Journal C'est à dire 312 - Janvier 2025

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13 janvier 2025 N° 312

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

4, RUE DU BIEF - 25500 MORTEAU - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr INFORMATION - RÉDACTION - PUBLICITÉ - ANNONCES

Toujours plus d’habitants dans le Haut-Doubs

S OMMAIRE

Un début de saison féerique. Le Haut-Doubs n’avait pas connu un tel début de sai son de ski depuis une dizaine d’années. La station du Val de Morteau a tourné à plein régime pendant les deux semaines de vacances scolaires. (page 4) Un nouveau cocon aux Combes. La Miellerie des Combes inaugure ses nouvelles instal lations : deux gîtes au confort moderne aménagés dans une ancienne ferme comtoise. Visite. (page 9) Immobilier: fin de la tempête? Les notaires de Franche-Comté espèrent le retour d’une certaine embellie après deux années de crise. (page 12) Une brasseuse au Barboux. Après un parcours scientifique, Laurence Vigna s’est ins tallée en tant que productrice de bières artisanales. (page 43)

Villers-le-Lac affiche le top 1 des progressions. La commune frontalière a encore gagné plus de 450 habitants entre les deux derniers recensements.

Le dossier en pages 19 à 25

RETOUR SUR INFO

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Le service de radiologie de l’hôpital est opérationnel

La crèche de Morteau a attiré les foules

ÉDITORIAL

Bonne année ! Que faudrait-il souhaiter en ce début d’année 2025 ? Enfin un gouvernement stable pour affronter l’année un peu plus sereinement ? Alors que 2024 où la dis solution - enfin reconnue à demi-mot comme une erreur par le président de la République dans des vœux, et il était temps - n’a fait que d’ajouter du chaos au chaos. Une économie florissante ? Alors que pour l’instant nombre d’indi cateurs font état d’une dégradation inquié tante de la conjoncture, d’une fragilité croissante des entreprises, notamment les T.P.E. et P.M.E. y compris dans notre Haut-Doubs jusque-là florissant. On sait aussi que malgré le culte du secret qu’elles entretiennent savamment, de nombreuses entreprises suisses ont vu leur activité lourdement chuter ces derniers mois, la hausse du nombre de frontaliers indem nisés par le chômage en atteste. Une agriculture française sereine ? Elle qui se bat depuis des mois contre des normes qui l’étouffent et se mobilise pour que nos partenaires européens prennent la mesure du risque que représentent des traités comme le Mercosur pour notre souveraineté alimentaire, soutenus sin cèrement, ils l’espèrent, par leur ministre Annie Genevard dans leur combat. Un pays plus sûr ? Alors que plus que jamais les bouleversements du monde font planer des menaces sur sa sécurité. Une école mieux armée qu’elle n’est actuel lement pour former les citoyens de demain ? Alors que notre pays s’enfonce chaque année plus profondément dans les classements internationaux des niveaux scolaires. Cessons là la litanie des mauvaises nouvelles et plutôt que d’entretenir les passions tristes d’un pays qui a sans doute toujours tendance à voir le verre à moitié vide, voyons en ce début d’année 2025 de bonnes raisons d’être optimistes. Avec, sur le plan inter national, un espoir de paix en Ukraine avec l’arrivée de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis, de stabilité au Moyen Orient suite à la chute du régime san guinaire du clan Assad. Et sur le plan national, un secteur immobilier qui devrait enfin voir le bout du tunnel après deux ans de crise, une inflation qui devrait enfin se tasser pour redonner un certain souffle au pouvoir d’achat des ménages, des capacités infinies d’innovation de nos entrepreneurs pour faire avancer leurs projets et tenter, toujours, de créer de l’emploi, et, peut-être l’espoir d’une équipe gouvernementale qui n’a comme unique boussole l’intérêt du pays. Accro chons-nous à ces notes d’espoir. Alors, excellente année 2025 à tous ! n Jean-François Hauser

A près plusieurs mois de travaux, financés à hau teur de 393 000 euros par l’Agence régionale de santé (A.R.S.), l’hôpital de Morteau est désormais doté d’un service de radiologie-échographie per formant. Il a été inauguré le 16 décembre dernier en pré

graphie et un secrétariat. Le tout est géré par le cabinet Diméo à qui nous avons mis à disposition ces locaux” détaille Thibault Euvrard, le directeur de l’hôpital de Morteau. Ce nouveau service est acces sible depuis le 6 janvier. Dans un premier temps, en attendant que Diméo trouve le personnel nécessaire pour élargir les plages horaires, ce service radiologie est ouvert deux jours par semaine, le lundi et le jeudi. Pour la population locale, pour les patients de l’hôpital et pour les résidents de l’E.H.P.A.D., ce nouveau cabinet leur évitera de devoir se déplacer à Valda hon ou à Pontarlier pour une radio ou une échographie. “C’est un vrai service rendu à la population du Haut-Doubs” se réjouit le directeur. n

sence du directeur général du C.H.U. de Besançon et de la directrice de l’antenne dou bienne de l’A.R.S. notamment. “Ce nouveau service aménagé au rez-de-chaussée du bâti ment de médecine comprend une table de radiologie, un cabi net de consultation en écho

Certains jours, plus de 2500 visiteurs ont afflué à l’église Notre-Dame de l’Assomption de Morteau.

C ertains jours, entre Noël et Nouvel an, c’était un défilé permanent de visiteurs qui affluaient dans l’église de Morteau à la découverte de la Crèche des 5 sens conçue par Créa Calame et Maurice Bianchi, exposée sur près de 700 m 2 , avec ses dizaines de scènes miniatures reproduisant fidè lement la vie des paysans d’autrefois. “Certains jours, nous avons accueilli plus de 2 000 visiteurs. Je pense que la barre des 100 000 visiteurs va être franchie” note Maurice Bianchi. Comme cela s’était déjà produit en 2016 avec la première édition de la Crèche des 5 sens (deux fois moins grande que celle-ci), des cars de touristes ont fait un détour par Mor teau pour y faire escale. “On a notam Bourse. L’entreprise espérait alors une levée de fonds de 8 millions d’euros pour augmenter la produc tion et répondre ainsi à la demande croissante. En décembre, l’entreprise basée aux Premiers-Sapins et spé cialisée dans l’usinage et la méca nique de précision pour des indus tries de pointe, notamment l’aéronautique a réussi son pari avec une entrée fracassante sur Euronext Growth Paris. “L’augmentation de capital prévue à 8 millions d’euros a fait l’objet d’une demande globale de 17 millions d’euros” , s’est réjoui Christian Mary, président d’Odyssée Technologies. Soit près de 2,4 fois le montant prévu. “Ce levier straté gique nous permettra d’accélérer notre croissance et de continuer à innover pour répondre aux besoins de demain.” Si aujourd’hui Odyssée Technologies témoigne d’un portefeuille clients aux noms prestigieux et travaille pour le secteur de l’aéronautique, de la défense, du spatial, de l’énergie et des machines spéciales, le voyage d’Odyssée Technologies commence à Nods, en 2012. Christian Mary, ingénieur, se lance à 50 ans dans l’entrepreneuriat et l’industrie. Il quitte ses hautes fonctions au sein du E n mai dernier, Odyssée Tech nologies avait annoncé son introduction prochaine en

