Journal C'est à dire 320 - Octobre 2025
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VAL DE MORTEAU
Le carrefour des Usines à l’ordre du jour Les Fins Des études préalables à l’aménagement très attendu de ce carrefour entre les R.D. 461 et 437 aux Fins sont lancées. Pour des travaux qui devront être programmés lors du prochain mandat.
D es tôles froissées, les rive rains de ce carrefour en constatent presque tous les jours. Des accidents graves, heureusement moins souvent. Mais tout le monde s’accorde à dire que ce carrefour dit des Usines est particu lièrement mal agencé. Maintenant que
validé sa participation lors du conseil communautaire du 15 octobre dernier. Les premiers rendus de ces études préalables ont été présentés à Élisabeth Redoutey la maire des Fins. “Cette phase d’étude permet de dégager plu sieurs scénarios pour la suite. Une phase de concertation va ensuite démar
la scierie située le long de la R.D. 461 n’est plus en activité, la commune a le champ libre pour enfin empoigner le dos sier. Une première étape a été enga gée avec le lancement récent des premières études d’amé
rer, avec les élus, les riverains, le P.N.R. Le but est bien de sécu riser ce carrefour, et de donner de la place à tout le monde : les véhicules, les vélos et les piétons par des aménagements appro priés” note la maire des Fins. La commune est traversée par
“Il y a beaucoup d’accidents
évités de justesse.”
nagement conduites par les cabinets Item de Besançon et Bureau du pay sage de Montbéliard. Le coût de ces études préalables est de 42 600 euros, financés à hauteur de 25 % par la com mune des Fins maître d’ouvrage du projet, 25 % par le Département du Doubs, et 50 % par la communauté de communes du Val de Morteau qui a
les deux axes majeurs de la R.D. 461 et la R.D. 437, qui enregistrent res pectivement des trafics de près de 10 000 et de 13 000 véhicules par jour à cet endroit. “Nous y avons déploré un mort il y a quelques années, il y a beaucoup d’accidents évités de justesse, et très régulièrement des accrochages et des tôles froissées. Les personnes qui
Plus de 23 000 véhicules empruntent ces deux voies chaque jour.
rond-point. “Mais ce n’est pas la seule solution envisagée. Une chose est sûre, des aménagements devront être faits pour réduire la vitesse et donner de la place aux autres formes de mobilité.” Les travaux proprement dits ne sont
pas encore programmés. Il reviendra à la prochaine équipe municipale de se positionner sur ce dossier attendu depuis des années par les riverains et les usagers de la route. n J.-F.H.
sont venues faire les comptages de véhi cules étaient assez surprises de la dan gerosité de ce carrefour” ajoute M me Redoutey. Plusieurs scénarios sont donc à l’étude dont l’hypothèse de la création d’un
En bref…
Le Groupement Transfrontalier Européen rebondit Morteau
l Irlande Traversée vers l’Irlande et au delà avec le Transat Irish Trad System jeudi 27 novembre à 20 heures au Théâtre de Mor teau. Porté par trois musiciens passionnés, ce trio réinvente la musique traditionnelle irlan daise avec modernité et créa tivité. Entre Irlande, Écosse et Amérique du Nord, ils mêlent instruments acous tiques, voix envoûtante et sonorités actuelles. À partir de 6 ans. Réservations au 03 81 67 18 53. l Agriculture Un an après les manifesta tions devant le Conseil régio nal du 18 octobre 2024 au sujet du versement des fonds européens F.E.A.D.E.R., la situation reste accablante pour les agriculteurs de Bour gogne-Franche-Comté juge le syndicat des Jeunes agri culteurs de la région qui dénonce “une incompétence flagrante qui dénote, quand les autres régions ont, elles, fait le nécessaire.” Sur les 254 dossiers déposés en “transition agro écologiques”, aucune convention n’a abouti et encore 0 convention sur les dossiers “diversification” pour 172 dossiers déposés depuis 2023 affirme le syn dicat agricole.
Après avoir traversé une période de difficultés liées à la baisse du nombre de ses adhérents, l’association de défense des intérêts des travailleurs frontaliers a rééquilibré ses comptes.
U n déficit de 400000 euros et le déclenchement d’un douloureux plan social : c’est ce qu’a dû subir le Groupe ment Transfrontalier Européen (G.T.E.) qui possède deux antennes dans le Haut-Doubs, l’une à Morteau (29, Grande rue), l’autre à Pontarlier. La source de ces difficultés est à aller chercher dans la rupture l’an dernier du contrat qui liait le G.T.E. à l’assureur
ment. Le bureau du G.T.E. à Morteau conserve les mêmes horaires d’ouver ture les lundis et mardis, mais le G.T.E. a bel et bien prévu de renforcer sa pré sence sur le terrain. “Nous allons déve lopper des partenariats avec les mairies, les maisons France services et les éta blissements de formation pour sensi biliser le plus de monde possible aux problématiques frontalières” ajoute le
M.M.A., faisant perdre au G.T.E. plus de 8000 adhé rents. Avec plus que 13000 adhé rents au compteur, le G.T.E. n’a eu d’autre choix que de lancer un vaste plan d’éco
directeur général. Autre pro jet du G.T.E. à court terme : créer un “club frontalier” à destination de ses adhérents, sorte de comité d’entreprise mutualisé “pour retrouver un vrai esprit de commu
Créer un “club frontalier” à destination des adhérents.
nomies pour redresser ses comptes. Après les longs mois de turbulences, le nouveau directeur général de la structure se veut confiant. “Nous avons réduit nos surfaces de locaux, notam ment du côté de notre siège en Haute Savoie, et notre effectif salarié qui était d’une trentaine de personnes n’est plus que de 23. C’est à ce prix que nous avons pu redresser la situation. Il nous faut désormais reprendre notre place en étant plus présent sur nos territoires” observe Olivier Gibouin, arrivé à la tête de la structure début septembre. Dans le Haut-Doubs, il est désormais épaulé par Nicolas Guyon, responsable des antennes franc-comtoises du G.T.E., et Nicolas Fontanel, le nouveau direc teur de développement du Groupe
nauté, remettre le sens du collectif au sein de notre travail.” L’organisation de conférences thématiques sur le ter ritoire est également au menu des pro jets afin de donner la vision la plus claire et objective possible d’un travail frontalier encore trop souvent fantasmé auprès de candidats (souvent des jeunes) qui considèrent le travail en Suisse comme un eldorado. Après cette phase de reconstruction, il sera alors temps pour le Groupement Transfrontalier européen de recon quérir de nouveaux adhérents, avec un nouveau système à la carte selon les services proposés. “Nous sommes en phase de rebond!” confirme son directeur général confiant. n J.-F.H.
De droite à gauche, Olivier Gibouin, directeur général, Nicolas Guyon, responsable des antennes franc-comtoises, et Nicolas Fontanel, directeur du développement du G.T.E.
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