Journal C'est à dire 308 - Septembre 2024

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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30 septembre 2024 N° 308

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

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Madame la ministre L’ex-maire de Morteau et députée du Haut-Doubs Annie Genevard s’est installée le 23 septembre dans son bureau de ministre de l’Agriculture, de la Forêt et de la Souveraineté alimentaire.

S OMMAIRE

Une route de la montbéliarde. Ce projet à vocation touristique porté par la Chambre d’agriculture passera inévitablement par le Val de Morteau, berceau de la race bovine. L’ex-éleveur Claude Taillard est très impliqué dans le projet. (page 8) Les douces Bulles de Lise. À Arc-sous-Cicon, Lise Royer a converti son goût de fa briquer ses cosmétiques en activité professionnelle, le tout avec des ingrédients locaux. (page 9) La ligne des Horlogers va rouvrir. Fin octobre, les travaux d’amélioration de la ligne fer roviaire seront terminés. Retour sur cet axe straté gique pour le Haut-Doubs. (pages 17 à 24) Un legs rare au profit de Maîche. La commune a reçu le legs universel d’Adelin Roch, le der nier héritier d’une fratrie de six frères et sœurs. (page 26)

(photo ministère de l’Agriculture)

(Lire l’interview en page 4)

DOUBS/PONTARLIER - Zone commerciale de DOUBS

RETOUR SUR INFO

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Les conscrits de Morteau au patrimoine culturel français : le dossier avance

La Maison de Santé Pluridisciplinaire du Val de Morteau labellisée

ÉDITORIAL

Destin Nous l’avons connue jeune enseignante de français et de latin au lycée Edgar Faure de Morteau. Puis adjointe aux affaires culturelles aux côtés de Jean Marie Binétruy alors maire de Morteau. Avant de rapidement s’imposer comme l’élue en mesure de prendre la relève à la tête de la Ville. La députation était logiquement pour elle l’étape suivante. Elle succédera là encore à l’ancien maire de Morteau sur les bancs de l’Assemblée nationale où son tempérament a rapi dement pu s’épanouir. Ce Palais Bour bon, elle en fera ensuite la tribune pour gagner en notoriété jusqu’à s’imposer comme la candidate légitime de son parti pour occuper une place de vice présidente, puis première vice-présidente sous la première ère Macron. Depuis longtemps candidate sans l’être à un portefeuille ministériel, elle a eu la mal chance de passer dès son arrivée au Palais Bourbon en 2012, l’intégralité de ses mandats successifs de députée dans l’opposition. Elle passera donc son tour, une fois en 2012, encore une fois en 2017, puis à nouveau en 2022 où sa famille de droite passée tout près de la disparition n’était plus que l’ombre d’elle même à l’Assemblée. La dissolution de juin dernier n’augurait pour elle rien de plus favorable, la droite parlementaire étant presque effacée des bancs du Par lement. Et pourtant son heure, qu’elle attendait sans doute encore secrètement, est arrivée, à la faveur d’un improbable concours de circonstances dont seule la politique française a le secret. Annie Genevard, toute première ministre de l’histoire du Haut-Doubs, a peut-être atteint son Graal politique. Mais à peine installée dans la belle demeure du minis tère de l’Agriculture rue de Varenne, elle voit s’empiler depuis une semaine les lourds dossiers qu’elle aura à gérer dès son installation : fièvre catarrhale ovine, colère sourde des agriculteurs dont bon nombre des revendications qu’ils avaient brandies en janvier n’ont pas été satis faites, lutte contre le réchauffement et ses conséquences dans les cultures et sur les forêts, souveraineté alimentaire de la France à l’heure des accords de libre-échange, question épidermique du loup dans le massif jurassien notam ment… Autant de questions brûlantes pour lesquels le monde agricole attend des réponses. La stature nationale d’An nie Genevard sera jugée à l’aune de ces multiples défis. Si elle parvient à les relever, le destin politique auquel la jeune élue mortuacienne se prenait à rêver à l’époque connaîtra peut-être alors d’au tres étapes. n Jean-François Hauser

