Journal C'est à dire 321 - Novembre 2025
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VAL DE MORTEAU
Le terrain de foot synthétique est bientôt opérationnel Villers-le-Lac
Très bientôt, le Sporting club Villers-le-Lac va pouvoir fouler la pelouse synthétique du nouveau terrain de foot. Une inauguration est prévue en janvier. Face à l’augmentation constante du nombre de ses licenciés depuis plusieurs années, ce deuxième terrain était devenu une nécessité.
C’ est bientôt la fin du casse tête des plannings d’entraî nements pour le Sporting Club Villers-le-Lac. Le nou veau terrain de foot synthétique est en passe d’être terminé. “La fin des travaux est prévue pour mi-décembre, précise la maire Dominique Mollier pour une inauguration prévue en jan vier.” Si le coût du projet - 1,5 million d’euros - a fait grincer certaines dents,
ce nouvel équipement était une néces sité pour le S.C.V. “Un seul terrain, c’était devenu impossible” , soulève Ben jamin Chatelain, vice-président sportif du club. À raison de 20 équipes et de deux entraînements par semaine d’1h30 chacun, caler le planning d’entraîne ment relève d’une vraie gageure. Jusqu’à maintenant, les joueurs de foot s’exercent sur le stade en herbe
Le nouveau terrain de foot
synthétique aura coûté 1,5 million d’euros.
de la Courpée. Or, ce dernier, du fait de sa surutilisation, devient compact et n’arrive plus à drainer l’eau correc tement. Résultat, de grosses flaques se forment lors de fortes pluies, le ren
techniquement de progresser davan tage.” Depuis quelques années, et notamment avec l’essor du foot féminin, le club enregistre une augmentation constante
construire un terrain synthétique. Autre levier, le club loue le stade des Brenets, chez les voisins suisses. Outre le coût financier (entre 500 et 1 000 francs suisses par saison), cette solution nécessitait un déplacement du matériel et des licenciés. “Les parents étaient super-conciliants pour emmener les enfants. mais ça devenait bien com pliqué ces dernières années” , remet Benjamin Chatelain. Dorénavant, les deux terrains sont regroupés au même endroit, au com plexe sportif de la Courpée. Le club espère une utilisation du nouveau ter rain d’entraînement au printemps. n L.P.
dant impraticable. Début novembre, le club a été contraint d’annuler tous les entraînements. À l’inverse, lors de sécheresses, le gazon brûlé ne permettait pas la tenue de matches. “Ce genre de choses
du nombre de licenciés. En qua tre ans, le club a gagné près de 60 licenciés. Ils sont aujourd'hui 280. Dont presque 220 enfants. Cela fait près de 10 ans que le club demande un second terrain d’entraînement. À l’époque, le
Une demande
faite depuis une dizaine d’années.
n’arrivera plus avec le synthétique” , espère Benjamin Chatelain. Si les deux surfaces herbe ou synthétique n’offrent pas de grosses différences, le synthé tique reste bien plat, “ce qui permet
club utilisait un terrain en stabilisé, ce qui ne plaisait pas forcément aux parents. Certains avaient alors fait le choix de délaisser le club pour Morteau, l’une des premières communes à
220 enfants sont licenciés au S.C.V. (photo Krystian Photographie-S.C.V.).
Travail
En bref…
Le Haut-Doubs aussi concerné par
l Réemploi L’association L’atelier du Bélieu a reçu fin octobre du magasin Netto de Morteau un don de mobilier en faveur du réemploi. Le directeur du magasin, Mickaël Petitgenet, a offert plu sieurs mètres linéaires d’éta gères en très bon état, permet tant ainsi à l’association d’équiper ses bureaux, ateliers et futur magasin avec du maté riel de seconde main. Ce par tenariat s’inscrit parfaitement dans la logique d’économie cir culaire que promeut l’associa tion. Les étagères, une fois net toyées et repeintes, trouveront une seconde vie au sein des locaux de l’association au Bélieu sur le site de la future déchetterie-ressourcerie. l Vélo L’association Vel’Haut-Doubs dont le but est de rassembler les cyclistes du quotidien dans le Pays Horloger, recueillir les attentes, favoriser et encoura ger le développement des mobilités actives en relations avec les élus, tient son assem blée générale annuelle le jeudi 27 novembre à la salle des fêtes de Morteau à 20 heures.
