Journal C'est à dire 318 - Juillet-Août 2025
Le journal gratuit du Haut-Doubs
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1 er septembre 2025 N°318
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
4, RUE DU BIEF - 25500 MORTEAU - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr INFORMATION - RÉDACTION - PUBLICITÉ - ANNONCES
L’islam du Doubs prend ses marques Vers une meilleure compréhension mutuelle
S OMMAIRE En route pour Miss Franche-Comté. À 28 ans, la Mortuacienne Kanelle Chotard se lance dans l’aventure de Miss Franche-Comté. L’élection ré gionale est programmée le 14 septembre. (page 4) Deux meilleurs apprentis de France. Noé Létoublon en couverture-zinguerie et Mathilde Petit en sertissage. Deux jeunes talents locaux se sont distingués dans ce prestigieux concours d’excellence. (page 8) Le maire de Gilley a son dauphin. Après 43 ans d’engagement public, le maire de Gilley Gilbert Marguet ne se représentera pas. Il compte sur Patric George pour lui succéder. (page 15) La maire du Russey raccroche. Manuela Rambaud ne rempilera pas pour un second mandat Elle tire le bilan de son expérience à la tête de la mairie du Russey. (page 26)
Les dernières assises de l’islam se sont tenues à la préfecture du Doubs au début de l’été.
(Le dossier en pages 19 à 23)
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RETOUR SUR INFO
La matériauthèque est accessible au public
Un nouveau local pour l’association Ukraide à Morteau
Une collecte des matériaux est organisée chaque vendredi à la déchetterie des Fins ou directement à la matériau thèque sur rendez-vous pour les personnes n’étant pas dis ponibles lors des perma nences ou habitants hors des com’com du Val de Morteau et du Plateau du Russey. À cette occasion, les habitants et les professionnels peuvent donner tous les matériaux non cassés, en bon état et com plets, susceptibles d’être recy clés. Cette expérimentation servira à amorcer et calibrer cette nouvelle activité qui rejoindra fin 2026, la future ressourcerie-déchetterie au Bas-de-la-Chaux. Ce dispo sitif sera alors repris en main par l’association l’Atelier du Bélieu, future responsable de ce pôle. n
ÉDITORIAL
Fragilité Encore une rentrée sous le signe de la fébrilité, avec un gouvernement sur la sellette et un Premier ministre qui a lui même fixé la date, le 8 septembre, de sa probable destitution. Si ce scénario se confirme, tout le gouvernement tombera et avec lui, notre ministre de l’Agriculture Annie Genevard qui aura tenu moins d’un an à la barre de son ministère de l’Agri culture où elle avait été nommée le 21 sep tembre 2024. Le temps d’un unique salon de l’agriculture au printemps dernier, de tenter de calmer la colère agricole qui continue à gronder, et de se mettre aussi une partie de l’opinion à dos suite à l’adop tion de la très controversée loi Duplomb, certes vidée d’une partie de sa substance avec le rappel par le Conseil constitutionnel de l’interdiction de réintroduction des néo nicotinoïdes que cette loi voulait rétablir. Et disons-le, de son soutien incompris par les défenseurs d’une agriculture dura ble à cette loi Duplomb qui semble tota lement déconnectée des préoccupations actuelles pour un modèle soutenable d’agriculture. À moins d’une dissolution suite à laquelle Mme Genevard serait reconduite pour la troisième fois à son poste de ministre - c’est toujours possible -, ou de la nomination d’un nouveau Pre mier ministre qui lui ferait à nouveau confiance, ses chances de rester en poste jusqu’en 2027 restent minces. Mais la fragilité du fauteuil de ministre sur lequel Annie Genevard n’est installée que depuis un an n’augure tout de même rien de bon pour notre pays dont les institutions poli tiques semblent de plus en plus fragiles au fur et à mesure que le second quin quennat d’Emmanuel Macron avance. Nous nous garderons bien de réagir de manière pavlovienne à l’image de certains partis comme les Insoumis en réclamant à tort et à travers la démission ou la des titution du président de la République, leurs méthodes et leurs invectives per manentes étant sans doute en partie res ponsables du chaos actuel. Cependant, il apparaît de plus en plus évident que seule la prochaine élection présidentielle permettrait de donner au pays l’indispen sable élan dont il a besoin pour sortir de l’ornière. En attendant, au fil des mois et des gouvernements qui se succèdent, avec une assemblée fracturée comme elle ne l’a jamais été, la France continue à s’enfoncer dans la dette. Ce sujet son nera comme le testament politique d’un François Bayrou qui n’aura pas su convain cre de l’impérieuse urgence de ce sujet crucial. . n Jean-François Hauser
I nstallée provisoirement dans l’hôtel d’entreprise du Bélieu, cette matériau thèque encore en phase d’expérimentation a pour voca tion de réduire les déchets issus du bâtiment et de donner une seconde vie aux matériaux de construction. Ce projet a été initié et piloté par Préval Haut Doubs en partenariat avec les com’com du Val de Morteau et du Plateau du Russey et avec le soutien de la Région. La gestion de cette structure pendant la phase test qui durera 18 mois a été confiée en mai dernier à l’entreprise Alternatinnov. Quels matériaux concernés ? L’activité consiste
à récupérer des matériaux de construction en déchetterie ou sur la base de dons faits en direct, puis de les nettoyer et les reconditionner pour pou voir les revaloriser à travers une vente aux particuliers et aux professionnels du bâti ment. Tous les types de maté riaux sont concernés : isola tion, lambris, dalles, matériel électrique, parquets, faïence, carrelage… La matériauthèque comprend également un atelier de recon ditionnement des sanitaires. Elle ouvre ses portes pour les ventes, les vendredis de 13 h 30 à 17 h 30 et les same dis de 9 heures à 12 heures
Denis Joliat, Bernard Lambert et Daniel Billot-Laillet. Ces trois bénévoles avaient acheminé une ancienne ambulance des pompiers jusqu’en Ukraine en février dernier.
