Journal C'est à dire 321 - Novembre 2025

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VAL DE MORTEAU

Prendre son envol grâce au Brevet d’initiation aéronautique Morteau

En bref…

l C.H.U. Minjoz Le C.H.U. de Besançon a ouvert un nouveau bureau des entrées au bâti ment bleu. Ouvert du lundi au ven dredi de 8h à 17h, ce bureau des entrées accueille exclusivement les patients venant pour un suivi au sein du bâtiment bleu en cancérologie (oncologie médicale, radiothérapie, oncogénétique) ou à la pharmacie (rétrocession des médicaments). Chaque jour, le C.H.U. accueille entre 300 et 350 patients suivis en cancérologie, dont près de 200 doi vent passer par le bureau des entrées. Le C.H.U. a pu compter sur le soutien de la Ligue contre le Can cer du Doubs qui a financé la création de ce bureau des entrées en can cérologie à hauteur de 21 426 euros. l Racontotte La revue d’écologie rurale “La Racon totte” fête ses 50 ans avec la sortie de son numéro 126 actuellement en kiosque. Toujours composé arti sanalement dans les Ateliers du Grand Tétras à Mont-de-Laval par Daniel et Marianne Leroux. Ce numéro anniversaire revient notam ment sur quelques-unes des cou vertures de précédents numéros de la revue et l’histoire de cette aventure éditoriale singulière. Numéro excep tionnel au prix de 10 euros, dans tous les kiosques.

Passionné d’aéronautique et de vol, Didier Morel, professeur au lycée Edgar-Faure, anime depuis la rentrée une formation pour des élèves de Seconde afin de préparer le Brevet d’initiation aéronautique. Jusqu’ici, les élèves intéressés devaient aller à Pontarlier pour se préparer à ce diplôme national.

I l y avait comme un trou d’air sur Morteau, lorsqu’il était question de la prépa ration du B.I.A., Brevet d’initiation aéronautique. Didier Morel, professeur de sciences et techniques au lycée Faure, en a fait l’expérience lorsque son fils adolescent a souhaité plan cher sur ce diplôme national. “Il n’y avait rien sur Morteau, il devait aller à Pontarlier” , resitue Didier Morel. En pilote che son fils en le préparant au B.I.A. C’est là que l’idée lui est venue d’officialiser une formation dans l’établissement où il enseigne. Malgré quelques turbulences, la formation est ouverte depuis cette rentrée au lycée Faure, pour 15 élèves de seconde au maximum. Volontaires puisque les deux heures hebdomadaires - calées cette année, le vendredi de 16 heures à 17 h 30 - sont prises sur le temps libre des vronné de deltaplane, parapente, planeur, depuis plus de trente ans, ce dernier a donc évité le trou d’air à

élèves. “Certains ont déjà une vraie culture de l’aérospatiale, il y a un enthousiasme. J’ai des élèves qui viennent dans la salle sur leur temps libre, en plus de la formation, pour étudier” , sou ligne Didier Morel. Il faut dire que le B.I.A., s’il est accessible aux dires du profes seur, nécessite un programme ambitieux : étude des aéronefs et engins spatiaux, aérodyna mique, aérostatique et dyna ture de l’aéronautique et du spa tial, et en option, anglais aéro nautique. L’objectif de cette formation est donc, pour les élèves, d’obtenir ce diplôme national, reconnu par des écoles post-Bacs. “Obtenir ce diplôme montre une motivation, ça peut aider pour intégrer des écoles post-Bacs” , observe Didier Morel. La formation peut aussi être un levier pour attirer les élèves, et notamment les filles, dans les mique de vol, météo rologie et aérologie, navigation, réglemen tation et sécurité des vols, histoire et cul

filières scientifiques et tech niques. Pour les inspirer, Didier Morel a mis en place un réseau de référents qui apportent leur témoignage et incarnent la diver sité des métiers de l’aéronau tique et l'aérospatial : une pilote de montgolfière, un pilote de ligne, un pilote d’hélicoptère du C.H.U., un mécanicien, une entreprise d’U.L.M. électrique, l’école d’aviation Domergue ou encore une entreprise spécialisée dans la tribofinition de pièces. “Voler, ce n’est pas que technique, il y a un côté poétique, rêverie” , poursuit Didier Morel qui applique comme mantra dans sa formation : low-cost, low-tech et astuce et poésie. Lors d’un cours début novembre, les élèves ont compris comment fonctionne un engin de vol à partir d’avions de papier. “On peut résoudre des problèmes aéronautiques comme le feraient Airbus ou Dassault à partir d’avions de papier” , explique l’enseignant. De la même manière, plusieurs projets sont portés par les élèves, ce qui les responsabilise et les

Attirer vers les formations scientifiques.

Didier Morel, passionné de vol et d’aéronautique, a initié cette formation pour préparer le brevet d’initiation aéronautique.

rend acteurs de leur apprentis sage. Ils fabriquent ainsi des petits avions grâce à une impri mante 3D. Ils doivent dessiner les pièces sur l’ordinateur, pro grammer la découpe laser, etc. L’un doit réaliser un tableau des nuages grâce à la modélisation

par conception assistée par ordi nateur, l’autre organise une com pétition d’avions en papier. Autant de compétences acquises qui leur permettront de prendre leur envol à l’avenir dans la vie active. n L.P.

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Société SARL planete shoes - RCS Besançon 481 782 075 - Siège social : 34 rue Victor Hugo, 25500 Morteau Autorisation par arrêt préfectoral n°2025-3721 du 17 septembre 2025 Ouvert en Non-stop ! Du Mercredi 12 au Dimanche 16 Novembre 2025 Jusqu’au 24 Décembre DU STOCK LIQUIDATION TOTALE Zone commerciale - 25500 MORTEAU

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