Journal C'est à dire 319 - Septembre 2025

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RETOUR SUR INFO

Entrée de Morteau : fin des travaux imminente

ÉDITORIAL

Marie Seillery, la photographe un peu “perchée”

de jeux pour créer, inventer, rêver” estime la photographe qui a suivi pendant plusieurs semaines les ateliers animés le mercredi après-midi au Bois Robert par Éloïse Ollivier, l’ani matrice de l’association Il Forêt V. Une fois refermée et décou verte par plusieurs centaines de visiteurs souvent enchantés par le concept, cette exposition repartira, avec sa conceptrice, pour un autre accrochage en forêt du côté de la Dordogne. “J’espère que cette exposition continuera à voyager ailleurs ensuite” ajoute Marie Seillery qui s’apprête, elle aussi, à quit ter le Haut-Doubs où elle vit depuis plus d’un an et demi. n

Fébrilité Alors que la France attendait son énième gouvernement après plusieurs semaines de discussions et de tergiversations, et après plus d’un an de chaos politique et quatre Premiers ministres en l’espace de quelques mois, le monde économique, autant que le peuple français, commence à donner des signes de fébrilité devant tant d’incertitudes. Face à une instabilité croissante sur les plans économiques, réglementaire et fiscal, les entreprises industrielles de la région viennent d’ex primer publiquement leur exaspération grandissante, alors qu’elles sont au cœur des enjeux de réindustrialisation, de souveraineté et de transition écologique du pays. D’habitude discrets puisque trop occupés à faire tourner leurs entre prises, souvent des P.M.E., les patrons locaux ne cachent plus leurs inquiétudes et ont tenu à le faire savoir à travers la prise de parole assez rare de leurs repré sentants réunis au sein du syndicat U.I.M.M., un des plus importants de la région. De quelque secteur d’activité que ce soit d’ailleurs, les responsables d’entreprises semblent naviguer plus que jamais à vue. Pour le monde éco nomique, et donc celui de l’emploi, il n’y a rien de plus angoissant que les incer titudes politiques. Comment se projeter, comment rassurer ses clients quand le pays est ainsi plongé dans une telle instabilité politique, avec des gouverne ments menacés de chuter à la moindre entente hétéroclite entre des groupes politiques que tout oppose, sauf la recherche du chaos et l’avènement d’une crise de régime. La géopolitique inter nationale plus mouvante que jamais ajoute encore une dose de scepticisme pour les dirigeants d’entreprise ballottés sur un océan économique agité de vagues et obscurci d’un épais brouillard. Suite à la dissolution ratée du président Macron il y a plus d’un an, la crise éco nomique menace d’onc de s’ajouter à la crise sociale et, si tant est que le gou vernement de Sébastien Lecornu ne passe pas la barrière de la censure, c’est une crise politique, voire de régime qui risque de s’ajouter aux deux autres. Beaucoup pour un seul pays. Le seul moyen d’une rapide mais au moins pro visoire sortie de crise et d’un salutaire retour de la confiance économique comme sociale, serait un accord gou vernemental sur les quelques questions qui cristallisent la colère des Français actuellement. Un vœu pieux, mais le seul qui vaille. n Jean-François Hauser

L a photographe Marie Seil lery s’est fait remarquer pendant le mois de sep tembre par une exposition pour le moins originale qu’elle avait installée sur les hauteurs de Morteau, au milieu de la forêt du Bois Robert. Elle y présen tait une douzaine de portraits grand format en noir et blanc

d’enfants en nature, réalisés au cours des ateliers jeux en forêt de l’association mortua cienne Il Forêt V (Il faut rêver). “À travers cette série de por traits accrochés en hauteur entre les arbres, je souhaitais mettre en lumière la connexion des enfants et de la forêt. Pour eux, la forêt devient un espace

La circulation doit être totalement rétablie avant la fin du mois d’octobre.

équipes de l’Atrack’Son, qui avait pris un goût particulièrement amer. Si la troisième édition devait être synonyme de montée en puis sance, en passant de 2 000 à 3 000 personnes, la douche a été froide au moment du bilan. Aussi froide que la météo pendant ce week end d’août, rendant frileux les ama teurs de musique malgré une pro grammation alléchante et Charlie Winston en tête d’affiche. Pour boucler le budget 2025, il manquait 30 000 euros à l’association Track’n’Art, organisatrice de l’évé nement. Un appel aux dons a été lancé. Rapidement, l’élan s’est transformé en vague. “Vous avez déclenché une vague de solidarité bien plus large : des partenaires, des entreprises, des bénévoles, des associations, des artistes et des particuliers nous ont rejoints dans l’élan. Beaucoup de coups C’ est bientôt la fin des nui sances pour nombre d’automobilistes qui empruntent chaque jour cet itiné raire où transitent habituellement 14000 véhicules par jour. “Tous les travaux seront terminés fin octo bre, nous pourrons rouvrir tous les accès à ce moment-là” indique Cédric Bôle, le maire de Morteau, conscient que ces travaux “ont eu un impact considérable sur la cir culation, même si on a essayé de faire preuve de la plus grande agilité pour créer le moins de gêne pos sible.” Ce chantier a démarré en mars dernier. L’idée de la mairie, maître d’ouvrage de ces travaux, était “d’engager tous les travaux en même temps pour ne pas avoir à y revenir” justifie le maire. Les travaux ont en effet connu plu

sieurs phases: réfection de l’as sainissement, rénovation du réseau d’eau pluviale, enfouissement des réseaux secs (fibre, etc.) et enfin, travaux de voirie pour l’embellis sement de cette entrée de ville côté Villers-le-Lac, avec une chaussée de 6 m de largeur adaptée pour régler les problèmes de vitesse excessive à l’entrée de Morteau. Au total, un chantier qui se chiffre à plus de 3,7 millions d’euros, dont 1,9 million pour les travaux de voirie, avec le réaménagement du carre four du Mondey et de l’entrée de ville, la création d’une piste cyclable et la création d’espaces verts. Avec ce chantier, Morteau termine son programme d’amélioration de ses entrées de ville, après l’entrée côté Pontarlier, et celle en prove nance de Montlebon. n

Les travaux de Marie Seillery sont à découvrir sur son site www.renardeenforet.com

Vers une quatrième édition de l’Atrack’Son ? U ne fois encore, la solidarité propre au Haut-Doubs a réchauffé la fin de l’été des

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de téléphone et des visites chez nous pour discuter et pour nous aider” , souligne, émue, l’associa tion. Qui n’a pas tardé à se plonger dans la 4 ème édition en 2026. En sachant tout de même raison gar der. L’ambition sera revue à la baisse avec une - tout de même belle - jauge de 1 500 à 2 000 spec tateurs. L’Atrack’Son n’a pas fini d’attirer les festivaliers. n

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édité par Publipresse Médias - 4, rue du Bief 25500 MORTEAU - Tél.: 03 81 67 90 80

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N.: 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2025 Crédits photos: Càd, Pierre Acobas, Roxane Cassehgari, C.A.U.E.. 25 C.C.P.M., C.C.P.H.D., A. Demeulenaere, F.D.C. 25, Dominique Gest, Valentin Giboulot., Lamqayssi, Cameron Robbe, J. Salvi.

Les deux premières éditions de l’Atrack’Son avaient su trouver leur public (photo Andéeol Demeulenarere).

TEA ’Hélvétie - MOR 3 rue de l

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