Combes qui a vaincu un cancer du sein et qui avait participé aux Cimas de la Esperanza au Mexique, l’équi valent des Sommets de l’espoir ini tiés en France par l’association locale Semons l’espoir. Celle qui a survécu au cancer souhaite dés ormais s’engager encore plus loin pour la prévention de cette maladie et pour aider les patients qui en sont atteints. Dans quelques semaines, avec la Professeure Elsa Curtit, oncologue bisontine, elle lancera “Cancerock”, le premier média indépendant dédié aux patients atteints de cancer et à leurs proches. “Quand j’étais malade, j’ai cherché des vidéos pour mieux comprendre ce qui m’arrivait. Mais je me suis heurtée à deux extrêmes : des contenus scientifiques trop complexes, ou des vidéos alar mantes qui faisaient plus peur qu’autre chose. Il manquait un juste milieu : une information claire, péda gogique, accessible. Avec Elsa Cur tit, c’est exactement ce que nous avons voulu créer en lançant Can cerock” explique Farah Jouffroy. Les contenus développés par Farah A près avoir passé plusieurs années dans les anciens locaux du garage Bize rue René-Payot à Morteau, d’où ils ont reçu, trié et expédié des tonnes de matériel à destination des popula tions ukrainiennes victimes de la guerre, les bénévoles de l’association Ukraide dans le Haut-Doubs ont déménagé. La communauté de communes ayant souhaité récupérer ces locaux Bize - selon nos infor mations peut-être pour y aménager provisoirement la future fourrière automobile avant qu’elle soit installée définitivement au Bas-de-la-Chaux vers l’actuelle déchetterie -, l’asso ciation d’aide à l’Ukraide a profité
Jouffroy, experte en communication, et la praticienne bisontine, seront diffusés en ligne sur une chaîne Youtube spécialement dédiée. “Les premières vidéos sortiront début octobre. Elles seront diffusées d’abord à destination des pays fran cophones, avant de s’ouvrir pro gressivement à l’international grâce à des contenus sous-titrés en plu sieurs langues” ajoute la résidente des Combes qui veut mettre la force qu’elle a puisée dans sa victoire contre le cancer au service des autres. Pour pouvoir produire un maximum de vidéos possible, les deux fondatrices ouvrent leur démarche au mécénat. Plus de détails sur cancerock.org n de l’été pour s’installer dans une partie de l’ancienne caserne des pompiers, rue de la Glapiney, à quelques centaines de mètres de là, avec l’appui constant de la mairie. “La réouverture dans ces nouveaux locaux est prévue le vendredi 19 sep tembre. À partir de cette date, les gens pourront à nouveau venir dépo ser leurs dons” indique un bénévole de l’association.Après avoir ache miné une ambulance réformée des pompiers du Doubs en Ukraine en février dernier, les bénévoles mor tuaciens d’Ukraide espèrent “pouvoir aller rencontrer dès que possible les pompiers de Kharkiv à qui ce véhicule avait été remis.” n
La vente des matériaux est organisée le vendredi de 13 h 30 à 17 h 30 et le samedi de 9 heures à 12 heures (photo Préval Haut-Doubs).
Farah Jouffroy poursuit son combat contre le cancer N ous avions évoqué avant l’été le parcours de Farah Jouffroy, cette habitante des
édité par Publipresse Médias - 4, rue du Bief 25500 MORTEAU - Tél.: 03 81 67 90 80
E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N.: 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2025 Crédits photos: Càd, Convois solidaires, Pierrick Guidou, Owdoo - Maxime Naegely, Préval Haut-Doubs.
Les premières vidéos conçues par Farah Jouffroy (photo) et Elsa Curtit ont été enregis trées, elles seront visibles en octobre.
MORTEAU ZONE COMMERCIALE
Route du Pré des Combes 25500 MORTEAU
Tél. 03 81 67 02 02 Ouvert du Lundi au Samedi 9h-19h
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VAL DE MORTEAU
Un hommage à la grande tradition des conscrits Morteau Pour marquer les 140 ans de la tradition du bonhomme des conscrits à Morteau, l’Interclasse des conscrits de Morteau organise un grand week-end fin septembre, avec musée éphémère et film créé pour l’occasion.
Une Mortuacienne au concours de Miss Franche-Comté Morteau
dront témoigner du passage des âges : pulls aux couleurs des différentes classes, cagnottes, drapeaux fièrement brandis dans les cortèges. Les visiteurs pourront également admirer des documents rares, tels que l’affiche originale des Conscrits de 1924 ou encore des ordonnances napoléo niennes, témoins d’une époque où la conscription s’imposait à tous les jeunes hommes du pays. “Des archives filmées par Jean Sémonin dans les années 1950 seront diffusées en continu” pré cisent les organisateurs. ceux qui ont fait vivre cette cou tume au fil du temps. “Et parce qu’aucune fête conscrite ne sau rait se conclure sans un moment convivial, le bar du théâtre se transformera en “bar déconscrit” tout au long du week-end. Trois jours pour revisiter une histoire unique, transmettre un héritage et célébrer ensemble l’esprit d’une ville” , ajoute l’initiateur. En rassemblant ces traces du passé, en les mettant à la portée de tous, il s’agit de raviver la flamme des Conscrits, de rap peler que cette tradition, si locale soit-elle, est avant tout un acte de mémoire. Elle témoigne d’une identité com mune, d’un lien intergénéra tionnel fort, et de cette fierté d’appartenir à une histoire col lective, que Morteau entend célébrer avec éclat. n J.-F.H. Durant ce même week-end, au Théâtre de Morteau sera pro jeté le documentaire “Dans les Pas des Conscrits, héritier d’une tradition”, qui donnera la parole à
2 8 ans, mariée, un enfant. Kanelle Chotard, une jeune fille élancée d’1,78 m, sait que sans les nouvelles règles du comité Miss France, elle n’aurait pas pu se présenter à ce genre de concours qui exigeait aupara vant, du temps de la stricte M me De Fontenay, d’avoir moins de 25 ans et être célibataire. “En voyant l’an dernier la nou velle Miss France Angélique Angarni-Filopon âgée de 34 ans, ça m’a donné une vraie inspi ration. Son discours était très impactant, inclusif, elle avait un profil qui sortait de l’ordi naire, alors je me suis dit pour quoi pas moi ?” Kanelle n’a en effet pas le pro fil-type des traditionnelles can didates. La tête bien ancrée sur les épaules, cette jeune femme d’origine Guadeloupéenne s’est installée il y a 4 ans à Morteau pour travailler en Suisse où elle a intégré en tant que cadre le service ressources humaines de l’horloger Breitling à La Chaux de-Fonds. Plutôt douée (voire surdouée) à l’école, Kanelle envi sageait un temps de devenir pilote de chasse, elle avait inté gré pour cela le lycée de la défense française du côté Kanelle Chotard, 28 ans, représentera les couleurs du Val de Morteau à cette élection qui aura lieu le 14 septembre à Port-sur Saône (Haute-Saône). On fait les présentations.