ment vu des cars d’Italie et du sud de la France” précise le concepteur pour qui cette crèche version 2024 2025 était “la plus grande qu’on n’ait jamais faite.” Ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de découvrir le travail minutieux de Créa Calame et de Maurice Bianchi ont encore jusqu’au 19 janvier à 19 heures pour le faire. Ensuite viendra l’heure du démontage. “Il nous faudra deux mois pour tout démonter. Tout le matériel sera stocké en Suisse” pré cise Maurice Bianchi. Avant de repar tir en septembre pour une autre des tination, cette fois-ci du côté de Lausanne, mais en version beaucoup plus allégée. “Une crèche comme celle de Morteau cette année, jamais plus on n’en refera d’aussi grandes !” n

Le nouveau service a été inauguré le 16 décembre dernier par les autorités sanitaires et politiques.

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Odyssée Technologies réussit son entrée en bourse

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groupe pharmaceutique suisse Novartis et atterrit dans le Haut Doubs, à Nods. Il rachète la société Gresset, créée en 1969 par André Gresset. Cette dernière, en bonne santé, travaille principalement pour le groupe Safran, avionneur. Christian Mary s’emploie alors à diversifier ses clients. Chemin faisant, il rachète deux autres sociétés avec le même profil, ancrées dans un territoire plutôt rural et créé par un seul fon dateur fin des années 1960 : Société nouvelle Lafourcade en 2015 et Pré cision mécanique de Brive en 2020. Un nouveau cap est franchi en 2025. Sans conteste, Odyssée Technolo gies représente un atout industriel majeur du territoire. n Christian Mary (à droite) présente deux pièces usinées par Odyssée Technologies, et notamment un guide d’ondes pour satellite, dans les mains de son bras droit Pierre Paget.

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édité par Publipresse Médias - 4, rue du Bief 25500 MORTEAU - Tél. : 03 81 67 90 80

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Janvier 2025 Crédits photos : Càd, Famille rurales-Agence Séquane, Laurent Cheviet, Emma.Com, Aurore Mamet, Lucie Mouquet, Yves Moreau, Debbie Termonia.

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VAL DE MORTEAU

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Loisirs Un début de saison féerique Plus de 6 000 forfaits de ski alpin ont été écoulés pendant les quinze jours des vacances de Noël sur les pistes du Val de Morteau. Même affluence sur les sites de nordique. Mais la saison n’est pas pour autant faite.

Les loueurs de matériel ont cartonné, + 50 % par exemple pour le magasin La Trace à Morteau.

L e parking du Meix Musy archi-complet et des véhicules garés tout au long du site. Des sou rires, de la neige et un franc soleil : le paysage de carte postale qui a caractérisé les hauteurs du Val de Morteau pendant les deux semaines de vacances sco laires a donné le sourire à tout un secteur de l’économie locale : prestataires du ski, loueurs de matériel, gestionnaires des points de restauration. “Un magnifique début de saison” se félicite Cédric Bôle, le président de la C.C.V.M., la collectivité ges tionnaire des activités ski. “Il nous est même arrivé certains jours de devoir rembourser des forfaits de ski à des personnes qui n’avaient pas trouvé de skis à louer, tellement il y avait de demandes !” illustre Félicien Rolot, le responsable du pôle ski alpin à la communauté de com munes du Val de Morteau. Pour lui et ses collègues, “ces vacances étaient le scénario rêvé. On ne s’attendait pas à autant d’activité.” En deux semaines, à partir du 23 décembre, plus de 4600 forfaits ski alpin ont été vendus sur le site du Meix Musy, sans compter ceux vendus à la Bonade à Grand’Combe. “On atteint quasiment les 6 500 forfaits au total sur cette période. On a vendu jusqu’à 650 forfaits en une seule journée” précise le responsable. Quasiment en voie de disparition ces dernières années, les achats de forfaits saison ont connu un étonnant rebond en cette fin d’année. Même sourire chez les loueurs.

Même euphorie du côté des acti vités nordiques avec un nombre de redevances vendues inégalé depuis plusieurs années à cette période. “Nous avons écoulé 2500 séances. Depuis que je travaille ici, je n’avais jamais vu ça” note Maxime Faivre, le responsable du pôle nordique à la C.C.V.M. le bâtiment 4 saisons du Gardot a rempli son rôle à 100%. “L’espace devant le bâti ment a été particulièrement apprécié. Il y avait du monde partout: en ski de fond, en raquettes, à pied… C’était incroyable.” Les amateurs de fond ont à nouveau fait appel aux cours de ski proposés par l’enseignant diplômé Romuald Philippot. Après ce début de saison en fan fare, et le coup de redoux enre gistré la semaine du 6 janvier, les responsables du ski à la C.C.V.M. espèrent que les mois de janvier et de février soient dans la même veine. “La saison ne fait que commencer. Ce n’est pas parce que nous avons vécu un tel début de saison que l’année est faite” note Maxime Faivre. Côté nordique, le site du Gardot s’apprête à accueillir encore de nombreux rendez-vous : l’accueil de tous les élèves des collèges du département le 22 janvier, ainsi que les Fêtes nordiques organisées par Espace nordique jurassien le dimanche 2 février, et des animations pendant les quatre semaines des vacances d’hiver pour les amoureux de la neige. En espérant que l’or blanc sera toujours de la partie… n J.-F.H.

“Nous sommes en augmentation de 50 % pour la location de maté riel par rapport à l’an dernier. La vente de vêtements techniques et de matériel de ski a été éga lement très satisfaisante” confir ment les responsables du maga sin La Trace à Morteau. Les locaux ont répondu présents massivement, mais aussi “les touristes qu’on a vus très nom breux. C’étaient des gens qui étaient venus dans la région sans forcément prévoir de pouvoir faire du ski. D’où le grand succès des locations de matériel. Beau coup d’entre eux sont venus tous les jours.” Deux légers couacs à signaler dans ces quinze jours de rêve: une panne technique sur le téléski du Chauffaud dont la mise en route a été retardée de deux jours, et une cime de sapin tombée sur celui de la Bonade, stoppant la première journée d’exploitation dès 10 heures le matin. Ces aléas vite dissipés, toutes les remon tées mécaniques ont pu fonc tionner à plein régime, jusqu’au grand redoux du 5 janvier. Le site du Meix-Musy a fait le plein de skieurs, mais aussi d’amateurs de luges, de prati quants de raquettes et de pas sionnés de ski de randonnée également. Les 14 saisonniers et employés de la C.C.V.M. dédiés à l’alpin (3 au Chauffaud, 4 à la Bonade et 7 au Meix Musy) n’ont pas chômé. “Les sai sonniers ont été très réactifs, on les appelait la veille pour le len demain, ils ont toujours répondu présents” se félicite-t-on à la C.C.V.M.

