Journal C'est à dire - Mars 2024
RETOUR SUR INFO
L’éloquence des lycéens d’Edgar Faure
La solidarité pour les époux Faivre s’organise
ÉDITORIAL
tisée “Soutien aux époux Fai vre” et lancé une seconde cagnotte, à l’échelle nationale cette fois-ci. “Les travaux de consolidation de la maison ont déjà coûté 35 000 euros, les experts se renvoient toujours la balle. Cette nouvelle cagnotte permettra on l’espère de ter miner les travaux de consoli dation pour que Christine et Éric Faivre puissent rapidement retrouver leur maison, au moins qu’ils puissent réintégrer l’in térieur” indique André Beuque, un des membres de cette nou velle association. Le lien sur cette nouvelle cagnotte natio nale est le suivant : www.onpar ticipe.fr/c/pVzVsXxe n
Liberté Nous étions invités ce mois-ci par le lycée Edgar-Faure de Morteau à intégrer le jury du premier concours d’éloquence que l’établissement d’enseignement orga nisait à destination de ses élèves de Pre mière et de Terminale. Un insigne honneur qui était fait à notre rédaction d’autant que ce concours portait sur un thème particulièrement cher à notre cœur : la liberté de la presse. Avec une maturité étonnante, les lycéens de Morteau ont tenté de démontrer, argumentaire souvent solide à l’appui, la nécessité pour toute démocratie de disposer d’organes de presse libres, indépendants d’un pouvoir central et que le pluralisme de la presse faisait la richesse d’une démocratie. Cet exercice pédagogique était d’autant plus utile qu’il était mené par des adolescents qui ont grandi avec les réseaux sociaux et les chaînes d’information et qui, pour rait-on penser, n’ont pas le recul suffisant pour y voir suffisamment clair dans la nébuleuse d’images et d’informations qu’ils reçoivent tous les jours sur leurs écrans. C’est tout l’inverse. Avec l’appui de leurs enseignants, ils ont su approfondir cette question fondamentale et se forger une idée claire de ce que doit être une démocratie solide, celle où la presse a la liberté de tout dire pour peu qu’elle respecte les fondements des lois qui encadrent la profession. Ils ont aussi conscience que partout dans le monde cette liberté est menacée. Y compris en France où sous couvert de défendre le pluralisme on tente de museler certains médias de masse - affaire A.R.C.O.M. contre CNews par exemple -, ou désor mais aux mains de quelques industriels ou grands financiers, cette même liberté est parfois utilisée à des fins politiques dans les médias d’opinion - CNews encore, ou L’Humanité voire France Inter - à la différence que les chaînes d’info en continu sont devenues des médias de masse contrairement aux classiques journaux politisés dont l’audience s’est effondrée. La désinformation, la censure, voire l’autocensure des journalistes pres sés par l’orientation de leurs actionnaires constituent aussi une vraie menace à cette liberté d’expression. Critiqué sou vent, le journaliste continuera pourtant à jouer un rôle fondamental dans un monde bientôt menacé par les usages détournés de l’intelligence artificielle. Raison pour laquelle il est impératif de défendre sans relâche cette liberté de la presse. En ayant toujours en tête que la libre circulation des idées offrira toujours au public de mieux comprendre le monde qui l’entoure. n Jean-François Hauser
N ous vous avions raconté le mois dernier l’histoire dramatique de ce cou ple de Villers-le-Lac, Christine et Éric Faivre, dont la maison avait été victime en 2022 d’un glissement de terrain et qui sont depuis, provisoirement hébergés dans un gîte. Mais le provisoire pour eux s’éter nise, et ils attendent toujours que la bataille d’experts se dénoue avant de pouvoir, espè rent-ils, retrouver un jour leur maison.
Face à la détresse des époux Faivre, une initiative lancée par Isabelle et Claude Croissant s’est mise en place. Une réu nion de soutien a réuni près de 200 personnes le mois der nier à la salle des fêtes de Vil lers-le-Lac et une cagnotte a été mise en place localement. 850 euros de dons avaient été récupérés en une semaine avec cette première initiative. Pour tenter de mobiliser plus large ment, les soutiens ont égale ment créé une association bap
Entourés de leurs enseignants, les élèves
d’Edgar Faure se sont affrontés amicale ment.