D ire que les conscrits sont une tradition à Morteau est un doux euphé misme. À tel point qu’une Inter classe a été créée qui se donne même l’ambition de faire offi ciellement classer par le minis tère de la Culture cette tradition qui fête ses 140 ans au patri moine culturel français. Le dos sier est en cours, il est porté essentiellement par Martial Bournel-Bosson, président de cette association interclasse, avec l’appui de la Ville. Pour marquer cet anniversaire du traditionnel bonhomme et défilé des conscrits, la Ville invite les habitants et les
curieux à un week-end dédié au sujet les 26, 27 et 28 sep tembre. La salle des fêtes réno vée accueillera pour l’occasion un musée éphémère retraçant l’histoire des
Kanelle Chotard,
spécialiste en management et en
conscrits, avec docu ments, objets, photos des bonshommes de 1947 à nos jours, “autant de témoins d’une mémoire col lective riche et festive”
Une identité commune, d’un lien intergénérationnel fort.
ressources humaines,
s’est installée il y a quatre
ans dans le Val de Morteau.
note Martial Bournel-Bosson. Cette exposition invitera le public à découvrir des pièces uniques et chargées de mémoire. Des objets collectors, soigneusement conservés, vien
du Mans. Cette scientifique membre de la fanfare militaire a préféré ensuite se former au management en ressources humaines. Titulaire d’un master, elle a débuté sa carrière au service R.H. de BFM TV, puis de Publi cis, avant de rejoindre la Suisse à la faveur du rapprochement avec son mari, rencontré, par pure coïncidence, “sur la plage de mon enfance, en Guadeloupe, où il était venu en vacances avec des copains.” Le Haut-Doubs est donc sa terre d’élection depuis quelques années. Après une lointaine ten tative de postuler au titre de Miss Guadeloupe quand elle habitait encore sur son île ultra marine, la jeune femme a donc décidé de retenter l’aventure, dix ans plus tard, dans le Doubs
cette fois, où elle a été élue en février dernier deuxième dau phine de Miss Doubs, lui ouvrant les portes de ce concours de Miss Franche-Comté auquel elle se prépare comme une pro fessionnelle, en soignant sa pré sence sur les réseaux sociaux. Kanelle aura face à elle 12 autres candidates aussi moti vées, qu’elle dont Jade Cholley, l’actuelle Miss Doubs. Elle compte sur sa singularité - et sur ses soutiens du Val de Mor teau - pour tenter de faire la différence avec les autres pos tulantes et en cas de succès, ce sont les portes du concours Miss France qui s’ouvriraient à elle. “On verra le 14 septembre si la Franche-Comté est ouverte à la diversité !” sourit la jeune fille avec enthousiasme. n J.-F.H. l Lola Sémonin L’autrice, créatrice de la Made leine Proust, sort un nouveau livre, les “Brèves de dédicaces” (10 euros, aux éditions du Sékoya). Elle y a compilé les meilleures réflexions de ses lec teurs venus faire dédicacer un livre au cours des nombreux salons du livre auxquels Lola Sémonin a participé. “Quand je vous écoute derrière mes piles de livres, je note. Je note vos traits d’humour, vos confidences, vos compliments, vos comtoise ries, même les ventes ratées. Et vous avez un sacré talent!” explique l’autrice qui sera pré sente au salon Les Livres dans la Boucle à Besançon mi-sep tembre pour… dédicacer ce nou L’association “Handicaps invisi bles” présidée par Nelly Barbier organise un loto dimanche 21 sep tembre à 15 h à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. Animé par Natha lie. Nombreux lots à gagner. En bref… veau livre. l Loto
La joyeuse classe des conscrits 2025, héritière d’une longue tradition.
Travaux de confortement de talus sur la R.D. 47 jusqu’au 11 octobre Les Gras Suite à un éboulement menaçant la R.D. 47 à la sortie du village en direction de Morteau, des travaux de sécurisation ont été engagés depuis le 11 août. Un alternat est en place.
A ux grands maux, les grands moyens. Pour contenir ce glis sement de terrain au-dessus du ruisseau du Théverot, l’en treprise Roc Aménagement installe une paroi clouée en bord aval de la route départementale. L’ouvrage d’une longueur approximative de 30 mètres et d’une hauteur de 3 mètres est fixé dans le talus
journée de coupure totale en fin de chan tier, lors de la pose des enrobés. Ce phénomène de glissement tend à se renouveler régulièrement sur la commune des Gras. “C’est le troisième chantier de ce type, constate le maire Bernard Jac quet. Le premier a eu lieu il y a trois ans à la sortie du bourg sur la route de la Suisse en montant au Nid du Fol. le
à l’aide de clous dont la longueur varie entre 3,5 et 5,5 m en fonc tion de la nature du terrain. Quand tout sera terminé, il res tera à reprendre le tapis d’enrobé au droit de l’ouvrage. Le montant
second en 2024 en face de l’église. Des parois cloutées ont alors été posées dans le talus supportant les routes. On peut souligner les efforts entrepris pour maintenir les accès.”
Ce phénomène de glissement tend à se renouveler.
de ces travaux réalisés sous maîtrise d’ouvrage du Département du Doubs s’élève à 118 000 euros. Un alternat de circulation a été mis en place avec une
Le maire des Gras observe aussi que ces éboulements surviennent systématique ment sur des sites où des arbres avaient été précédemment abattus. n
Des clous de 3,5 à 5,5 mètres ont été fixés pour maintenir le talus en bord aval de la R.D. 47 ?
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VAL DE MORTEAU
Les associations auront bientôt une nouvelle maison Villers-le-Lac
S ymbole du dynamisme de la commune, Villers le-Lac compte une qua rantaine d'associations pour pas moins de 700 adhérents environ. Alors pour garder ce dynamisme, l’équipe municipale a investi tout au long du mandat pour offrir ou rénover des équi pements. Si le nouveau terrain de foot synthétique et le court de tennis rénové Jean-Claude Moyse, sont en passe d’être mis en service, le projet de maison des associations vient seulement d’être officiellement lancé. Avec près de deux ans de retard, la crise du Covid et la guerre en Ukraine ayant freiné les projets du mandat municipal. Reste que ce bâtiment qui pro posera des salles aux associa tions communales verra proba blement le jour en 2027. “Nous Le projet d’une maison des associations est enfin lancé après deux ans de retard. La construction, qui doit permettre de reloger une vingtaine d’associations de la commune, devrait voir le jour en 2027.
venons de faire l’étude de faisa bilité, on espère déposer le permis de construire avant la fin de l’an née” , souhaite la maire Domi nique Mollier. Concrètement, le nouveau bâtiment sera construit à côté de la salle des fêtes, et comprendra quatre salles de répétitions dédiées à la fanfare La Fraternité, à l’Harmonie Union et Progrès, au comité des fêtes qui aura aussi un espace de stockage, et la salle de sport Val Form’. D’autres salles seront mutualisées selon les besoins ainsi qu’une salle de réunion. En tout, une vingtaine d’asso ciations bénéficieront de ce nou vel équipement, comme l’école de musique, de peinture ou encore la ludothèque. Seule la bibliothèque restera au centre de la commune pour favoriser la proximité avec les écoles. Elle sera probablement installée dans une salle de la mairie. “Depuis deux ans, on travaille avec les associations, le but est qu’elles gagnent en confort et en acces sibilité, des salles qui s’adaptent à leurs pratiques et besoins” , note Romain Vermot, adjoint en charge des associations.