Les caisses du Meix-Musy n’ont pas dés empli pendant deux semaines.

Soleil et neige, le cocktail gagnant pour

la station du Val de Morteau.

Le téléski baby n’a pas désempli pendant deux semaines.

Félicien Rolot, responsable de

l’alpin et Maxime Faivre, responsable du nordique à la C.C.V.M., ici le 6 janvier, alors que la pluie et le vent avaient obligé à tem porairement refermer la plupart des pistes.

14 saisonniers travaillent pour l’activité ski alpin dans les stations

De nombreuses familles également en balade ou en luge sur la piste aména gée du Meix-Musy.

du Val de Morteau.

Le site du Chauffaud n’a pas pu démarrer le jour J à cause d’une pannée rapidement réparée.

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VAL DE MORTEAU

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Économie Les acteurs locaux investissent dans la coopération

Né il y a moins d’un an, le Pôle territorial de coopération économique (P.T.C.E.) du Haut-Doubs revient sur une année 2024 riche où les jalons ont été posés. Cap sur 2025 avec l’émergence de projets structurants pour le territoire.

thématiques : alimentation, énergie, économie de la ressource, formation, habitat, mobilité, réseaux et animation. Celles-ci sont reconnues comme étant problématiques, prioritaires, à tout le moins récurrentes, par les adhérents. Des groupes de travail se sont penchés sur ces larges thématiques pour res serrer ensuite jusqu’à l’émergence d’un projet bien précis dont l’objectif par exemple est d’agir pour l’accès au loge ment auprès des travailleurs du terri toire, activer des solutions pour la sobriété et la production locale des énergies renouvelables, développer de nouvelles solutions de mobilité partagée, concevoir des solutions collectives pour Péquignot. Par exemple, la question de l’habitat est problématique car il n’y a pas de logements disponibles rendant le recrutement très compliqué. On sou haite trouver des solutions ensemble. En 2025, notre but est de sortir deux projets par thématique, les prioriser, les chiffrer en termes d’argent et d’in vestissement en temps et en personnel, etc.” Parmi les pistes évoquées mais qu’il faut encore valider, le montage d’un réseau de cuisine centrale, le dévelop pement de foyers jeunes travailleurs, le déploiement d’un réseau de solutions l’alimentation locale, construire une offre locale de formations innovantes, sur-mesure et mutualisées, etc. “Tout ce tra vail va nous permettre de redé finir la feuille de route 2025 et prioriser, éclaire Sébastien

I ls ont estimé que coopérer pour faire prospérer le territoire était un bon investissement pour l’ave nir. Alors entreprises, acteurs de l’économie sociale et solidaire, collec tivités et associations, se sont mis autour d’une table, ont discuté, ont partagé

leur vision puis ont adhéré au P.T.C.E. du Haut-Doubs (Pôle territorial de coo pération économique). L’année 2024 a été celle où les jalons ont été posés, les pistes de travail lancées. La structure associative regroupe pour l’heure presque une quarantaine d’adhé rents sur le Haut-Doubs, de Valdahon à Morteau, Maîche, Le Russey et Pon tarlier. “On reste ouvert aux territoires limitrophes pour autant que la structure

Les adhérents du P.T.C.E. du Haut-Doubs ici à L’Escale à Morteau tra vaillent sur des thématiques récurrentes qu’ils rencontrent au quotidien comme la question de l’habitat ou de la mobilité (photo Emma.Com).

puisse apporter quelque chose localement et faire rayonner” , souligne Sébastien Péquignot, chef d’entreprise à Étalans et président du P.T.C.E. Car l’ob jectif est bien de faire rayonner le territoire, “avec les locaux

Faire rayonner le territoire, “avec les

collectivités est calculée selon le nombre d’habitants, celle des entreprises selon le nombre de salariés, celle des asso ciations par rapport à son nombre d’équivalent temps plein. Le P.T.C.E. du Haut-Doubs cherche toujours de nouveaux adhérents tout en veillant à garder un équilibre entre collectivités, associations et entreprises. “Pour moi, le P.T.C.E. m’apporte de la bonne humeur, quand je vois toute cette énergie qui pousse à aller de l’avant, c’est moteur, conclut le chef d’entreprise. Dans ces périodes où on n’a pas de vision, notamment politique, nous, on a une vision, on disrupte ce qui existe, on n’attend pas que les autres fassent, on fait nous-mêmes.” n L.P.

pour le logement local, etc. “On cible les besoins des adhérents” , reprend le président du P.T.C.E. En septembre dernier, la structure a été lauréate de l’appel à manifestation d’intérêt Fabrique de territoire, “un pas de géant dans la d emarche coopé rative” , s’est félicitée l’association qui s’est vue gratifier de 100 000 euros sur deux ans pour mener à bien ses projets. “Sur les 15 lauréats, on a été le premier retenu et on est l’un des rares en France à être multi-adhérents, on a poussé la coopération entre les différentes struc tures, il n’y a pas de guéguerre de clo cher” , précise Sébastien Péquignot. En outre, le budget de l’association est assuré par les cotisations qui diffèrent selon le type de structures : celle des

locaux pour les locaux.”

pour les locaux, résume Sébastien Péquignot. Se connaître aussi sur le territoire. Par exemple, sur la mobilité, plein de choses existent mais on ne le sait pas.” La coopération est le moteur de cette association qui s’est nourrie de synergies créées au fil du territoire, comme les bourses aux matériaux, les recycleries, un atelier de transformation d’invendus alimentaires ou encore une offre de contenant réemployable. Développer des projets économiques et sociaux innovants, telle est l’ambition du P.T.C.E. qui a choisi de se concentrer sur sept

Sébastien Péquignot, chef d’entre prise à Étalans a été élu président du P.T.C.E. du Haut-Doubs.

Emploi Le chômage frontalier est en hausse En un an, les services de France Travail qui indemnisent les frontaliers français au chômage ont enregistré 17 % de demandeurs d’emploi frontaliers en plus.

