La Presse Bisontine 100 - Juin 2009

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

La Presse Bisontine n° 100 - Juin 2009

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L’État donne 30,1 millions

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de

pour le tramway bisontin

Cʼ est fin avril que le président de lʼagglomération de Besançon Jean-Louis Fousseret a appris la bonne nouvelle du ministère de lʼÉcologie. Dans le cadre du Grenel- le de lʼenvironnement et du plan “Dynamique Espoir Banlieue”, le projet de tramway bisontin recevra un coup de pouce de lʼÉtat à hauteur de 30,1 mil- lions dʼeuros. Une aubaine pour le projet bisontin dont la facture globale a été évaluée à 210 mil- lions dʼeuros (valeur 2008) et qui peut démarrer avec plus de sérénité. Les appels dʼoffres concernant le matériel roulant vien- nent dʼêtre lancés. Lʼenquête publique relative au pro- jet sera enclenchée entre mi-septembre et mi-octobre. Cʼest à lʼautomne également, selon les résultats des appels dʼoffres, que sera choisi définitivement le mode de transport entre tramway fer et tramway sur pneus. À la mi-2010 seront engagés les premiers travaux qui “consisteront à dévier tous les réseaux d’eau, d’assainissement, d’électricité sur le parcours du tram-

way. Ces travaux dureront six mois” préviennent les services de la C.A.G.B. La phase concrète de tram- way liée au tramway proprement dits seront entamés à la fin de lʼannée 2010, suivie au printemps 2011 de la construction du centre de maintenance “entre les Hauts-de-Chazal et Franois, avec l’aménagement d’un grand parking-relais.” Sur les 30,1 millions attribués de lʼÉtat, 10,12 lʼont été au titre du plan “espoir banlieue” au motif que le futur tramway irriguera les quartiers de Planoise et de Palen- te. 36 projets ont été examinés sur le plan national qui a distribué 800 millions dʼeuros au total. Le projet bison- tin a plutôt été bien loti. Presque autant quʼAngers (30,5 millions), moins que Brest (50 millions) et beau- coup plus quʼAnnemasse (2,3 millions) mais dont le projet est bien plus modeste. “Nous avons obtenu un peu plus de 24 % de ce qui était subventionnable alors que le maximum était de 25 %. Besançon s’en sort très bien” reconnaît la C.A.G.B. Le tramway bisontin devrait être inauguré au printemps 2014.

l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Immobilier : Besançon maintenu en zone B2 L es services économiques de la ville étaient suspendus au journal officiel, attendant que tombe officiellement le

gible au nouveau dispositif fiscal d’incitation à l’investissement locatif. Les promoteurs immobiliers franc-comtois pourront donc lut- ter à armes égales avec ceux des territoires voisins” se félicite la ville qui estime que cʼest “une perspective fondamentale pour le déve- loppement de l’agglomération bisontine qui, avec ses 20 000 étudiants, l’arrivée pro- chaine de la L.G.V. et le classement au patri- moine mondial de l’Unesco, devra dans les années à venir faire face à un besoin de renouvellement de son parc immobilier et à une demande croissante en termes de nou- veaux logements.” Avec ce nouveau dispositif, dit “loi Scellier”, lʼacheteur dʼun bien obtient sous forme de réduction dʼimpôt, le remboursement par lʼÉtat de 25 % du prix dʼachat dʼun logement destiné à la location. En résumé, si lʼinvestisseur achète un appartement 100 000 euros pour le destiner à la location, il se voit octroyer 25 000 euros sous forme de crédit dʼimpôt.

zonage de la nouvelle loi Scellier, un dis- positif fiscal qui remplace les actuels “De Robien” et “Borloo”. Lʼédition du 4 mai 2009 du journal officiel aura été celle du soula- gement. Dans la première mouture du tex- te, Besançon et quelques autres villes moyennes françaises avaient été exclues du zonage B2 et rétrogradés en zone C. Résultat : les investisseurs immobiliers de la capitale régionale ne pouvaient pas prétendre aux avantages fiscaux liés à ce nouveau dispositif. Du côté de la mairie et des professionnels locaux, cʼétait la conster- nation. Dès le mois de février, ils alertaient les ministres du Logement et du Budget sur les conséquences dramatiques induites par un éventuel déclassement. Finalement, Besançon et sa périphérie sont bien maintenus en zone B2. “Avec ce main- tien en zone B2, Besançon sera donc éli-

Travaux : “La mairie nous a menti” S ix mois de travaux autour de la rue du Chasnot, à proximité de la gare Viotte, et beaucoup

ce dossier, la mairie nous a menti et n’a pas tenu ses promesses, sʼemporte Anonyme , riverain de la rue du Chasnot. L’entrée de la rue Jeanneney a été bloquée durant une semaine, jusqu’au 11 mai, sans qu’elle ne soit mise à double sens. Comment peut-on accepter cela de la part des services municipaux ?” La mise en double sens de la rue Jeanneney aurait nécessité quelques travaux contraignants (enlèvement de poteaux scellés, installation de miroirs de sécurité…), des dépenses que la mairie nʼa pas jugé utile dʼengager, pour une semaine de tra- vaux devant cette rue résidentielle.

chantier qui doit se dérouler jusquʼà la fin de lʼété. Lʼarticle 2 de cet arrê- té était clair : “Durant cette même période, la circulation des véhicules se fera à double sens rue Jeanne- ney.” Lʼidée était, naturellement, de permettre aux riverains habitant cet- te rue perpendiculaire à la rue du Chasnot, dʼaccéder à leur habitation. Problème : la rue Jeanneney, dont lʼaccès a été bloqué pendant plus dʼune semaine du fait de ces travaux, nʼa jamais été mise à double sens. Résultat : les riverains, contraints dʼenfreindre la réglementation rou- tière, empruntaient la voie en sens interdit, à leurs risques et périls. “Sur

dʼennuis pour les riverains. Une réunion publique organisée à leur attention le 15 avril dernier les avait prévenus des désagréments que ces travaux dʼassainissement engendreraient. Adjoints à la voirie et à lʼassainissement étaient là, services techniques, et rive- rains pour mettre au point les dernières formalités pratiques avant le lance- ment des travaux le 27 avril. Dans un arrêté municipal daté du 26 mars, la ville de Besançon noti- fiait les “modifications temporaires de circulation des véhicules” durant ce