Pour l’heure, les associations sont logées dans l’ancienne usine Parrenin. Vétuste, et extrême ment compliquée et coûteuse à chauffer, l’immense bâtisse est vouée à la démolition pour lais ser place à des logements. Et surtout, il n’existe pas de places de parking dédiées. Or, Val Form’ ne compte pas moins de 500 adhérents, les deux sociétés de musique ont chacune près de 80 membres… L’accessibilité devient problématique. “Il y a 7 ou 8 ans, nous avions étudié la possibilité de rénover le bâtiment Parrenin mais c’était trop diffi cile, resitue Dominique Mollier. Et on ne pouvait pas construire de parking à cet endroit de la commune.” Le choix s’est vite posé sur un terrain municipal jouxtant la salle des fêtes. Les usagers pour ront ainsi utiliser le parking de la salle des fêtes, une mutuali sation qui évite ainsi une emprise plus grande sur le foncier. Ce projet de maison des asso ciations inclut aussi - c’est une forte volonté de l’équipe muni cipale - des toilettes extérieures avec un point d’eau. Ces der
Le parking de la salle des fêtes sera commun pour les usagers
de la future maison des associations.
nières pourront profiter aux joueurs de tennis ainsi qu’au public familial fréquentant le jardin d’enfants, ces deux endroits étant attenants. Le budget estimé est de 3 à 4 mil
lions d’euros. “Nous sommes obli gés d’investir pour garder le dynamisme de la ville. Il est important d’offrir à nos conci toyens autre chose que la possi bilité d’aller travailler en Suisse” ,
relève Dominique Mollier. La municipalité table sur une pre mière pierre posée à l’été 2026 pour une inauguration - “si tout va bien” - en 2027. n L.P.
“E t maintenant, que fait-on ?” … Accrochée au balcon de la maison des époux Faivre, une banderole interroge les passants. Voilà bientôt trois ans qu’Éric Faivre et son épouse Christine ont interdiction formelle de regagner leur maison du hameau des Bassots, fragilisée par un glissement de terrain survenu le 23 sep tembre 2022 à l’occasion de la construction d’un lotissement. Trois ans que les experts et les assu rances se renvoient la balle pour déterminer les responsabilités entre le promoteur, la commune qui a délivré le permis, et le constructeur. Trois ans qu’ils logent dans une maison qui n’est pas la leur alors qu’ils ont passé quasiment toute leur vie dans le hameau des Bassots. Trois ans qu’ils sont sans aucune réponse de la justice. “Nous avons apposé cette banderole parce que nous ne savons plus quelle méthode employer pour être entendus” note Claude Croissant, président de l’association de défense des époux Faivre. Où en est le dossier? “Un nouvel expert a été nommé par le tribunal pour ordonner un nouveau carottage du terrain. restait à savoir qui paierait cette nouvelle expertise. Cette expertise est nécessaire avant d’envisager Le comité de défense des époux Faivre, ce couple dont la maison est habitable depuis l’effondrement du terrain voisin, ne lâche rien. Un nouvel expert devrait venir en septembre. Villers-le-Lac Époux Faivre : “Et maintenant, que fait-on ?”
de pouvoir remettre le terrain en état” commente Éric Faivre qui ne cache plus son désarroi et son impatience face à cette situation ubuesque. Trois ans après les faits, les époux Faivre ne savent toujours pas s’ils pourront un jour regagner leur maison. “Et s’il faut l’abandonner définiti vement, qui va les dédommager ?” ajoute Claude Croissant qui préside l’association de soutien aux époux Faivre créée quelques semaines après le drame. “Il paraîtrait logique que le dédommage ment soit partagé entre la mairie, le promoteur et le constructeur” ajoute-t-il. Christine et Éric Faivre habitent un logement provisoire route des Combes à Chaillexon, dont le loyer est pour l’instant pris en charge par le constructeur. Une cagnotte à l’initiative de l’as sociation de soutien a permis de récolter 5 000 euros et sert pour l’instant à financer les différents frais liés à l’envoi de courrier notamment. “Mais je paie toujours les abonnements d’électricité, d’eau, la taxe foncière, le fuel pour mettre la maison hors gel… C’est une situation invraisemblable.” À 85 ans, Éric Faivre se fait peu d’illusions. “À mon âge, je n’ai plus beaucoup d’espoir de revenir ici un jour” soupire-t-il. n J.-F.H. Chaque mois, un agent de la commune vient poser un nouvel arrêté de péril imminent pour interdire l’accès à la maison.
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Claude Croissant (à gauche) continue à
soutenir Éric Faivre dans son combat. Sur le
balcon, la banderole posée au début de l’été.
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VAL DE MORTEAU
Thierry Munier ressuscite la mémoire du Sana Villers-le-Lac
L es habitants du coin l’ont toujours nommé le Sana, diminutif de sanatorium, établisse ment pour tuberculeux que cet immense bâtiment a abrité depuis son entrée en fonction au début des années quarante jusqu’en 1970, avant de devenir un hôpital psychiatrique jusqu’à sa fermeture définitive à la fin des années quatre-vingt, puis sa démolition dans les années Pour le club Patrimoine de Villers-le-Lac qu’il préside, l’historien local Thierry Munier sort un livre consa cré à l’ancien sanatorium de Villers-le-Lac. Une expo sition consacrée au sujet est programmée du 11 au 19 octobre.
Thierry Munier, président du club Patrimoine de Villers-le Lac consacre un ouvrage au sanatorium des Genévriers. Les malades de la tuberculose prenaient le soleil, orientés plein sud à 1 000 m d’altitude.
