La Presse Bisontine 100 - Juin 2009

BESANÇON

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EN BREF Vide-grenier Planoise-Avenir en

ÉDUCATION Les 50 ans du C.F.P.P.A. Un établissement en or Le centre de formation de Chateaufarine fête ses cinquante ans. Visite d’un établissement qui forme des jeunes et des adultes aux domaines de l’agriculture, la forêt, l’horticulture et le paysage. Le point sur les métiers qui recrutent.

Pierre Luisi, directeur du C.F.P.P.A.- C.F.A.A. de Chateaufarine, et l’équipe pédagogique prêts à souffler les 50 bougies de l’établissement.

partenariat avec l’association des commerçants Cassin- Europe organise Le 3 ème vide-grenier de printemps, place Cassin-avenue du Parc, le samedi 6 juin de 7 h à 19 h Rens. et réservation au 06 67 05 24 33 ou par mail à planoise.avenir@free.fr Réservation avant le 30 mai. Pèlerinage Une démarche spirituelle et conviviale à la fois, la découverte d’un art roman millénaire, dans un écrin naturel aux multiples facettes, au cœur du fief de Vercingétorix, le service des Pèlerinages de Besançon, Belfort, Montbéliard, organise un pèlerinage en Auvergne du 15 au Entrepôt “L’Entrepôt” invite les 26, 27 et 28 juin à ses “trois jours de fête” au bord du Doubs. Une fête mijotée et bricolée par les bénévoles et les habitués de ce lieu situé sur le chemin de halage de Casamène. Rens.: 03 81 51 76 33. 18 juin. Rens. et inscriptions au 03 81 25 28 22.

U n demi-siècle et pas une ride. En fêtant les 12, 13 et 14 juin son cinquantième anniversaire, le centre de formation de Chateaufari- ne va replonger, l’espace d’un week- end, dans les vieux souvenirs. Ce sera un flash-back rapide. Car ici, on pré- fère aller de l’avant. Preuve en est : si l’établissement reconnu comme centre de formation d’apprentis agricoles (C.F.A.A.) et de formation profession- nelle et de promotion agricole (C.F.P.P.A.) est encore pérenne, c’est qu’il a su s’imposer comme l’acteur majeur des formations agricoles, hor- ticoles et forestières. Ici, en plein cœur de la zone commer- ciale de Chateaufarine, on vit nature, on travaille nature. Pour l’anecdote, Chateaufarine a été le premier centre à proposer des formations rares à l’instar du diplôme hélicicole. “C’est un brevet professionnel pour élever les Trois jours de fête

escargots” explique Marianne Saint- Hillier, formatrice en communication. Ce brevet a été créé en 1985 afin que les agriculteurs puissent se diversi- fier. L’idée était osée. Elle a fonction- né grâce aux nombreux partenariats que l’établissement public (financé en partie par le ministère de l’Agriculture) a su tisser. D’autres idées sont venues se greffer, comme ce diplôme de jar- dinier botaniste (niveau bac). “C’est un titre homologué que nous possé- dons” précise Marianne Saint-Hillier. Si ces formations restent marginales, d’autres sont nettement plus deman- dées. Chateaufarine accueille ainsi des personnes sans qualification, des élèves de niveau seconde professionnelle, de niveau baccalauréat, Bac + 2, et jus- qu’à Bac + 4. Bref, elle est bien loin l’année 1959, où une classe unique composée exclusivement de fils d’agriculteurs, occupait les bancs du

centre de vulgarisation agricole. Avec plus de 350 apprentis et plus de 120 stagiaires en formation continue, répartis dans vingt-deux formations, le C.F.P.P.A. est aujourd’hui, “l’un des plus importants centres de formation agricoles publics de France” analyse Emmanuel Delavelle, professeur au sein de l’établissement. Certes, tout n’est pas rose.Avec la crise que connaît aujourd’hui la sylviculture, certaines branches seraient bouchées. Si Cha- teaufarine bénéficie d’un des meilleurs taux de réussite au concours des agents de l’Office national des forêts (O.N.F.) (niveau Bac + 2), les places se font de plus en plus en chères. Visiblement, le domaine de la gestion forestière est lui aussi en perte de vites- se. “Pendant que les jeunes sont en for- mation, on peut attendre une reprise” concède le directeur, optimiste. Il serait plus difficile pour des élèves âgés de 16 à 25 ans de trouver un stage d’apprentissage. En revanche, le bre- vet de technicien supérieur (B.T.S.) technico-commercial serait plus por- teur. Avis aux amateurs. Une des grandes forces de l’établissement : “son réseau de partenaires et une équipe soudée” dixit le directeur Pierre Lui-

si, arrivé en début d’année scolaire. Reconnu par l’ensemble des profes- sionnels, à la fois forestiers, agricul- teurs ou jardiniers, Chateaufarine s’est doté d’un simulateur de gestion infor- matique de la coupe des bois. Un outil high-tech qui attire des élèves venus de toute la France.Avec 40 formateurs permanents, des ateliers technolo- giques (serre, prestations de services en travaux d’aménagement, élevage d’escargots), des salles informatiques, un hébergement et une restauration,

l’établissement remplit ses missions : la forma- tion des jeunes mais éga- lement la reconversion des adultes ou tout sim- plement l’offre d’une nou- velle qualification. Pour découvrir les métiers de bûcherons, sylviculteur, débardeur, le métier de commerce des bois, le métier d’agriculteur ou les formations courtes : rendez-vous le dimanche 14 juin à partir de 11 heures pour la jour- née portes ouvertes. E.Ch.

“Un simulateur de coupe high-tech.”

de la journée, des anima- tions, des expositions et des jeux seront proposés, notam- ment un concours dʼélagage.

E nvie de vous recon- vertir ou tout simple- ment trouver votre voie dans un métier en rela- tion avec la nature (bûche- ron, horticulteur, agricul-

teur…) : rendez-vous le dimanche 14 juin à partir de 11 heures au C.F.P.P.A. de Chateaufarine, 10, rue Fran- çois Villon à Besançon (zone commerciale). Tout au long

Renseignement : www.chateaufarine- formation.net

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