L e projet de maison de santé pluridisciplinaire, annoncé dans nos colonnes il y a quelques mois, est sur le point d’aboutir. Porté notamment par les Docteurs Oriabelle Vasseur et Amandine Bôle, ce projet a été labellisé par l’Agence Régionale de Santé. Il regroupe une vingtaine de professionnels : médecins géné ralistes, infirmière en santé publique, pédicures podologues, psychomotriciennes et ostéo pathes. L’équipe est également soutenue par une assistante médi cale et des secrétaires. Une coordinatrice, Léa Terrettaz, a pris ses fonctions début sep tembre, elle est chargée de faire du lien entre les professionnels, d’animer le projet de santé et d’as surer les fonctions administratives, logistiques et financières de la structure. “Ce nouveau mode d’exercice bénéficiera autant aux profession nels de santé qu’aux patients. Le but étant de garantir un parcours de soins coordonné avec une concertation des professionnels intervenant dans leur prise en

P our appuyer cette demande d’inscription à ce label officiel délivré par le ministère de la Culture, l’association “Interclasse géné rale” a été créée en mars der nier. Ses objectifs : “Piloter ce projet, mais aussi sauvegarder la tradition et entretenir le devoir de mémoire” note Martial Bour nel-Bosson, le président de l’in terclasse des conscrits mor tuaciens. “Le dossier avance bien. Il nous reste notamment

monument historique aujourd’hui en péril, permettra à la collectivité de conforter sa capacité à s’en gager dans les travaux d’envergure permettant de conserver ce patri moine architectural de proximité” se réjouit la collectivité bénéficiaire. Fondation du Patrimoine, Fran çaise des Jeux, sous-préfet de l’arrondissement, Commissaire de Massif, élus et partenaires étaient présents lors de cet évé nement qui a permis de souligner la qualité du projet de restauration et de valorisation patrimoniale et touristique du site. À l’échelle nationale, le Château Pertusier est un des 18 seuls sites de France à avoir été retenus cette année comme “projet embléma tique” par le Loto du patrimoine. n charge. L’un des premiers projets de l’équipe est d’étoffer l’offre de soins sur ce territoire sous-doté en praticiens” affirme la coordina trice. C’est ainsi qu’elle reprendra le salariat d’une partie de l’équipe du cabinet médical éphémère de la rue de la Louhière. “Le dispositif porté à ce jour par la Communauté de communes du Val de Morteau a été prolongé de quelques mois dans l’optique d’un passage de relais d’ici à la fin de l’année.” Les locaux du 4, rue de la Louhière, seront alors occupés par cette M.S.P. qui proposera des consul tations médicales aux patients du Val de Morteau. La prise de ren dez-vous se fera auprès du secré tariat de la maison médicale par téléphone, physiquement ou en ligne. Les créneaux seront réservés à des soins non programmés (ren dez-vous d’urgence du jour). La M.S.P. souhaite également s’élargir en accueillant de jeunes généralistes, orthophonistes, sages-femmes, diététiciens, psy chologues et autres praticiens pour compléter son équipe. n

à obtenir le recueil de témoi gnages, à étoffer la filmographie, travailler sur les archives et sélectionner les documents que nous allons envoyer avec le dossier qui fera une cinquan taine de pages” ajoute-t-il.Pour appuyer cette demande d’ins cription au patrimoine culturel immatériel français - les conscrits de Villefranche-sur Saône dans le Beaujolais ont obtenu cette inscription, tout comme par exemple la tradition

de la transhumance, l’art de la baguette de pain, la fête des ours dans les Pyrénées, ou encore le fest-noz en Bretagne -, les conscrits de Morteau pré voient la création d’un docu mentaire long-métrage. “On ira avec les conscrits en réunion, en bringue, on les suivra dans l’organisation de leurs événe ments et de leur journée. Bref, on va raviver les souvenirs des anciens et en créer de nou veaux ! On préparera ce docu mentaire amateur, associatif, mais passionné surtout, dans le but de transmettre et de faire connaître notre tradition” com plète le président de l’inter classe. Le dossier doit être fina lisé au cours de l’année prochaine. Plus d’informations sur www.conscrits-morteau.fr n L’interclasse, avec ses présidents de classes, s’est réunie mi-septembre pour faire un point d’étape sur ce dossier d’inscription.

Le Château Pertusier a gagné au Loto D ans le cadre du Loto du patrimoine organisé au pro fit de la Mission Bern de

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sauvegarde du patrimoine, le Châ teau Pertusier a reçu le gros lot avec un chèque de soutien de 500 000 euros. C’est à l’occasion des Journées du patrimoine, le 21 septembre, que la Mission Bern a symboliquement remis ce chèque à Cédric Bôle, le président de la communauté de communes du Val de Morteau, et aux élus présents. Ce chèque viendra sou tenir le grand projet de restauration du Château Pertusier dans le cadre de la création de la Cité des Hor logers que nous avions présenté dans nos colonnes il y a quelques mois. “Cette somme, accordée au profit de la restauration du

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édité par Publipresse Médias - 4, rue du Bief 25500 MORTEAU - Tél. : 03 81 67 90 80

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2024 Crédits photos : Càd, C.F.F., Laura Henno, Mairie de Frambouhans, Ministère de l’Agriculture, S.N.C.F. Réseau-Arche production.