2000. C’est cette longue saga que Thierry Munier s’est proposé de ressusciter à travers un ouvrage richement illustré de 118 pages qu’il sortira à l’occasion de l’ex position du club Patrimoine (du 11 au 19 octobre, salle de la Pas tourelle à Villers-le-Lac, rue Par renin). “Le Sana, qu’il ait été cet établissement pour tuberculeux ou un hôpital psychiatrique, a
départementales du Doubs à Besançon et recueilli les témoi gnages et documents de parti culiers qui ont connu l’époque du Sana, Thierry Munier s’ap prête à mettre la dernière touche à cet ouvrage intitulé “Le sana torium des Genévriers” (118 pages, 15 euros). Le livre est déjà disponible à la commande auprès de l’auteur et sera également vendu lors de l’exposition du club Patrimoine. construction dans les années trente à sa démolition, avec les différentes périodes qu’il a connu, y compris l’occupation allemande dans les années quarante. “Au milieu de l’exposition, on présen tera sur une grande table la maquette du Sana que l’archi tecte avait fait faire avant sa construction. Elle était conservée dans un grenier par la mairie de Villers-le-Lac et n’a jamais Celle-ci présentera une vingtaine de panneaux grand format sur les quelles les organisateurs dérouleront l’histoire de l’établissement, de sa
toujours été entouré d’un certain mystère, il suscitait souvent une petite appréhension inconsciente de la population locale analyse le professeur d’histoire. Comme c’était un sujet finalement assez méconnu, je me suis dit qu’il était intéressant de pouvoir y consacrer un ouvrage.” Après de longues heures passées à recueillir documents d’époque et illustrations aux archives
été exposée au public” ajoute M. Munier. L’exposition sera éga lement agrémentée d’une série d’objets qui avaient été sauvés in extremis de la disparition au moment de la démolition de ce long paquebot de pierre et d’acier dont il ne reste plus rien aujourd’hui que les souvenirs de ceux qui l’ont connu, et dés ormais ce livre pour les curieux qui veulent découvrir son his toire. pas être conservé et reconverti ? À quelques années près, cet immense bâtiment aurait pu bénéficier d’une loi qui protège désormais le patrimoine bâti du XX ème siècle. De cette épopée, il ne reste aujourd’hui que l’an cienne maison du directeur et en face, les anciens logements des directeurs adjoints et des cadres hospitaliers. n J.-F.H. Plus de vingt ans après sa démolition, le sujet suscite encore des ques tions : pourquoi a-t-on pris la décision de le démolir, ne pouvait-il
Le Sana vu depuis la route reliant Villers le-Lac aux Fins. À droite, il disposait d’une chapelle. Le sanatorium vu d’en haut, un immense paquebot qui disposait de couloirs de plus de 100 m de long.
Ne pouvait-il pas être conservé et reconverti ?
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VAL DE MORTEAU
Noé Letoublon, un des meilleurs apprentis de France Montlebon
Le jeune compagnon couvreur a décroché cette distinction nationale au début de l’été pour la plus grande fierté de ses parents. Un des successeurs tout trouvés pour l’entreprise L.J. Toiture co-dirigée par son père Alban.
l Les Gras Le dimanche 14 septembre après-midi, l’association “Le village aux mille outils” pro pose un parcours commenté, d’1h30 environ, dans les rues du village des Gras, à la découverte de la riche his toire artisanale du village dans des maisons qui ont abrité dès le XVIIème siècle des ateliers d’outillage. À la fin du XIXème siècle, on a recensé jusqu’à 132 ateliers d’outillage dans les hameaux et le village. Les Gras est alors qualifié de “capitale mondiale de l’outillage d’hor logerie” avec des commandes qui affluent de partout : New York, Chicago, Londres… C’est cette aventure excep tionnelle que les membres de l’association “Le village aux mille outils” invite les visi teurs à découvrir. Rendez vous à côté de l’église. Pre mier départ à 14 heures, dernier départ à 16 h 30. Intro duction à l’histoire du patri moine horloger des Gras par Bernard Vuillet, et visite de l’atelier de Jean-Marie Drezet, dernier atelier conservé en l’état. Manifestation gratuite, buvette sur place. En bref… d’œil à son terroir d’origine. “C’était un sacrifice, mais j’ai la satisfaction d’avoir décroché le même mois mon code, mon C.A.P. et ce titre de meilleur apprenti de France !” sourit Noé qui s’ap prête à poursuivre son appren tissage au sein des compagnons I l pose fièrement devant la réalisation qu’il a présentée au jury le 14 juin dernier à Strasbourg. C’est grâce à cette maquette que le jeune homme de 17 ans a décroché le titre de “meilleur apprenti de France”, après avoir obtenu l’or au niveau départemental et l’or au niveau régional. La troisième étape était donc l’aboutissement d’un travail acharné pour Noé qui a renoncé à de nombreux week-ends avec les copains pour se consacrer à la préparation du concours qui lui a nécessité plus de 150 heures de travail pour réaliser son petit chef-d’œuvre, une cou verture gironnée, en forme de trapèze, du plus bel effet et ornée du blason de la Franche-Comté, clin
du devoir jusqu’à l’obtention de son brevet professionnel d’ici trois ans. Noé avait été un des 24 qualifiés au niveau national pour ce concours des meilleurs apprentis de France. Il a eu d’au tant plus de mérite qu’il concou rait aux côtés d’autres candidats souvent plus âgés que lui de quelques années. Pour lui, s’engager dans ce concours des M.A.F., était aussi une manière de “montrer de quoi je suis capable” , lui qui est issu d’une famille de couvreurs-zin gueurs depuis quatre généra tions. Les Letoublon sont en effet couvreurs-zingueurs de père en
Noé Letoublon à côté de sa maquette qui lui a valu le titre d’un des meilleurs apprentis de France.
fils. Fernand, l’arrière arrière-grand-père de Noé, avait créé la pre mière activité en 1923 à Morteau, avant de passer le relais à son
Une manière de “montrer de quoi je suis capable.”
fils Jacques, puis à Alain, avant que l’entreprise ne soit reprise par les fils d’Alain, Yann, Alban et Aurélien, associés aujourd’hui à Ludovic Jacoulot au sein de l’entreprise L.J. Toiture. “J’ai la chance d’avoir pu bénéficier de certains équipements de l’atelier,
Chez les Letoublon, on a le goût du travail bien fait et l’esprit concours n’est jamais très loin. La preuve : son père Alban s’in téresse actuellement au concours du Meilleur ouvrier de France. “On est vraiment fier de lui” note
sa maman Isabelle. Son papa Alban acquiesce. Le 26 octobre prochain, Noé rece vra ses médailles départemen tale et régionale au siège régional des compagnons à Dijon. Et en janvier prochain, c’est à l’Assem
il y a eu aussi quelques engueu lades avec mon père, sourit Noé, mais avec de la persévérance, on arrive à de beaux résultats!” Logiquement, après ses années de compagnonnage, Noé devrait rejoindre l’entreprise familiale.
blée nationale que le jeune homme habitant Le Bizot rece vra son titre national. De nou veaux moments d’émotion en perspetcive pour la famille Letou blon. n J.-F.H.
Elle décroche le titre de Meilleure apprentie de France en sertissage Morteau Étudiante au lycée Edgar-Faure, et en apprentissage dans l’entreprise Péquignet, Mathilde Petit a décroché fin juin le titre de meilleur apprenti de France en sertissage. Un titre qui vient clôturer ses études et son diplôme de Brevet des métiers d’art bijouterie-option sertissage.
