Journal C'est à dire 317 - Juin 2025

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PLATEAU DE MAÎCHE

“L’eau d’ici”, communiquer pour sensibiliser ! La C.C.P.M. poursuit sa campagne de communication sur l’eau potable et sa qualité. “Cette eau, nous avons décidé de la valoriser en rappelant que c’est une ressource vitale pour laquelle nous mobilisons beaucoup d’énergie et de moyens”, rappelle Franck Villemain. Une carafe dotée d’un logo en forme de goutte a été choisie pour sa forme et son esthétisme. Estampillée de la marque “L’eau d’ici” et accompagnée d’un chevalet expliquant son origine, elle a été adoptée par les restaurateurs du territoire. Fort de ce premier succès, la C.C.P.M. a décidé de commander des carafes supplémentaires à destination des hébergeurs et de l’E.H.P.A.D. de Maîche. L’objet sera également en vente au siège de la communauté de communes au prix de 10 euros. n

L’élu rappelle que la commune de Valo reille s’est trouvée particulièrement frappée par ces aléas climatiques ces dernières années. Habituellement ali mentée par la source de la Sincelle, elle a dû être ravitaillée en eau potable par des camions-citernes pour un coût consi La C.C.P.M. continue à sécuriser sa distribution en eau Dans un contexte politique flou où les élus de la nation reviennent en arrière sur ce transfert de com pétence aux intercommunalités, la Communauté de communes du Pays de Maîche (C.C.P.M.) poursuit sa mission. Économie la liaison entre Montandon et Saint Hippolyte, afin de finaliser le maillage complet des vallées du Doubs et du Dessoubre. En avril dernier, la commission des lois de l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi visant à mettre fin

Une nouvelle tranche de travaux vient de s’achever avec l’interconnexion entre Saint-Hippolyte et Valoreille. Ce chan tier d’1,16 million d’euros hors taxes a été rendu possible par un subven tionnement à hauteur de 50 % de l’Agence de l’eau et une dotation com plémentaire de 10 % du Département. “Lorsque notre collectivité s’est vue confier la compétence “eau potable” au 1 er janvier 2018, nous avons immédia tement pris la mesure des enjeux colos saux qui se présentaient à nous. Notre territoire, caractérisé par sa géologie karstique particulièrement capricieuse, ne compte pas moins de vingt-huit res sources en eau dont la fragilité quan titative n’est plus à démontrer” , note Franck Villemain, président de la C.C.P.M.

dérable (15000 euros en 2022 et plus de 60000 en 2023). Cette nouvelle étape incarne la solidarité territo riale instaurée au sein du

à l’obligation de transfert des compétences assainisse ment et eau des communes aux intercommunalités au 1 er janvier 2026. Ce retour

Ce retour en arrière questionne…

L’ alimentation en eau potable sur les 42 communes du Pays de Maîche, ce sont 19000 habitants desservis, 520 kilo mètres de réseaux, 62 réservoirs, 28 installations de production, 115 litres de consommation moyenne par jour et par habitant, soit 3600 m 3 produits tous les jours.

en arrière questionne et va susciter de vastes débats dans les communautés de communes qui n’avaient pas encore pris en charge cette compétence. “C’est du grand n’importe quoi et du clienté lisme. Cette volte-face n’était pas du tout prévue et va pénaliser les comcoms qui ont déjà fait des investissements d’études préalables et de recrutement de techniciens” , regrette Anthony Mérique, vice-président de la C.C.P.M., en charge de l’eau et de l’assainissement. François Rebsamen, ministre de l’Amé nagement du territoire et de la décen tralisation, même s’il se déclare favo rable à la fin de l’obligation de transfert de compétence, serait en revanche opposé à un retour en arrière pour les communes ayant déjà transféré leurs compétences. La C.C.P.M. ne se retrouverait donc pas impactée. “Ce vaste programme d’interconnexion devrait sécuriser l’ali mentation en eau des 42 communes du territoire pour les 10 ans à venir, voire plus. Mais nous n’avons malheureuse ment aucune maîtrise sur l’évolution du climat et il est impossible à ce jour d’estimer la situation à l’horizon 2050” , conclut Anthony Mérique. n Ph.D.

territoire, car Valoreille aurait été inca pable, seule, de faire face à un tel inves tissement. “Cette vision prospective et la capacité d’action collective doivent continuer de guider nos politiques publiques locales” , ajoute-t-il. Depuis quelques semaines, de nouveaux travaux ont démarré pour construire

Raccordement de la liaison Saint-Hippolyte Valoreille, sécurisant la distribution sur une vaste

“L’eau d’ici”, campagne de com munication et de sensibilisation réalisée par la C.C.P.M.

partie du territoire.