Ce chèque de soutien contribuera à la réalisation du grand projet de création de la Cité des Horlogers au sein du Château Pertusier.

VAL DE MORTEAU

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“Ce ministère de l’Agriculture, c’est une responsabilité de cœur pour moi” Politique

F.N.S.E.A. Que leur répondez-vous? A.G. : Je recevrai les quatre syndicats avec la même attention. Je n’attache pas beaucoup d’importance à ces pré jugés et ces propos qui ne reposent pas sur grand-chose, je ne tomberai pas dans les petites phrases. Ceux qui me connaissent savent très bien que je ne fonctionne pas comme ça. Càd: Le sujet du loup, notamment dans le massif du Jura, préoccupe au plus haut point les éleveurs. Que pou vez-vous en dire pour l’instant? A.G. : Ce sujet capital est en ce moment au cœur des discussions européennes. Ce dossier appartient aux États mem bres et la Commission a demandé un affaiblissement du niveau de protection du loup. Même s’il faut toujours la pro téger, cette espèce n’est plus à mon sens totalement menacée. Personne ne demandera l’éradication du loup, évidemment! Mais il faut désormais rendre sa protection compatible avec les activités d’élevage. C’est une espèce qui menace clairement l’avenir du pas toralisme, il faudra savoir faire bouger la législation sur le sujet. Càd : Sur le plan plus politique, com ment imaginer que ce gouvernement pourra travailler sereinement et dans la durée, avec des profils si différents ? A.G. : J’en appelle clairement au sens des responsabilités de chacun. Ceux qui se livrent à des petits jeux politiques inutiles ne feront que renforcer le dégoût des Français vis-à-vis de la poli tique. Il faut revenir à l’essentiel. Les petites phrases, les règlements de compte, personnellement je ferai tout pour qu’il n’y en ait pas. Le moment est assez grave pour que tout le monde ne se mette pas au travail. Càd : Reviendrez-vous souvent dans le Haut-Doubs dont vous avez vanté les attraits lors de la passation de pou voir ? A.G. : Forcément, j’y serai moins pré sente. Mais j’y reviendrai chaque fois que l’occasion se présentera, c’est aussi essentiel pour moi. n Propos recueillis par J.-F.H.

C’ est à dire : Où sont allées vos pensées au moment d’être nommée ministre? Annie Genevard: Il y a eu plusieurs temps. Le premier moment vraiment émouvant a été vécu le samedi soir au comice de Mouthe. Michel Barnier m’avait appelé quelque temps avant mais j’ai tenu à rester le soir auprès des agriculteurs pour l’annonce officielle de ma nomination. Cela avait à mes yeux beaucoup de sens d’être là au milieu des éleveurs du canton et des élus locaux. L’explosion de joie à l’an nonce de cette nomination a été évi demment très touchante. J’ai évidem ment eu aussi une pensée pour ma famille, ma maman bien sûr avec qui j’ai partagé l’engagement dans la vie publique. J’ai été maire en même temps qu’elle l’était dans sa commune, j’ai été députée alors qu’elle l’avait été quelques années auparavant dans une autre circonscription. Forcément j’ai pensé à tout cela aussi à l’occasion du premier conseil des ministres. Càd : Ce poste de ministre est un abou tissement pour vous ? La nouvelle ministre de l’Agricul ture, de la Forêt et de la Souve raineté alimentaire nous a accordé sa toute première interview depuis sa prise de fonction. Son instal lation, les dossiers prioritaires qu’elle devra gérer, elle livre ses premiers sentiments.