O riginaire de Toulouse, Mathilde Petit se destinait au départ au design. La jeune femme débarque à Morteau, au lycée Faure pour obtenir un D.M. Made design, luxe et innovation. Elle y découvre la bijouterie, et surtout le sertissage. “Fina lement, je préfère l’atelier, le côté manuel que le design. Le sertissage vient finir la pièce, l’embellir, ça donne toute la préciosité au bijou” , explique Mathilde. En même temps que son D.M. Made, elle passe deux C.A.P. Bijouterie-sertissage. Elle enchaîne ensuite sur le brevet des métiers d’art, qu’elle réalise en un an, en alternance. Mathilde fait ses armes chez Péquignet. Passionnée et challen geuse, la jeune femme obtient aussi un certificat en gemmologie. Quatre diplômes en 3 ans, auxquels il faut désormais ajou ter le prestigieux titre de Meilleur apprenti de France. Un concours qu’elle ne pensait pas pouvoir réaliser en raison de son âge. “Je voulais faire ce concours depuis longtemps, j’étais
dégoûtée de ne pas pouvoir le faire parce que j’étais trop vieille” , souligne Mathilde. Finalement, l’un de ses professeurs relève que des dérogations sur l’âge sont pos sibles dans certaines spécialités, dont le sertissage. Il n’en faut pas plus à Mathilde pour se lancer et s’inscrire au concours des M.A.F. “Mon objectif était de me chal lenger, de me perfectionner dans le serti.” Sur le sujet de l’œuf brisé, la jeune appren tie travaille 90 heures pour sertir 125 pierres. “Le plus dur était d’ajuster, je voulais que ce soit parfait. Je suis allée dans les détails, jusqu’au petit grain qui manquait.” Une implication qui paie puisque Mathilde reçoit les médailles d’or aux sélections départementales puis régionales, lui donnant le ticket d’entrée pour le concours national. Sur les huit participants, quatre ont reçu la médaille d’or. Deux médailles ont été attribuées à des étudiantes du lycée Faure dont Mathilde. C’est ce qu’on appelle la richesse du territoire. n L.P.
A 22 ans, Mathilde Petit a décroché le titre de Meilleur apprenti de France en bijouterie-sertissage.
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VAL DE MORTEAU
L’offre V.T.T. du Doubs remise au goût du jour Loisirs
Département du Doubs, Commissariat de massif, collectivités, clubs, moniteurs, opérateurs touristiques : tous les acteurs étaient réunis début juillet à Consolation pour faire le point et échanger sur l’offre V.T.T. actuelle et son évolution.
Damien Mathieu pour mener à bien cette mission. L’arrivée du gravel, hybride du V.T.T. et du vélo de route, nécessite aussi l’organisation d’une offre adaptée. Léonard Schauss s’est attelé à la tâche en prenant en compte plusieurs paramètres comme l’accessibilité et l’articu
mis au service d’autres territoires. L’exemple de la Combe Saint Pierre à Charquemont est aussi une belle illustration de la tran sition qui s’opère actuellement sur les sites nordiques et alpins avec la création d’une station de loisirs 4 saisons. “On renforce les activités existantes avec l’accro
L’ avenir du V.T.T. dans le Doubs ne doit plus se réduire à l’unique évo cation des fameux cham pionnats du monde organisés à Métabief en 1993. Comme n’a pas manqué de l’expliquer Béatrix Loizon, vice-présidente du Conseil départemental chargée du tou risme en évoquant la place du V.T.T. dans la politique cyclable lancée par le Département du Doubs en 2021. “Cette politique comprend deux grands thèmes. Le premier est centré sur la mobi lité avec des actions développées pour que les gens s’emparent du vélo au quotidien. Le second concerne la partie loisir et notam ment le V.T.T. On a réalisé un état des lieux mettant en évidence les forces et faiblesses. À partir de ce diagnostic, on a défini une stratégie
avec des actions déjà accomplies, en cours ou à venir. L’objectif de cette première rencontre départe mentale V.T.T. vise à dresser un premier bilan du travail mené dans les territoires.” Le V.T.T. dans la politique cyclable du Doubs s’appuie sur une enve loppe pluri-annuelle de 6 millions d’euros. Jusqu’à ces dernières années, le développement du V.T.T. reposait sur la création de nou veaux circuits. “On en compte 113 actuellement mais tous ne corres pondent plus aux besoins et à l’évo lution de la pratique, d’où l’idée de redévelopper une offre qui soit source d’attractivité touristique avec des retombées locales. Depuis 2023, on a déjà engagé ou finalisé 15 actions sur les 25 du plan stra tégique” , complète Léonard Schauss, coordinateur des activités de pleine nature à Doubs Tou risme. La collectivité avait lancé un appel à projets pour la création d’un pôle de développement de l’offre V.T.T. dans le Doubs. C’est l’Espace Nordique Jurassien (E.N.J.) qui a été retenu. Cette association a recruté
lation avec les lignes T.E.R. “On a mis en place 31 circuits gravel classés en trois niveaux de dif ficulté. Soit 1 500 km de parcours avec 25 000 m de dénivelé et 40 % du
branche et la patinoire synthétique. On a investi dans un pump track sur deux niveaux. Il reste à mettre en place une loca tion de V.T.T., dirt bikes, draisiennes, un accueil
La vague V.T.T. s’étend jusqu’aux Portes du Haut-Doubs.
linéaire sur des chemins. Cette offre est non balisée. Elle fonctionne uniquement sur des traces G.P.X. L’offre intègre aussi un itinéraire de 200 km à faire en cinq jours entre Montbéliard et Besançon.” La plupart des com’com du Doubs sont engagées dans cette nouvelle dynamique V.T.T. Tête de gondole du V.T.T. dans le Doubs, la station de Métabief va aussi de l’avant. “On réfléchit à l’idée d’ouvrir un second télésiège qui permettrait d’accéder à des pistes pour débu tants et confirmés. En termes de fréquentation, on est passé de 24 400 passages en 2010 à 150 000 l’été dernier” , précise le directeur Guillaume Theuriot en annonçant aussi que la station a développé un savoir-faire qui pourrait être
pour les pratiquants de V.T.T. en itinérance, et un espace enduro V.T.T. est en cours d’aménage ment” , détaille Alain Bouchard, responsable du service tourisme à la com’com du Pays du Maîche. La vague V.T.T. s’étend jusqu’aux Portes du Haut-Doubs qui a choisi de lancer une nouvelle dynamique V.T.T. en collaboration avec quatre clubs. La requalification des sites nordiques et alpins est aussi d’ac tualité sur le Val de Morteau. “Un diagnostic a été réalisé par l’E.N.J. On est actuellement dans l’analyse des parcours avec les acteurs du territoire réunis dans un groupe de travail” , note Thomas Goguillot de la com’com du Val de Mor teau. n F.C.
“On souhaite redévelopper une offre V.T.T. qui soit source d’attractivité touristique avec des retombées locales”, indique Léonard Schauss.