F rance Travail Bour gogne-Franche-Comté vient de sortir une étude sur les fronta liers suisses avec des données

parativement à celui du Doubs (+ 21 %) ou du Jura (+ 11 %). Sur 5 ans, on observe une hausse du nombre de frontaliers indemnisés de 15 %, soit 698 frontaliers indemnisés en plus. La hausse s’élève à 12 % dans le Doubs, 16 % dans le Jura et 33 % dans le Territoire de Bel fort. En mars 2024, 63 % des fron taliers indemnisés sont des hommes. 66 % sont âgés de 25 à 49 ans ou plus et 7 % de moins de 25 ans. n

sins de Morteau (21 %) et de Pontarlier (24 %). 16 % résident dans le Jura, 11 % dans le Ter ritoire de Belfort, 4 % en Haute Saône, 2 % en Saône-et-Loire et 2 % en Côte d’Or.

portant sur la période de mars 2023 à mars 2024. À cette date, 5 255 frontaliers suisses sont indemnisés par France Travail Bour

757 frontaliers indemnisés en plus.

En un an, le nombre de frontaliers suisses indemnisés est en hausse de 17 %, soit 757 frontaliers indemnisés

en plus. Parmi les principaux départements, la hausse est plus forte dans celui du Terri toire de Belfort (+ 29 %) com

gogne-Franche-Comté. Près des deux tiers résident dans le département du Doubs et plus particulièrement dans les bas

Un signe que l’économie frontalière tangue ?

VAL DE MORTEAU

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Les Combes La Miellerie des Combes, le nectar de l’hébergement La Miellerie des Combes a ouvert deux gîtes dans une ancienne ferme comtoise. Anne-Émilie Sordel combine son activité d’apicultrice à l’accueil et l’hébergement. Un atout touristique indéniable pour le territoire. Inauguration le 17 janvier.

N ichée au milieu des Combes, l’ancienne ferme comtoise d’Anne-Émilie Sordel s’impose au détour d’un virage. Entre une façade à l’ancienne munie de tavaillons d’un côté, et de grandes ouvertures en gris acier de l’autre côté, la Miellerie des Combes est un subtil

Combes. Mais dès le début, Anne-Émilie se lance avec une idée bien précise en tête. “L’api culture et les gîtes ont tout de suite été liés, j’ai mis trois ans pour mûrir mon projet de recon version” , raconte-t-elle. Après de gros travaux pour créer leur cocon familial, dans la ferme dédiée à la production de comté, qu’elle et son mari ont acquise en 2009, Anne-Émilie Sordel lance il y a plus de deux ans la rénovation de l’ancienne grange à foin pour la création de deux gîtes. La coopérative Myotte Duquet s’attelle au démontage du hangar et ne garde que les parties maçonnées. Les deux gîtes, le premier côté ouest qui compte 8 places, et côté est avec 15 places, accessible pour les personnes à mobilité réduite, voient le jour après plus de 18 mois de travaux. “On a voulu se démarquer du style monta gnard, avec une ambiance cha leureuse et moderne” , note Anne Émilie. Chaque gîte dispose de son

mélange entre modernité et typi cité du Haut-Doubs. Et c’est bien là la marque de fabrique d’Anne Émilie. Ancienne ingénieure agronome dans l’industrie pharmaceu tique, la jeune femme s’est recon vertie dans l’agriculture en 2020. Elle s’installe en tant qu’api cultrice et ouvre la Miellerie des

Anne-Émilie Sordel combine son activité d’apicultrice à celle de l’hébergement touristique.

notamment, outre les collecti vités, la commission de massif du Jura qui a soutenu le projet d’Anne-Émilie. “Nos gîtes répon dent à un besoin local d’héber gement” , remarque-t-elle. Des hébergements pour un grand nombre de personnes et surtout l’un labellisé Tourisme et han dicap. La réservation est possible à partir de deux nuits sur le site Internet. Sans conteste, la Miel lerie des Combes représente un atout touristique non négligea ble. n L.P.

Le mari d’Anne-Émilie, pas sionné par le travail du bois, a fabriqué le tablier de la table ou les étagères à partir de l’an

espace détente. Chaque cham bre, nommée d’après un animal de la région, possède sa propre salle de bains. Pour la décoration

cien plancher de la grange. Les têtes de lit ont été confectionnées aussi par de la récupé ration. Spacieux, pou

et l’aménagement inté rieur, Anne-Émilie a tenu à mettre en valeur le plus possible les savoir-faire locaux et français, tout

Un gîte tourisme et handicap.

vant accueillir de grandes réu nions de famille ou d’amis, les gîtes mélangent les ambiances dans les différentes pièces et sont équipés pour le jeu : échecs, billard, baby-foot… Une inauguration est organisée le 17 janvier pour remercier les soutiens et les partenaires. Et

en privilégiant la récupération et la seconde main. Ainsi, la jeune femme a travaillé avec les Ateliers du Feu de Grand’Combe-Châteleu. Benoît Vuillemin a notamment conçu les structures métalliques des tables ou encore des penderies dans les chambres.

La récupération, ou la seconde main comme cette chaise ou encore la tête de lit, ont été privilégiées dans les chambres des gîtes.

lamielleriedescombes.fr

Les itinéraires raquettes en balisage violet Activités nordiques

En bref…

l Revenus Selon les derniers chiffres de l’Urssaf, en Bourgogne Franche-Comté, le revenu moyen des travailleurs indé pendants, dits classiques (hors auto-entrepreneurs) a baissé de 0,5 % après la hausse de + 11,4 % enregistrée en 2021 en lien avec la reprise post Covid. Leur revenu annuel moyen s’établit à 42 910 euros en 2022 contre 43 131 euros en 2021. Il reste plus élevé qu’avant la crise sanitaire: 40522 euros en 2019. l Association L’association “Pour Louis 1 000 foie merci” organise le samedi 15 février à 20 heures à la salle des fêtes d’Or champs-Vennes un souper dansant animé par l’orchestre Week-end. Réservations via Helloasso. Renseignements : pourlouis1000foiemerci@gmai l.com l Commerce Le dernier conseil municipal de Morteau a validé l’aide à l’installation de 5 000 euros au profit de Célia Taillard qui a créé Chez Dali, un bar qui remplace Le Cosy rue Ménie.

“A ujourd’hui, prati quement tous les sites du Massif jurassien, soir environ une trentaine, ont adopté ce balisage violet qui se décline en jalons, lames directionnelles, plaques carrées, fanions selon les milieux traversés. Les ges tionnaires des sites nordiques ont profité des vacances de Noël pour finaliser la mise en place de cette nouvelle signalétique” , explique Pauline Duquet, char gée de mission à l’Espace Nor dique Jurassien. Les itinéraires raquettes sur le Massif jurassien étaient la plu part du temps balisés en jaune avec des variantes sur certains secteurs. La raquette nordique a connu un essor inattendu après la crise du Covid. “Elle attire des pratiquants de tout âge qui ont avant tout envie de randonner dans la neige sans Cette mesure qui concerne désormais tous les sites nor diques du Massif jurassien s’inscrit dans la volonté de moderniser et d’harmoniser l’offre dans une discipline qui attire de plus en plus de pratiquants non-skieurs.