(photo ministère de l’Agriculture)

Annie Genevard dans les jardins de l’Hôtel de Villeroye qui abrite le ministère de l’Agriculture

(photo ministère de l’Agriculture).

de ses terroirs, etc.

vage à Cournon en ce début du mois d’octobre. L’autre actualité compliquée, c’est celle des récoltes de blé et des récoltes maraîchères qui ont subi des déficits en eau dans le Sud pour les secondes, et un trop-plein d’eau dans le Nord pour les premières, avec des rendements en chute libre. Il faudra là aussi apporter des réponses rapides. Je n’oublie évidemment pas la colère du monde agricole qui s’est manifestée en début d’année et qui n’a pas obtenu toutes les réponses à ses inquiétudes. Il y a encore beaucoup d’attentes d’au tant que cette parenthèse de trois mois depuis la dissolution avait congelé l’ac tion du gouvernement. En parallèle, je prévois de rencontrer dès les pro chains jours l’ensemble des syndicats agricoles. Càd : À ce propos, certains vous accusent déjà d’être le futur “passe-plat” de la

choses à prendre en main. Mes journées commencent à 6 heures du matin, elles se terminent à minuit, mais c’est bien dans la continuité de ce que j’ai toujours fait, je n’ai jamais rechigné au travail, c’est dans ma nature. J’ai toujours estimé que la vraie légitimité était dans le sérieux du travail. Càd: Quels sont les dossiers priori taires ? A.G. : Il y a en ce moment en France des territoires qui souffrent beaucoup. Toute l’agriculture française n’est pas forcément à l’image de la filière comté, loin de là. Ma priorité immédiate est donc de répondre aux territoires touchés par la fièvre catarrhale ovine et par la fièvre hémorragique. Je me devrai d’apporter des premières réponses à ces filières à l’équilibre économique très fragile, j’ai prévu de le faire à l’oc casion de ma venue au Sommet de l’éle

Càd: Certains vous voyaient à l’Édu cation, d’autres à la Culture. L’Agri culture était un ministère auquel vous aviez songé ? A.G. : D’une certaine façon, ce n’a pas été une surprise pour moi car c’est tel lement identifié à ce que je fais depuis

A.G. : Oui, dans le sens où c’est le résultat de l’engagement que j’ai auprès du monde agricole depuis douze ans. Je dirais plu tôt que c’est une continuité. J’ai énormément appris à leurs

plus de dix ans. J’ai souvent dit jusque-là que je me consi dérais comme la députée des agriculteurs. Je suis fière aujourd’hui d’être leur minis tre.

“Personne ne demandera l’éradication du loup!”

côtés, sur le plan professionnel, humain. Ce portefeuille de l’Agriculture, c’est une responsabilité de cœur pour moi. C’est un grand ministère qui concerne tous les Français, sans exception, car il touche aussi bien à des activités ancestrales qu’à l’avenir de ce pays, sa souveraineté alimentaire, l’identité

Càd : Depuis votre installation, les dos siers se sont sans doute accumulés sur votre bureau. Comment allez-vous les empoigner ? A.G. : J’avoue que depuis le 23 sep tembre, je suis un peu comme dans une lessiveuse avec énormément de

18 septembre

19 octobre

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VAL DE MORTEAU

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Transports Une voiture “partagée” sur le territoire du Val de Morteau La communauté de communes du Val de Morteau a validé le principe d’une mise en location en autopartage d’un véhicule. Pour dépanner ceux qui n’ont pas de voiture.

L e concept se développe depuis plusieurs années dans les métropoles et les grandes villes, il est plus récent en milieu rural. La C.C.V.M. a décidé de tester le concept et vient de s’engager à signer une convention avec l’opé rateur Citiz pour mettre en place ce service alternatif de transport destiné aux particuliers qui ont

mices remontent à 1948 quand une coopérative de Zurichois mène dès 1948 une expérience pour permettre à ceux ne pou vant s’acheter une voiture de s’en partager une. En France, Montpellier connaît une pre mière expérimentation de libre service en 1971, puis l’autopar tage se développe surtout en Allemagne et en Suisse dans les années 1980, avant d’émerger dans les années 2000 aux États Unis et en France où l’on s’est mis à expérimenter le libre-ser vice avec véhicules électriques. Plus proche de nous, la Ville de Besançon est déjà équipée depuis plusieurs années de véhicules baptisés Citiz, le même opérateur qui interviendra dans le Val de Morteau. À ce jour, cette société coopérative gère sur le territoire national 2 560 voitures, dans 230 villes en France. Pour la C.C.V.M., les frais d’ins tallation s’élèveront à 200 euros par véhicule équipé, et les frais de gestion à 300 euros hors taxes par mois et par véhicule mis à disposition de l’autopartage. n J.-F.H.

communautaire du 18 septem bre. Le principe retenu est que la collectivité achète un véhicule qui pourra être utilisé ponctuel lement par les agents commu nautaires, mais qu’elle puisse surtout mettre à disposition la majeure partie du temps pour l’autopartage. Pour les utilisa teurs, plusieurs tarifs seront