Recrutement : Ruggeri sort des sentiers battus Les Fins Dans un souci de se différencier des classiques messages de recrutement qui fleurissent un peu partout chez les employeurs du Haut-Doubs, le constructeur des Fins a choisi de surfer sur la vague de l’esthétisme corporel en proposant des emplois en béton permettant de se muscler en travaillant. Une autre façon de joindre l’utile à l’agréable.
L’entreprise Ruggeri a choisi de miser sur l’origina lité et l’humour pour recruter de nouveaux collaborateurs.
“E nvie d’un corps musclé toute l’an née? Ici, offres d’emploi en béton !! ” La banderole, affichée depuis début juillet sur l’une des façades de l’entreprise des Fins ne manque pas d’interpeller les automobilistes, ils sont 8000 chaque jour, qui empruntent la route des microtechniques en venant de Morteau. Et le “logo” qui accompagne le message, deux beaux bras musclés qui sortent de l’enseigne Ruggeri, apporte l’indispensable touche de virilité et d’humour recherchée dans l’opération. “On a déjà des retours”, annonce Philippe Jac quot, le gérant de Ruggeri. Depuis 2025, le constructeur des Fins enregistre une reprise d’ac tivité bienvenue après quatre
années de stagnation. “On avait dû réduire les investissements et ne pas remplacer les départs en retraite. 50 % de notre activité dépend de la commande publique. Les dossiers sortent en fin de mandat avec des perspec tives très positives sur le territoire de la com’com du Val de Morteau. Exemple avec l’extension de l’école des Fins” , poursuit le dirigeant
au sein de l’entreprise Ruggeri. “On sait que beaucoup de per sonnes attachent de l’importance à leur apparence physique et fré quentent les salles de muscula
volonté de l’entreprise de s’ins crire dans une démarche collec tive autour du recrutement. “L’emploi est un souci récurrent dans le Haut-Doubs. Depuis deux ans, on participe à un forum de l’emploi spécifique aux métiers du B.T.P. Cela permet de voir comment les uns et les autres appréhendent la problématique de l’emploi. On essaie de changer nos façons de communiquer en s’appuyant notamment sur les réseaux sociaux comme Facebook ou LinkedIn. Ce forum nous a été très bénéfique et cette bande role en est l’illustration.”
Toujours dans cette dynamique, Ruggeri a choisi d’adhérer au Pôle de Coopération Économique du Haut-Doubs. Baptisé Yaka, ce dispositif associatif a pour but de proposer une réponse concrète et collective aux défis du territoire en fédérant les acteurs autour de projets coo pératifs servant l’attractivité. Cela a permis, par exemple, aux adhérents d’organiser au prin temps dernier des ventes de matériaux sur deux jours. “On participe aussi au projet Yaka intitulé Qualité de vie et Condi tions de vie en zone frontalière.”
Ce programme sera animé par une consultante experte. Il com prend des temps collectifs, des échanges entre dirigeants et salariés d’entreprises différentes, des actions dans les entreprises avec l’utilisation d’outils adaptés et d’indicateurs partagés. Une quinzaine d’entreprises du Val de Morteau sont engagées dans ce programme qui mobilise aussi les services de la com’com du Val de Morteau. L’objectif serait d’aboutir à la mise en place de services en lien avec la mobilité ou la restauration. n F.C.
qui emploie aujourd’hui une quarantaine de sala riés. Dans ce contexte favorable, Ruggeri cherche à recruter des maçons, des couvreurs, des grutiers. “Cela repré sente cinq à six postes.”
tion en dehors du travail. Ce message, c’est une façon de flatter leur ego en leur proposant de se muscler en travaillant sans avoir à payer un abonnement. Avant de
C’est une façon de flatter leur ego.
faire la banderole, on avait lancé un post sur ce thème et cela avait plutôt bien fonctionné” , explique t-elle. Cette initiative reflète aussi la
L’idée de cette banderole origi nale revient à Audrey Dubail, assistante de direction en charge également de la communication
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VAL DE MORTEAU
En route pour le 4 L Trophy Montlebon Alexis Ruprecht, un jeune étudient de Montlebon prépare la grande aventure du 4 L Trophy qu’il relèvera avec Hugo, un des camarades de son école d’ingénieur. Le binôme ouvre une cagnotte pour réunir le budget nécessaire.
l Fête du tracteur Pour la 22ème fois, la fête du tracteur se tient à La Sommette le dimanche 7 sep tembre à partir de 11 h 30. À 14 h 30, une centaine de tracteurs décorés et anciens défilent. Le défilé est suivi de la course de tracteurs à pédales à 15 h 30. À 19 h 30, un concert anime la soirée. Organisée par le comité des fêtes, cette manifestation est un véritable succès populaire. Entrée libre. Plus d’informations au 03 81 56 02 84. En bref…
C’ est au détour d’une conversation au bar de leur école d’ingénieur (l’E.P.F.L. de Lausanne) que l’idée est lancée par plusieurs copains de se lancer dans l’aventure du 4 L Trophy : un périple de 6 400 km au départ de la France à destination du
pouvoir couvrir les frais d’ins cription et le coût du voyage, soit près de 10 000 euros” explique le jeune étudiant de Montlebon. Leur périple marocain aura lieu du 18 février au 1er mars prochain. Pendant l’automne, les deux copains se sont don nés comme premier défi de
Maroc, via l’Espagne, avec dans les bagages, un vrai goût pour l’aventure et des colis de denrées et de matériel scolaire à laisser aux popula tions locales. Mais derrière cette belle
s’initier à la méca nique de la voiture, entreposée à Morteau. “Nous nous entraî nons à démonter puis remonter des parties mécaniques, le sys tème de frein, des pièces, afin d’être opé
Ils ont moins de six mois pour réunir la somme nécessaire.
Alexis Ruprecht (à gauche) et Hugo Heinkele ont déjà leur 4 L. Reste à trouver le budget complémentaire.
mois pour réunir la somme nécessaire pour que le rêve d’aventure devienne réalité. “Fin septembre, nous allons
organiser une compétition de golf aux Étraches pour aider à financer notre projet. Nous comptons aussi sur les acteurs
économiques du Val de Mor teau pour nous aider” espère le binôme plein d’énergie. n J.-F.H.
aventure humaine et solidaire, il y a l’incontournable question financière. “Nous avons déjà eu la chance de pouvoir trouver notre 4 L. Il faut désormais qu’on réunisse le budget pour
rationnels sur place car nous serons en autonomie” ajoute le futur ingénieur de bientôt 23 ans. Le compte à rebours a démarré pour eux. Ils ont moins de six
Lien sur leur projet : https://sites.google.com/view/hakunamata4l/accueil?authuser=1 Lien sur leur cagnotte en ligne : https://www.helloasso.com/associations/hakunamata4l/formulaires/1 Instagram : @hakunamata4l
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VAL DE MORTEAU
Les boîtes aux lettres les plus insolites mais aussi les moins aux normes Les Fins
lées en quinconce. Assez para doxalement, ce montage impro bable ne perturbe pas le facteur attitré à la tournée de Charopey qui n’est pas l’auteur de la photo. “Pour moi, cette boîte aux lettres s’avère très fonctionnelle. Elle est accessible en voiture et il est facile d’y déposer du courrier. Le propriétaire est bien conscient
cachées dans la végétation, leur accès est obstrué par toutes sortes d’objets. Il faut parfois descendre ou monter sur des terrains glis sants pour déposer le courrier” , récapitule Guillaume Guyenet, le directeur d'établissement à Valdahon, lequel réunit tous les centres de distribution ayant participé au concours.