L’activité raquette attire une nouvelle clientèle depuis la crise du Covid. Des pratiquants qui veulent randonner, s’aérer sans avoir à utiliser des skis (photo Laurent Cheviet).

Départements du Doubs, du Jura et de l’Ain qui jouent un rôle clef dans cette évolution de l’offre raquettes. “Le réseau de circuits existants reste sensible ment identique. Des intercon nexions entre les sites se mettent en place. On voit se dessiner un effort d’optimisation de l’offre.” n

poursuit la chargée de mission en précisant que le Jura est le seul massif français à s’engager dans cette harmonisation. Pour mener à bien sa mission, l’E.N.J. a œuvré en concertation avec les gestionnaires de sites et grâce au soutien des finan ceurs publics, notamment le Commissariat de Massif et les

mieux répondre aux attentes des pratiquants. “En complé ment du balisage, on va pro gressivement installer des nou veaux plans de pistes sur chaque site. On profite de cette norme pour rafraîchir, moderniser les supports d’information à dis position des pratiquants : pan neaux de départ, totems, cartes” ,

avoir la culture du ski.” La déci sion d’unifier le balisage fait suite à l’introduction d’une norme A.F.N.O.R. qui vise à har moniser l’offre raquettes. Dans cette perspective, l’Espace Nordique Jurassien a lancé un projet de refonte qui vise éga lement à améliorer les services et l’accès aux informations pour

EMPLOIS

“LES BURGERS FONT DU SKI” AU BUREAU, C’EST TOUT UN FROMAGE ! C et hiver, venez sans vos skis au restaurant pub-bras serie Au Bureau de Morteau, mais avec lante inspirée de celle des pubs anglais, et d’une carte de ERLVVRQV pWRͿpH QRXV DYRQV tout mis en place pour vous RͿULU XQH H[SpULHQFH KLYHUQDOH digne des “Bronzés font du ski”. Nous avons hâte de vous accueillir avec ces nouveaux burgers qui vont vous régaler jusqu’au 26 février. Le restaurant pub-brasserie Au Bureau à Morteau vous invite à découvrir trois nouveaux burgers d’hiver ! Ils sont à base de fromage fondu des régions de montagne ! C’est le moment de troquer la raclette traditionnelle pour un burger de caractère qui va vous transporter au sommet des Alpes.

Nous recrutons, rejoignez l’équipe d’Au Bureau à Morteau ! Le restaurant pub-brasserie Au Bureau de Morteau recrute du personnel en salle et en cuisine. Rejoignez notre équipe ! Vous êtes passionné(e) par le service, vous aimez le contact avec les clients et vous cherchez un environnement où profession nalisme rime avec convivialité ? Alors bien venue à Au Bureau Morteau ! Notre restau rant pub-brasserie recrute ! Établissement de caractère, Au Bureau véhicule une ambiance chaleureuse et décontractée où l’on vient au tant pour la cuisine que pour ses moments partagés. Aujourd’hui, l’enseigne renforce son équipe et recherche des professionnels PRWLYpV SRXU RͿULU XQH H[SpULHQFH GH TXDOL té à ses clients. d’une formation sur-mesure pour maîtriser les standards de qualité de l’enseigne, tout en développant vos compétences. Entre l’accueil des clients, le conseil et le service, chaque journée est une nouvelle aventure où l’énergie et le sourire sont vos meilleurs alliés. Que vous soyez débutant(e) ou expérimen Wp H $X %XUHDX YDORULVH OHV WDOHQWV HW RͿUH de véritables perspectives d’évolution. Ici, YRV HͿRUWV VRQW UHFRQQXV HW YRWUH LQYHVWLVVH ment récompensé. O Vous cherchez un poste stimulant en restauration à Morteau ? Rejoignez l’équipe Au Bureau. Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à nous contacter par mail : direction@aubureau-morteau.fr TRAVAILLER AU BUREAU, C’EST INTÉGRER UNE ÉQUIPE MOTIVÉE. Travailler Au Bu reau, c’est intégrer une équipe motivée, évoluant dans une atmosphère sym pa et dynamique. 9RXV EpQpÀFLHUH]

de l’appétit pour goûter à nos nouveaux burgers ultra-cheesy ! Vous allez vous éclater les papilles avec “Les burgers font du ski”, trois recettes iné dites qui feront succomber les amoureux du fromage fondu avec une avalanche de saveurs. C’est le moment de troquer la raclette traditionnelle pour un burger de caractère qui va vous transporter au som met des Alpes. Chaque piste FXOLQDLUH HVW GLͿpUHQWH /H premier burger est aux trois fromages (emmental, gruyère, beaufort) avec steak haché, de la poitrine fumée, un crispy d’oignon. Le second est à la fourme d’Ambert A.O.P., ac compagnée d’un steak haché de bœuf, de poitrine fumée, d’oignons caramélisés, et d’une galette de pomme de terre.

Au Bureau à Morteau, c’est aussi un lieu incontournable pour les amateurs de sport. Sur les écrans disponibles en salle, vous allez retrou ver l’intégralité de la saison de biathlon et de ski alpin, ainsi que le championnat du monde de handball masculin et le début du tournoi des Six Nations de rugby. Dans notre établissement, vous pouvez prendre le temps de regarder vos événements sportifs pré férés autour d’un verre, en famille ou entre amis, et de passer à table quand la faim se fait sentir et se régaler avec un bon burger. À très vite ! O

Le troisième est à la raclette fumée qui fond sur un steak haché de bœuf, une galette de pomme de terre, un crispy d’oignon et une petite sauce à la raclette fumée. Voici une belle occasion de combiner la gourmandise d’un bon burger et l’authenticité des fromages de nos montagnes. Au Bureau à Morteau, c’est bien plus qu’un restaurant : c’est une ambiance. Avec une déco chaleureuse et accueil

“Les burgers font du ski” au restaurant pub-brasserie Au Bureau, c’est à partir du 15 janvier.

Toute l’équipe du Au Bureau de Morteau vous souhaite une excellente année 2025 ! C’est avec plaisir que votre pub-brasserie continuera de vous accueillir en vous proposant des nouveautés. Merci de votre confiance.

Pour + d’avantages : Au Bureau ne prend plus de réservations le vendredi soir et le samedi

www.aubureau.fr Tél. : 03 81 44 44 04 21 Rue du Bief - 25500 MORTEAU

Au Bureau à Morteau est toujours ouvert, sans interruption, de 10 heures à 22 heures en semaine et de 10 heures à 23 heures le vendredi et le samedi.