La voiture en autopartage serait semblable à celles qui circulent depuis quelques années à Besançon.

proposés par le presta taire Citiz Autopartage Bourgogne-Franche Comté, une société coo pérative d’intérêt collectif basée à Besançon. Avec un abonnement de

des besoins ponctuels d’un véhicule. “L’auto partage est une solution de mobilité alternative complémentaire des modes de déplacements doux et du transport

L’idée de l’autopartage de véhicules

Les Fins Le carrefour des Fins au menu des projets d’aménagement C’est le début du processus pour améliorer ce carrefour qui dessert les R.D. 461 et R.D. 437 au cœur de la commune. Une convention a été signée pour lancer les études.

n’est pas nouvelle.

16 euros par mois, la location reviendra entre 3 et 5 euros de l’heure pour l’utilisateur selon le type de véhicule, ou entre 5,50 et 7,50 euros de l’heure sans abonnement, un tarif auquel il convient d’ajouter entre 0,42 et 0,52 euro par kilomètre effectué. Le véhicule en question serait basé à proximité de la gare de Morteau, pour faire le lien avec les modes de déplacement doux. L’idée de l’autopartage de véhi cules n’est pas nouvelle, ses pré

public qui permet à des utilisa teurs de bénéficier d’un véhicule partagé en libre-service. Il permet notamment de réduire l’emprise de la voiture en ville et sur un territoire, et de diminuer les émis sions de gaz à effet de serre en rationalisant l’usage de l’auto mobile, tout en améliorant la gestion de l’espace public” sou tient la communauté de com munes dont les élus se sont pro noncés favorablement au système lors du dernier conseil

L a maire de Fins Élisa beth Redoutey reste prudente sur ce dos sier qui suscite des attentes depuis des années. “Nous n’en sommes qu’au stade

par l’étude, la communauté de communes du Val de Morteau souhaiterait également créer des mobilités alternatives (type pistes cyclables). Afin de permettre l’engagement par la commune des Fins d’une étude d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la conceptua lisation d’un plan d’aménage ment de son centre-bourg et de ce carrefour entre les deux départementales, une pré-étude d’un coût estimé à 40 000 euros est donc engagée entre les trois partenaires, le Département prenant en charge son coût pour moitié, les deux collecti vités locales C.C.V.M. et com mune des Fins en payant cha cune 10 000 euros. n J.-F.H.

ce carrefour stratégique au croi sement de plusieurs flux de circulation et qui dessert cer tains commerces proches. Avec deux routes, la R.D. 461 (route des Microtechniques) et R.D.

437 (axe Morteau Maîche) qui supportent respectivement des tra fics de près de 10 000 et 13 000 véhicules par jour. Raison pour laquelle la commune

des premières réflexions, mais le processus est lancé, j’y tenais. Les tra vaux, eux, se feront sans doute au cours du pro chain mandat” esquisse-t-elle.

une pré-étude d’un coût estimé à 40 000 euros.

des Fins souhaite engager une étude pré-opérationnelle glo bale. Cette opération peut bénéficier de financements complémen taires du Département, portant à la fois sur les études de défi nition du projet et sur les tra vaux. Dans ce secteur concerné

Pour l’instant, c’est une conven tion entre les trois partenaires du futur projet qui a été signée : commune des Fins, commu nauté de communes du Val de Morteau et Département du Doubs (gestionnaire des routes départementales). Il s’agira de sécuriser et mieux organiser

Entre les deux routes départementales, plus de 23 000 véhicules circulent chaque jour.

AU BUREAU, UNE NOUVELLE CARTE ET TOUJOURS UNE BONNE AMBIANCE La cuisine de votre restaurant pub-brasserie AU BUREAU à Morteau passe à l’heure d’hiver. Dès le 23 octobre, venez découvrir les nouvelles recettes !