P our les Salaisons Chapuis de Villers-le-Lac, les médailles se suivent mais ne se ressemblent pas. L’an dernier, le fabricant de produits régionaux et de salaisons avait obtenu une médaille d’or au concours de la saucisse de Morteau label rouge. Mais cette année, c’est avec une médaille d’argent dans la catégorie “Saucisse de Morteau I.G.P.” du Salon de l’Agriculture de Paris, que les Salaisons Chapuis, fondées en 1920 à Vuillafans par Charles et Marguerite Chapuis, se sont dis tinguées. “C’est une énorme satis faction car c’est la première fois que nous participions à ce concours” savoure Charles Cha puis, 28 ans, le responsable de l’enseigne depuis quatre ans. C’est le travail de toute une équipe qui est récompensé autour de Charles Chapuis : Bernard Prêtre (responsable saucisserie), Sébastien Boillon (responsable des matières premières), Loïc Renaud (saucis serie) et Kevin Guedin (responsable emballage). C’est aussi un savoir-faire qui est célébré. Une saucisse de Morteau des Salaisons Chapuis propose un hachage travaillé et un fumage appliqué, avec un beau grain au niveau de la coupe. Mais surtout de Terminale du lycée Edgar-Faure de Morteau se sont affrontés dans un grand concours d’éloquence le 15 mars dernier, sur le thème du journalisme. Une première expé rience concluante. 12 binômes, répartis en 4 catégories, avaient 5 minutes chacun pour convaincre le jury de la pertinence de leur argu mentaire sur un sujet d’actualité, une présentation où l’éloquence des élèves était avant tout jugée. “Un journaliste doit-il tout dire sur un sujet ?”, “Un journaliste politique peut-il donner son avis ?”, “Les chroniques judiciaires sont-elles utiles ?”, “Un journaliste peut-il être engagé ?” Souvent pertinents, tous très impli qués dans leur présentation, D ans le cadre d’un partenariat avec la filière Sciences Po, des élèves de Première et
quelques-uns brillants, d’autres un peu moins à l’aise avec cet exercice difficile, ils ont tous à leur manière embarqué, ou convaincu le jury. Clara et Lola, Nolann et Esteban, Cséline et Constance, et Louna et Éva ont su encore mieux que les autres tirer leur épingle du jeu et remportent leur catégorie respective. Tous ont bien perçu à travers leurs travaux préparatoires et le résumé qu’ils en ont tiré que le métier de journaliste est plus que jamais indispensable à la com préhension du monde. À l’heure où les réseaux sociaux et la dés information généralisée brouillent les pistes, il était bon que ces lycéens planchent sur cette liberté de la presse, particulièrement mal menée dans certains pays et qui reste un des fondements d’une saine démocratie. n
Près de 200 personnes avaient réponduà l’appel le mois dernier pour une première réunionde mobilisation.
L’argent fait le bonheur des Salaisons Chapuis
comitesdesfetesoricampien25@orange.fr Renseignements 0673017271
un goût savoureux. “Cette récom pense est collective et historique” termine Charles Chapuis. “C’est toute l’histoire de notre famille : de mon père Pierre-Alain qui a déve loppé la boucherie-charcuterie salaisons au centre-ville de Villers le-Lac en 1996, à mes grands-parents qui ont été bou chers-charcutiers à Vuillafans puis à Villers-le-Lac.” Le résultat d’un travail de qualité au sein d’une entreprise familiale qui perpétue le goût du bon de génération en géné ration. Une récompense pour les Salaisons Chapuis, et une recon naissance, qui ne manqueront pas de doper les ventes de leurs pro duits. n Chapuis savoure la médaille d’argent venue récompenser toute son équipe. Dans le magasin des Salaisons Chapuis de Villers-le-Lac, Charles
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