VAL DE MORTEAU

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Politique Les vœux des maires de la C.C.V.M. Morteau, Cédric Bôle En ce début d’année 2025, quels sont les vœux et les principaux projets des maires des villes et villages de la communauté de communes du Val de Morteau ?* “Nous devrons être très

Les Fins, Élisabeth Redoutey “Depuis 2020,

de nombreux investissements ont été engagés et réalisés”

prudents sur les perspectives”

Dominique Mollier, Villers-le-Lac “L’avenir de ma chère commune occupe mes pensées…”

C’est à dire : Que souhaitez-vous à vos administrés pour cette année 2025? Élisabeth Redoutey : Je leur sou haite pour 2025 d’être préservés dans leur santé et d’avoir de beaux moments à vivre, en famille et avec leurs proches, de conserver la sérénité, la joie de vivre et/ou de les retrouver. De pouvoir regarder l’avenir avec envie. Càd : Quels sont les deux ou trois dossiers prioritaires qui seront menés au cours de cette année 2025 dans votre commune ? E.R. : La poursuite du chantier “agrandissement et rénovation du groupe scolaire” (qui demeure le chantier de notre mandat municipal), l’étude de l’aména gement du carrefour des Usines et des rues environnantes (il s’agit bien de “l’étude”), ou encore la mise en place d’une campagne de sécurisation sur différentes voies communales. Depuis mai 2020 (début de notre mandat) et jusqu’à aujourd’hui, de nombreux investissements ont été engagés, réalisés et finan cés par des recettes communales.

C’est à dire: Que souhaitez-vous à vos administrés pour cette année 2025? Cédric Bôle : Dans cette période mou vementée tant sur le plan national qu’international, je souhaite à chacun une année pleine de succès, syno nyme de santé, de joie et de bien veillance collective. Càd: Quels sont les deux ou trois dossiers prioritaires qui seront menés au cours de cette année 2025 dans votre commune ? C.B. : Le budget 2025 se prépare dans un contexte d’incertitudes pour les finances publiques, nous devrons être très prudents sur les perspec tives et nos marges de manœuvre. Pour la Ville de Morteau, le projet important en 2025 concernera la restructuration de l’entrée de Ville, rue de l’Helvétie. C’est un projet d’ampleur où le trafic routier est important. Pour la communauté de communes du Val de Morteau, trois dossiers majeurs dicteront le travail du conseil avec le Pôle de Réemploi du Bas-de-la-Chaux, la Cité des Hor logers et la station d’épuration de

l Théâtre À voir au Théâtre de Mor teau le mardi 21 janvier à 20 heures, la pièce “Domi nique toute seule”. Ce spec tacle emmène le spectateur aux côtés d’une femme qui se sent devenir transpa rente. Discrètement accom pagnée de son ange gar dien, Dominique sillonne les chemins d’une forêt et entre en dialogue avec les élé ments. Elle reprend douce ment corps au gré des ren contres, des jours, des nuits et des mélodies qui l’entou rent. Renseignements au 03 81 68 18 53. l Orgue Les Amis des concerts du Locle organisent leur pro chain concert le dimanche 19 janvier à 17 heures au Temple du Locle. Avec Nico lás Frangiosa, flûte traver sière, Magdalena Morosanu, violoncelle, et Giovanni Pan zeca, orgue. Au programme, œuvres de W. Popp, F. Men delssohn, G. Jensen, N. Boulanger, O. Wermann, et W. Rudnic. Entrée libre, collecte recommandée. Le concert suivant aura lieu le dimanche 2 février sur le thème “taragot et orgue”. C’est à dire: Que souhaitez vous à vos administrés pour cette année 2025? Dominique Mollier : La santé, bien le plus précieux, et de pro fiter pleinement de leur vie en étant conscient d’habiter un territoire dynamique, un écrin magnifique où l’on peut prati quer beaucoup de loisirs. Càd: Quels sont les deux ou trois dossiers prioritaires qui seront menés au cours de cette année 2025 dans votre com mune ? D.M. : La création d’un terrain de foot, la réhabilitation du court de tennis, l’extension et la restructuration des ateliers municipaux et la validation du dossier de la maison des asso ciations. Càd: Quand prendrez-vous votre décision pour un éventuel En bref…

La situation générale de notre pays la France nous oblige à faire preuve de prudence et de vigi lance en matière d’investisse ments. Ceux-ci seront guidés par les possibilités financières déga gées lors de l’élaboration du bud get primitif 2025. Càd : Quand prendrez-vous votre décision pour un éventuel nou veau mandat ? Si cette décision est déjà prise, quelle est-elle? E.B. : Ma décision n’est pas encore prise. Elle sera dictée en fonction de plusieurs critères qu’il est prématuré d’énumérer en ce début d’année. n Élisabeth Redoutey terminera l’an prochain son premier mandat à la tête de la mairie des Fins.

Cédric Bôle n’a pas encore pris sa décision pour un éventuel nouveau mandat.

Villers-le-Lac.

nouveau mandat ? Si cette déci sion est déjà prise, quelle est elle ? D.M. : Il est trop tôt pour abor der cette question. Je suis plei nement concentrée sur les pro jets cités. Il reste encore plus d’une année pour réaliser notre programme qui sera jugé en fin de mandat. Évidemment, l’avenir de ma chère commune occupe mes pensées. n Dominique Mollier rempilera-t-elle pour une troisième mandat ?

Càd: Quand prendrez-vous votre décision pour un éventuel nouveau mandat? Si cette décision est déjà prise, quelle est-elle ? C.B. : De plus en plus de personnes m’en parlent… mais à ce jour, aucune décision n’est prise ! Avec la muni cipalité, nous sommes pleinement engagés et concentrés sur les projets de la Ville pour 2025. L’engagement pour un nouveau mandat n’est pas anodin, cela nécessitera bien entendu une réflexion approfondie et collective le temps venu! n

C’est à dire : Que souhaitez-vous à vos administrés pour cette année 2025 ? Bernard Jacquet : La santé, le bonheur et un prompt rétablissement à nos malades. Que la convivialité qui anime notre village et ses hameaux continue dans ce bel état d’esprit intergénérationnel. Càd: Quels sont les deux ou trois dossiers prioritaires qui seront menés au cours de cette année 2025 dans votre commune ? B.J. : La rénovation d’un immeuble au centre du village et sa trans formation en commerce et appartements, et la continuité des amé nagements urbains dans le village. Càd : Quand prendrez-vous votre décision pour un éventuel nouveau mandat ? Si cette décision est déjà prise, quelle est-elle? B.J. : Ma décision n’est pas encore prise. Il y a encore le temps pour y réfléchir. n Propos recueillis par J.-F.H. Bernard Jacquet, Les Gras “Que la convivialité continue dans ce bel état d’esprit intergénérationnel”

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Le maire des Gras est à la tête de la commune depuis mai 2020.

