La Presse Bisontine 102 - Septembre 2009

BESANÇON

La Presse Bisontine n°102 - Septembre 2009

13

PRÉVENTION

Fermeture de classes ?

La ville a acheté 12 000 masques, au cas où… Et organise la continuité du service public en cas d’épidémie. Du côté des écoles, on se tient prêt également. Grippe A : Besançon se prépare

L es réunions s’enchaînent à la mairie de Besançon jusqu’à fin août pour être paré, au cas où la grip- pe A prenait l’allure d’une épi- démie généralisée. Mi-août, 12 000 masques avaient déjà été commandés et “la ville pré- pare son plan de poursuite des activités” confie-t-on à la direc- tion générale des services. Concrètement, l’idée est de pou- voir assurer le fonctionnement des services indispensables, même si les membres de ces services venaient à être tou- chés. Il sera donc toujours pos- sible, par exemple, d’aller enre- gistrer une naissance ou un décès à l’état civil même en cas

d’épidémie. C’est aussi du côté des écoles et des crèches que les précautions sont les plus importantes. Un document sera distribué à tous les parents dès la rentrée conte- nant force conseils pour parer à toute éventualité. “On nous demande de nous équiper de poubelles fermées dans toutes les écoles, d’acheter du savon liquide spécialement indiqué en cas d’épidémie, etc. Il faut pré- voir tout cela mais c’est assez compliqué d’anticiper” avoue la direction de l’éducation qui gère 69 écoles publiques sur le ter- ritoire communal. Si trois enfants sont atteints dans une même classe, le minis-

tère de l’Éducation prévoit la fermeture de la classe. “On rai- sonne en fonction des enfants mais si des enseignants et des A.T.S.E.M. sont touchés, nous serions obligés de fermer des classes aussi. La ville se prépa- re, mais à l’impossible nul n’est tenu” tempère Josette Forel, la directrice du service éducation. Si une épidémie venait à se répandre à Besançon, ce sont aussi les parents qui s’en trou- veraient fort dépourvus. Com- ment organiser la garde des enfants si une classe ou une éco- le venait à fermer ? Sur ce point, aucune réponse du ministère.

À Besançon, les masques sont prêts, il y en a 12 000 dans les cartons.

J.-F.H.

LANGUES

Des cours individuels

“To speak english at home” Se perfectionner à domicile en anglais, italien, allemand avec des enseignants natifs du pays concerné, c’est désormais possible avec la société Les langues à la Maison. Trois questions à Philippe Riffey, l’un des gérants de cette nouvelle entreprise.

L a Presse Bisontine : Quelle est l’originalité de ce mode d’apprentissage ? Philippe Ruffey : Elle réside dans une pédagogie très peu déve- loppée vis-à-vis des particu- liers, sous forme de cours indi- viduels dispensés uniquement par des enseignants natifs et non des étudiants en langues. On s’adresse à un public de 4 à 99 ans. Attention, il ne s’agit surtout pas de séances de sou- tien scolaire. L.P.B. : En quoi vous en différenciez- vous ? P.R. : Par le choix du contenu et la méthode d’échanges. On pri- vilégie avant tout l’expression et la compréhension orale en conversant sur des thèmes choi- sis et non imposés, comme le sport, la musique pour les plus

jeunes, les voyages pour les plus anciens. Chaque séance est bien sûr adaptée au niveau de l’apprenant. On dispense prin- cipalement des cours d’anglais mais aussi d’italien, espagnol, allemand. L.P.B. : Comment ça fonctionne et combien ça coûte ? P.R. : On propose des modules de 10 heures répartis en séances d’1 heure à 2 heures. Le coût global du forfait s’élève à 390 euros en sachant que la moitié de cette somme est déduc- tible sous forme de crédits d’impôts. Cette formule rentre en effet dans le champ des ser- vices à domicile et bénéficie ain- si des dispositions fiscales en vigueur.

Propos recueillis par F.C.

Philippe Riffey et André-Pierre Augé, co-gérants de cette nouvelle entreprise bisontine. Les Langues à domicile Renseignements au 03 81 47 14 38

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online