les inégalités salariales femmes-hommes
E n France, tout temps de travail confondu, tous secteurs réunis, les femmes gagnent 22,3 % de moins que leurs homo logues masculins car elles sont surreprésentées dans les emplois à temps partiel, moins rémunérés ou dans les secteurs sous-valo risés. À temps de travail identique, elles gagnent 14,2 % de moins que les hommes en moyenne. C’est ce pourcentage qui a été utilisé pour déter miner la date symbolique du 10 novembre. À travail égal, compétence égale, dans un même établissement, l’écart de salaire entre les hommes et les femmes est de 3,8 %. En Bourgogne-Franche Depuis le 10 novembre, selon la newsletter féministe les Glorieuses, les femmes travaillent gratuitement jusqu’à la fin de l’année. Ce symbole de l’inégalité sala riale entre les hommes et les femmes s’applique à l’ensemble du territoire. Illus trations statistiques en Région et dans le Doubs.
Comté, le salaire net annuel moyen des femmes pour un temps plein s’établit à 23 900 euros en 2021. Les femmes ont un salaire inférieur de 16 % par rapport à celui des hommes. Cet écart croît avec l’âge. De 10 % chez les 25-34 ans, il passe à 22 % chez les 50-64 ans. Par ailleurs, quelle que soit la catégorie socioprofessionnelle, le salaire des hommes est supé rieur à celui des femmes : + 6% pour les employés à + 21 % pour les cadres. Le département du Doubs comptait 545 209 habi tants en 2020 : 48,9 % sont des hommes et 51,1 % sont des femmes. La part des femmes diplômées du supérieur est plus
le salaire annuel net moyen des femmes travaillant dans le Doubs dans le privé ou dans le public atteint 23 828 euros en 2021 contre 28 929 euros chez les hommes. Les femmes occupent moins souvent des emplois de cadres : 10,8 % contre 17,6 % pour les hommes. Et quand elles sont cadres, elles perçoivent éga lement des salaires inférieurs à ceux des hommes : 39 038 euros contre 47 535 euros. Comme à l’échelle régionale, les écarts salariaux augmentent avec l’âge. Entre 25 et 34 ans, l’écart de rémunération est de 2 819 euros contre 7 909 euros entre 50 et 64 ans. Le bassin d’emploi de Morteau n’échappe pas aux tendances nationales. Au 30 septembre 2025, les femmes représentent 53 % des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail. Parmi elles, 57 % sont inscrites depuis plus d’un an. Les femmes affi chent un niveau de formation supérieur à la moyenne des demandeurs d’emploi, avec 27 % ayant un niveau Bac + 2 ou supé rieur. En ce qui concerne le R.S.A., 4 % des femmes en recherche d’emploi en bénéficient. Le nom
Les femmes inscrites à l’agence France travail de Morteau affichent un niveau de formation supérieur à la moyenne des demandeurs d’emploi.
bre de femmes inscrites a aug menté de 11,6 % sur un an, tandis que l’augmentation pour l’en semble des demandeurs d’emploi est de 12,5 %. Les métiers les plus recherchés par les femmes incluent la répa ration et le montage en systèmes horlogers, l’assistance auprès d’enfants, le secrétariat et la mise en rayon libre-service. Il est à noter également que les femmes peuvent rencontrer des freins à l’emploi tels que des contraintes familiales et des difficultés liées à la mobilité. Des écarts de salaires persistent entre les sexes, même si cela tend à diminuer
progressivement et il existe une sous-représentation dans les postes à responsabilité. Les normes sociales et familiales ainsi que certaines discrimina tions continuent d’affecter leur accès à l'emploi. Elles subissent notamment plus souvent que les hommes le temps partiel. Il faut souligner également que de plus en plus de métiers se féminisent et qu’il n’est pas rare désormais que des femmes se lancent dans une carrière dans le bâtiment, le transport ou d’autres métiers auparavant plutôt destinés aux hommes. n F.C.
importante que celle des hommes : 23,6 % contre 21,8 %. Parmi les per sonnes ayant un faible niveau de formation, les hommes ont plus sou
Les écarts salariaux augmentent avec l’âge.
vent un emploi que les femmes : 62,3 % des hommes âgés de 25 à 34 ans ayant au mieux le brevet des collèges ont un emploi contre 41,9 % des femmes de la même tranche d’âge. À temps de travail équivalent,
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