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*À noter que seul le maire des Combes Jean-Louis Mougin n’a pas souhaité se prêter au jeu des questions-réponses.

VAL DE MORTEAU

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Jean-Noël Cuenot, Le Bélieu “J’ai la chance d’avoir des plus jeunes capables de reprendre le flambeau”

Catherine Rognon, Montlebon “Je me positionnerai au cours du second semestre”

Christelle Vuillemin, Grand’Combe-Châteleu Garder cet esprit de village et de concorde qui fait l’âme de Grand’Combe”

C’est à dire: Que souhaitez vous à vos administrés pour cette année 2025 ? Catherine Rognon : Je leur sou haite simplement de la joie, de la santé, du bonheur et pour la commune que l’année soit sereine afin de mener à bien tous les projets que nous avons engagés pour les Belmontois. Càd: Quels sont les deux ou trois dossiers prioritaires qui seront menés au cours de cette année 2025 dans votre com mune ? C.R. : Il y en a trois principaux pour cette année 2025. Le pre mier sera la réalisation des travaux de sécurisation de la rue de Chinard avec la création de trottoirs pour sécuriser, enfin, cette rue très passante. C’est un dossier qui dure depuis plus de 15 ans pour des raisons de propriétés foncières, nous sommes enfin en mesure de le mener à bien. Le deuxième chantier est la réfec tion du pont de Cornabey et le troisième gros morceau, c’est le changement du système d’ul trafiltration de la station d’eau de Derrière-le-Mont.

C’est à dire: Que souhaitez-vous à vos administrés pour cette année 2025? Jean-Noël Cuenot : La santé d’abord ! Dans les vœux que j’ai présenté aux habitants du Bélieu début janvier, j’ai également évoqué le contexte poli tique incertain de notre pays actuel lement. On peut donc espérer aussi un peu plus de stabilité pour cette année 2025. Càd : Quels sont les deux ou trois dos siers prioritaires qui seront menés au cours de cette année 2025 dans votre commune ? J.-N.C. : Nous avons toujours ce projet de sécuriser la départementale dans la traversée du village, mais ce dossier est toujours bloqué pour des questions de propriété foncières. J’espère qu’il sera débloqué prochainement. J’espère aussi que le Département pourra s’at taquer enfin à la sécurisation du car refour des Richards, attendue depuis 2008. Notre projet est également que Le Bélieu continue à se développer progressivement, nous sommes dés oramis 522 habitants, et nous avons encore une vingtaine de parcelles en projet. Mais ce développement doit se faire tranquillement. Pour le reste, les projets concernent surtout la zone

Jean Noël

C’est à dire : Que souhaitez-vous à vos administrés pour cette année 2025? Christelle Vuillemin : Je leur pré sente bien sûr mes meilleurs vœux de bonheur et de santé et à titre communal que nous puis sions garder pour 2025 cet esprit de village et de concorde qui fait l’âme de Grand’Combe-Châteleu. Càd : Quels sont les deux ou trois dossiers prioritaires qui seront menés au cours de cette année 2025 dans votre commune ? C.V. : Nous allons travailler cette année sur la rénovation de la salle du Pré Rondot. Cette salle a plus de cinquante ans et néces site une réhabilitation complète. Elle a de multiples usages : gym nase, salle des fêtes, cantine… D’autres projets seront égale ment menés, nous avons listé plusieurs actions que l’équipe municipale priorisera en fonction des capacités financières de la commune.

Cuenot termine son troisième mandat de maire.

d’activité du Bas-de-la-Chaux. Toutes les parcelles sur Le Bélieu sont réser vées et il y a le projet d’y créer un espace restauration et une crèche. Càd : Quand prendrez-vous votre déci sion pour un éventuel nouveau man dat? Si cette décision est déjà prise, quelle est-elle? J.-N.C. : Ma décision est prise et je l’ai clairement annoncée au début du mandat : je ne me représenterai pas. C’est une question d’âge. J’ai la chance d’avoir dans mon équipe des plus jeunes capables de reprendre le flam beau, nous allons discuter de tout cela dans les semaines à venir. J’arrête après un mandat de conseiller et trois mandats de maire, c’est une décision logique, mais je sais déjà que ça va me manquer! n

votre décision pour un éventuel nouveau mandat ? Si cette déci sion est déjà prise, quelle est elle ? C.R. : Pour l’instant, je vais continuer à me concentrer sur les projets en cours et je me positionnerai au cours du second semestre sur le fait que je souhaite repartir ou non. Beaucoup d’éléments entrent en ligne de compte. Je suis élue ici depuis 25 ans, dont 10 en tant que maire. n jointe, puis 2014 en tant que maire de Montlebon. Catherine Rognon est élue depuis 2001 en tant qu’ad

Càd : Quand prendrez-vous votre décision pour un éventuel nou veau mandat ? Si cette décision est déjà prise, quelle est-elle? C.V. : C’est trop tôt pour prendre une décision qui sera par ailleurs une décision d’équipe. Nous abor derons le sujet dans le deuxième semestre 2025. Pour l’instant, nous travaillons au quotidien pour le village et ses habitants. n Christelle Vuillemin avait été élue maire au printemps 2023 suite à la démission de Jean-Pierre Frigo.

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VAL DE MORTEAU

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Immobilier Les notaires espèrent le retour d’une “embellie à l’horizon” La dernière note de conjonc

Appartements anciens Les prix dans les communes du Doubs Commune Prix au m 2 Évolution médian sur un an Métabief 3110euros/m 2 - 0,3% Morteau 2680euros/m 2 - 4,4% Valdahon 2510euros/m 2 +6,1% Pontarlier 2360euros/m 2 - 4% Villers-le-Lac 2220euros/m 2 - 8,6% Besançon 2040euros/m 2 - 3,9% Le Russey 1910euros/m 2 non significatif Charquemont 1870euros/m 2 +19,2% Maîche 1810euros/m 2 +16,3% Ornans 1650euros/m 2 +13,4% Montbéliard 1060euros/m 2 +12% Audincourt 1000euros/m 2 +4,5% Mandeure 940euros/m 2 N.S. Grand-Charmont 850euros/m 2 - 11% Valentigney 840euros/m 2 +0,8% Sochaux 830euros/m 2 +1,7% (source Notaires de France)

L a tempête a frappé de plein fouet le marché de l’immobilier dans notre département en 2024. Dans leur baromètre annuel publié en fin d’année dernière, les notaires de Franche-Comté ture des notaires de la région fait état d’une baisse du nombre de transactions en 2024 ainsi qu’une baisse des prix. Selon eux, le marché de l’immobilier a commencé à se stabiliser.