En Bourgogne-Franche-Comté, près de 8 % des boîtes aux lettres sont encore mal raccordées. Face à ce problème, La Poste a organisé un concours photos entre les facteurs du Haut-Doubs pour élire la boîte la plus insolite, la plus dangereuse et la moins aux normes.
dimensions normées, se pose aussi la question de la sécuri sation des boîtes aux lettres qui sont aussi accessibles à tous les opérateurs de livraison. “On tra vaille tous ensemble à la sécu risation des boîtes aux lettres. La Poste a développé par exemple le système Vigik qui permet l’ac cès des professionnels aux parties communes des immeubles via un badge” , indique Guillaume Guyenet. n F.C. et Marie-France Boillon, responsable d’exploitation au centre des Fins les deux vainqueurs du concours: Ludovic Faivre et Sébastien Faivre-Rampant. Entre Guillaume Guyenet le directeur d'établissement
L e concours s’est déroulé en avril en mobilisant les facteurs des sites courriers de Maîche, Les Fins, Ornans, Levier, Pier refontaine-les-Varans, Valdahon et Pontarlier. 287 photos ont été prises. Ces clichés parlent d’eux mêmes et ne manquent pas de faire sourire par leur créativité ou leur côté insolite mais qui ont chacun mis en image les enjeux de sécurité ou de bon positionnement pour une meil leure distribution. Ce sont les facteurs eux-mêmes qui ont voté pour désigner les vainqueurs de chaque catégorie. Facteur aux Fins, Sébastien Fai vre-Rampant a déniché une pépite du côté de Charopey (com mune des Gras). Difficile de faire plus écologique avec une boîte aux lettres posée sur un tronc, composée de deux cagettes empi
qu’avec une telle instal lation, les plis peuvent être trempés.” Le photographe Faivre Rampant fait coup dou ble avec cette photo qui montre la boîte aux let tres la plus insolite et la moins aux normes. La plus dangereuse a été
Quand le facteur est confronté à des diffi cultés liées à une boîte particulièrement ina daptée, il informe généralement son pro priétaire en laissant un petit mot. Sa hié rarchie est également au courant. “C’est
11 % des accidents de travail sont liés au mauvais raccordement postal.
immortalisée par un autre fac teur du centre des Fins, Ludovic Faivre qui montre une boîte pos tale minimaliste composée d’une simple fente et accessible au prix d’une descente pentue et glissante. “À La Poste, 11 % des accidents de travail sont liés au mauvais raccordement postal. Les risques sont multiples. On pense bien sûr aux attaques de chiens quand il faut entrer chez les gens. D’autres boîtes sont
important de pouvoir transmet tre ces problèmes aux facteurs remplaçants qui ne sont pas cen sés tout savoir sur une tournée” , complète Marie-France Boillon, responsable d’exploitation et services aux clients. Au-delà des règles d’installation en bout de propriété et des
Cette boîte aux lettres photographiée par Sébastien Faivre-Rampant du côté de Charopey est à la fois la plus insolite et la moins aux normes du concours.
Près 8 % des boîtes aux lettres ne répondent aux normes. Certains propriétaires dépassent carrément les bornes.
Raccordement postal : ce que dit la loi C’est quoi au juste le raccordement postal ? C’est l’installation, dans les règles, d’une boîte aux lettres normalisée pour toute habitation ayant fait l’objet d’une demande de permis de construire après le 12 juillet 1979. C’est un texte de loi qui prévoit l’installation en limite de propriété, en bordure d’une voie ouverte à la circulation et si possible avec un stationnement sécurisé, d’une boîte aux lettres normalisée (pouvant accueillir des colis), étiquetée avec tous les habitants nommés, à une hauteur préconisée entre 0,9 et 1,3 mètre. Morteau Octobre rose démarre en septembre
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Et plus précisément le 30 septembre avec la première édition du Saut Pink Trail sur le site du Saut du Doubs, avant la traditionnelle Crazy Pink Run dans les rues de Morteau le 14 octobre. Tous en rose !
Pink Run dans les rues de Mor teau où s’étaient pressés l’an dernier pas moins de 1 500 par ticipants (5 euros le dossard à retirer au magasin La Trace). Ce jour-là, le centre de coordi nation de dépistage des cancers et la Ligue contre le cancer seront présents de 15 heures à 17 heures dans le hall d’accueil de l’Espace France Services afin de sensibiliser aux dépistages et la M.S.A. au magasin La Trace. n J.-F.H.
F orte de son succès popu laire, la mobilisation autour de la lutte contre le cancer du sein (60 000 nou
pédestre par le Saut du Doubs et retour sur Villers-le-Lac. “Pour cette occasion, le Saut du Doubs sera illuminé en rose !” annoncent
veaux cas et plus de 12 000 décès par an) à travers Octobre rose est toujours aussi forte à Mor
les organisateurs. Le dossard est à 10 euros pour cette nouvelle course sou tenue par les com
Pour l’occasion, le Saut du Doubs illuminé en rose.
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teau depuis la première édition en 2015. Grâce notamment à la Crazy Pink Run qui attire des centaines de personnes de tout âge, la cause a permis de reverser plus de 15 000 euros l’an dernier aux associations qui font du com bat contre le cancer du sein leur priorité (Ligue, OncoDoubs, Semons l’espoir, Vivre comme avant). Cette année, Octobre rose prend une dimension intercommunale puisque le mois de mobilisation démarrera dès le 30 septembre avec une nouveauté : le Saut Pink Trail, un trail sportif de 11 km (réservé aux plus de 15 ans) qui se déroulera à Villers le-Lac, avec départ en bateau direction Chaillexon et boucle
merçants de Villers-le-Lac. Deux semaines plus tard, le mardi 14 octobre, place à la Cray
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Les autorités de Val de Morteau et du C.C.A.S. ont présenté la prochaine édition d’Octobre rose.
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