO-ÉCOLE Tél. : 06 07 77 13 62

La piste glissante d’Auxon-Dessous. Auto, moto, BSR, caravanes, bateaux - circuit privé

Made with FlippingBook Online newsletter