2020 et en 2022. Et en 2024, après sept années de hausses consécutives, les prix ont diminué de - 6 % dans le Doubs” confir ment les notaires. Si ici aussi, les prix ont baissé de - 5,5 %, c’est dans le secteur de Morteau que le prix des maisons anciennes était le plus haut en 2024, avec un tarif de vente médian à 307 000 euros. Dépas sant de peu le secteur Mont d’Or Lacs où une maison se négocie 306500 euros en prix médian. Bien plus haut qu’à Besançon qui affiche un tarif médian de 262 300 euros, que dans la péri phérie de Besançon (228000 euros), qu’à Ornans Valdahon (216 000 euros) et que dans le secteur de Maîche (228 000 euros). Sans même par ler de Montbéliard où le prix médian se situe à 137 000 euros. Le record de l’accessible étant détenu par le secteur de Baume les-Dames (124200 euros). Le prix des terrains à bâtir, s’il s’est tassé en 2024 sur de nom breux secteurs, reste très haut.

trées l’année précédente (jusqu’à - 20 %). Le prix des biens au mètre carré a lui aussi subi une chute en 2024. Dans le département du Doubs, les prix de l’immobilier ont ainsi baissé de - 4,2 % dans les appartements en anciens et de - 6 % dans les maisons anciennes. “Les prix sont revenus à leur niveau de début 2022 envi ron” note M tre Jean-Fabien Mogé, notaire à Maîche et président de la Chambre interdéparte mentale des notaires de Franche Comté. Les évolutions annuelles des prix ces dernières années ont été pour le moins irrégulières dans le Doubs. Instables entre 2014 et 2018, comprises entre - 6,8 % et + 6,2 %. Et en hausse entre 2018 et 2023 avec des croissances annuelles qui se sont accélérées jusqu’en 2021 (+ 9,2 %) avant de ralentir jusqu’en 2023 (+ 1,9 %). Et donc, en baisse de - 4,2 % en 2024. En ce qui concerne le prix des maisons anciennes, lui aussi a enregistré une baisse en 2024 après quasiment dix ans de hausse. “Les évolutions annuelles sont restées positives entre 2016 et 2023, allant jusqu'à + 6 % en

ont confirmé ce que les profes sionnels de l’immobilier, agents, promoteurs ou constructeurs, vivent depuis maintenant deux ans : une baisse globale du mar ché. “Pour la deuxième année consécutive, les volumes de vente annuels ont diminué dans les quatre départements de l’ex Franche-Comté” notent les notaires. Et c’est dans le Doubs que cette baisse a été le plus marquée: - 14 %. Ces baisses générales sont toutefois moins importantes que celles enregis

rain à bâtir oscille entre 127600 euros dans le secteur frontalier de Mont d’Or-Lacs à 36 200 euros du côté de Baume les-Dames, en passant par 69 600 euros dans la périphérie de Besançon et 82 000 euros du côté du Val de Morteau. n J.-F.H.

“Sur une période de dix ans, la progression des prix sur le foncier a été de l’ordre de + 20,7 %, légè rement plus élevés que celles observées sur les marchés du bâti + 16,9 % pour l’individuel et + 18,7 % pour le collectif” ajoutent les notaires francs-comtois. Le prix de vente médian d’un ter

Notaire à Maîche “La machine est encore grippée, mais les projets repartent”

Les prix de l’immobilier ancien se sont tassés de - 4,4 % dans le secteur de Morteau en 2024.

Les notaires de Franche-Comté entrevoient un début d’éclaircie. Comme le confirme M tre Jean-Fabien Mogé, le président de la Chambre interdépartementale des notaires de Franche-Comté.

C’ est à dire : Dans la der nière étude réalisée par les notaires de Franche Comté, vous dites espérer le retour d’une certaine embellie immobilière. Un vœu pieux ou un début de réalité ? M tre Jean-Fabien Mogé : Un peu des deux… On ne peut pas dire en effet que tout est à nouveau magnifique, mais par rapport à ce qu’on souhaitait il y a un an de cela, certaines choses se sont bien améliorées : on constate une certaine baisse des prix, des taux d’intérêt qui ont baissé, une inflation qui s’est stabilisée et des octrois d’emprunts ban caires qui reviennent. Par consé quent, depuis quelques mois, les dossiers reviennent. On a fait un mois de novembre correct, un mois de décembre un peu moins bon. La machine est encore grippée, mais les projets repartent. Càd : Dans le neuf comme dans l’ancien ? J.-F.M. : Le neuf est le secteur qui a le plus souffert depuis deux ans, mais là aussi, on commence à revoir les promoteurs faire de la publicité pour des pro grammes qui ne trouvaient plus

preneurs depuis deux ans. Il fau dra encore du temps pour que le neuf reparte vraiment, le temps que les nouveaux pro grammes se concrétisent. Dans l’ancien, il existe de vraies oppor tunités pour ceux qui veulent se lancer maintenant, avec des banques qui prêtent à nouveau. En 2025, on devrait donc globa lement être sur un volume haus sier de transactions. Càd : Qu’en est-il du Haut Doubs ? J.-F.M. : On a constaté les mêmes baisses de volumes qu’ail leurs. Le secteur frontalier est certes tiré par la Suisse mais on sait que côté suisse en ce moment, c’est aussi compliqué et du point de vue des prêts ban caires, les frontaliers ont été blo qués de la même manière que les autres. Les prix étaient tou jours hauts ici. Et comme il y a toujours une certaine pénurie de biens à vendre, les acquéreurs se rabattent sur des zones un peu plus “reculées” du Haut Doubs où là, on constate donc une hausse des prix. C’est notam ment le cas du côté de Maîche, Charquemont ou Le Russey.

M tre Jean-Fabien Mogé est notaire à Maîche. Il s’apprête à partir s’installer à Pontarlier.

Càd : Que faut-il pour que la machine se dégrippe totalement ? J.-F.M. : Il est nécessaire que le nouveau gouvernement prenne conscience que la relance de l’im mobilier sera déterminante pour l’économie française en 2025. Cela, par des dispositifs fiscaux incitatifs, plus de facilités don nées pour financer les projets, pourquoi pas une baisse de la T.V.A. sur le neuf, des abatte ments spéciaux pour les dona tions destinées à financer la rési dence principale, par exemple. Il faut avoir conscience que le nombre de transaction s immo bilières totales a été l’an dernier en France de 780 000, alors qu’on était à 1,2 million en 2022 avant le démarrage de la crise. n Propos recueillis par J.-F.H.