Loïc Renaud s’investit dans la formation des jeunes à la pratique du V.T.T. En tant que président d’association, moniteur diplômé ou encore consultant et animateur à la Combe Saint-Pierre, il y consacre la majeure partie de son temps. Loisirs

M écanicien vélo à Maîche, Loïc Renaud investit la plus grande partie de son temps libre à populariser et à encadrer la pratique des sports cyclistes. Titulaire d’un diplôme du Syndicat des Moni teurs de Cycle Français, il s’im plique dans la formation des jeunes et assume un rôle de consultant en aménagement V.T.T. et d’animateur auprès de la C.C.P.M. (Communauté de Communes du Pays de Maîche). “J’ai créé il y a trois ans l’asso ciation “V.T.T. Enduro Maîche” qui a investi le terrain de saut derrière la salle des fêtes. Il y avait 15 à 20 jeunes et ados qui étaient en demande d’encadre ment et d’apprentissage et quelques jeunes adultes prêts à donner de leur temps pour les coacher” , précise-t-il. Il voulait sortir de l’image des gamins qui sautent au-dessus des tas de terre et a incité cette nouvelle génération à réamé nager l’espace appartenant à la mairie. Ils en ont fait un lieu de

pratique du free-ride baptisé “Ride 229” où ils peuvent exercer leurs talents en se faisant plaisir. “Je voulais aussi leur montrer le rôle du monde associatif dans notre société et les pousser à s’in vestir en dehors du strict cadre de leur activité de loisir” , ajoute Loïc. Ils ont ainsi participé en tant que bénévoles à leur première manifestation lors du dernier Festi’Vélo en tenant une buvette. aident matériellement” , pour suit-il. Il salue d’ailleurs l’en gagement et l’implication des politiques locaux qui ont une vraie volonté de développer les infrastructures sur le territoire. Il apprécie d’ailleurs la livraison récente d’un des premiers pump track de la région. “Je suis par contre plus mesuré en ce qui concerne la mobilité douce. La demande est forte, mais il y a “C’est essentiel de montrer qu’on s’inves tit pour la commu nauté pour avoir de la crédibilité auprès des élus qui vous

encore beaucoup à faire pour proposer des itinéraires sécurisés à vélo” , déplore Loïc. Il nous accueille dans son autre domaine de la Combe Saint Pierre à Charquemont. Le moni teur encadre des enfants en plu sieurs sessions pour leur mettre le pied à l’étrier et leur appren dre les bases essentielles de technique afin qu’ils se sentent à l’aise. “Je veux leur donner un bagage suffisant qui les rende matin dans le groupe des 5 à 8 ans même pour des débutants. Il suffit d’un vélo et d’un casque pour découvrir le plaisir de rou ler sur les pistes du pumptrack et dans la nature (téléphone : 06 75 90 09 15). Même s’il est plutôt adepte de la force musculaire, Loïc consi dère que l’assistance électrique permet à beaucoup de gens de se remettre à pédaler. “C’est une autonomes, qu’ils pra tiquent leur sport en loisir ou en compéti tion” , poursuit-il. Des places sont encore dis ponibles le mercredi

“S’investir pour la communauté.”

Loïc Renaud avec son groupe des 5-8 ans au pumptrack de la Combe Saint-Pierre.

autre façon de s’exercer qui ouvre plein de possibilités, mais atten tion, je conseille de prendre quelques cours pour acquérir un

bagage technique minimal, garant d’une meilleure sécurité” , conseille-t-il. “C’est aussi mon rôle de former tous ces nouveaux

ou occasionnels pratiquants sur les codes du respect de la nature et du travail des paysans” , conclut Loïc Renaud. n