C hangement de saison, changement de carte. Alors que l’automne s’installe, votre restaurant AU BUREAU à Mor teau vous invite à découvrir sa nouvelle carte à partir du 23 octobre. Les burgers et les salades sont toujours au menu. Ce sont des incontournables du restaurant pub brasserie, très appréciés par la clientèle. En revanche, les recettes changent ! “Nous sommes sur de nouvelles recettes, des préparations propres à la cuisine d’hiver” ex plique Anthony Grillet, directeur de l’établissement. AU BUREAU apporte également à la nouvelle carte GHV VDYHXUV UpJLRQDOHV TXL UpFKDXͿHQW OHV F±XUV HW les estomacs quand le temps se rafraîchit. Ainsi, les clients pourront choisir une petite saucisse de Mor teau accompagnée de cancoillotte, de pommes de terre rôties et de salade. L’autre spécialité locale est le jambon fumé du Haut-Doubs. La belle tranche

épaisse et savoureuse est servie avec une petite sauce à l’échalote, des frites et quelques feuilles de salade. Entre les entrées, les plats, les desserts, et bien sûr le plat du jour en semaine, la carte du restaurant AU BUREAU permet de se faire plaisir à table, en fa mille, entre amis, ou à l’occasion d’un rendez-vous de travail. Alors bienvenue dans votre restaurant pub bras serie AU BUREAU dont la cuisine passe à l’heure d’hiver. C’est à partir du 23 octobre et c’est à ne pas manquer.. O Les petites saucisses de Morteau et le jambon fumé du Haut-Doubs seront à la carte. AU BUREAU travaille avec des salaisonniers locaux. R egarder les matches de foot chez soi, c’est bien. Mais les vivre en compagnie d’autres supporters devant un grand écran, conforta blement installé dans un fauteuil club, c’est autre chose ! C’est ce SPORT

AU BUREAU, LE RENDEZ VOUS DES SUPPORTERS

que vous propose votre restau rant pub-brasserie AU BUREAU. Le sport fait partie de l’identi té de ce restaurant qui retrans met tous les grands événements sportifs sur les écrans installés en salle. Le foot fait partie des in contournables. Les amateurs sont

invités à venir vivre en direct tous les matches de la Ligue des Champions nouvelle formule, de l’Europa League, et de l’Europa League Conference. Votre équipe préférée jouera forcément au restaurant AU BUREAU. Ne la manquez pas !. O

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Fêtez les grands-pères dans votre restaurant AU BUREAU Le restaurant AU BUREAU à Morteau a pris l’habitude de s’associer aux fêtes qui ryth ment l’année et qui sont la promesse d’un bon moment de partage en famille ou entre amis. Ainsi le dimanche 6 octobre, le restaurant AU BUREAU vous invite à fêter les grands-pères. C’est l’occasion de rendre hommage aux pa pis, à l’heure du déjeuner ou du dîner, autour d’un bon repas. Le moment idéal pour trinquer en choisissant un cocktail maison, une bière IUDvFKH LO \ D HQ VRUWHV GLͿpUHQWHV HQ SUHV sion) ou une bonne bouteille de vin (à consom mer avec modération). La carte du restaurant pub brasserie AU BU 5($8 j 0RUWHDX HVW ELHQ pWRͿpH F{Wp ERLVVRQV qu’elles soient alcoolisées ou non. Dans cet éta blissement, le plaisir est dans l’assiette et dans les verres. O

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Les Fins La route de la montbéliarde : un projet en cours d’affinage

“Je pense que cela pourrait se concrétiser dans les deux ou trois années à venir”, estime Claude Taillard, éleveur retraité aux Fins qui a baigné toute sa vie dans la connaissance et la promotion de la race montbéliarde.

Ce projet porté par la Chambre d’agriculture du Doubs Territoire de Belfort passera inévitablement dans le Val de Morteau avec un circuit permettant de découvrir les lieux et les familles incontournables quand on évoque l’histoire et le développement de la race montbéliarde.

qui ont travaillé de près ou de loin avec la montbéliarde : agri culteurs, techniciens, élus…” , explique Claude Taillard. Cet éleveur retraité installé aux Fins a présidé pendant dix ans l’U.P.R.A. Montbéliard, aujourd’hui O.S. Montbéliard, structure responsable de l’orien tation et de la sélection de la race. Le projet concerne tout le dépar tement du Doubs avec deux sec teurs phares : Montbéliard où est née la montbéliarde, croise ment de trois races, et les com munes de Morteau et des Fins qui ont largement contribué à la définition du standard de la race et à sa diffusion. “La réa lisation d’un tel projet repose sur la volonté conjointe des éle veurs et des élus du Val de Mor teau qui sont prêts à s’engager dans ce qui s’apparenterait à un petit circuit de découverte”, précise Claude Taillard en res tant prudent. Point de départ du parcours : la gare de Morteau où pourrait voir le jour un mini-musée. Une façon de rappeler le rôle consi dérable joué par la gare de Mor teau dans l’exportation de la vache montbéliarde. “Des mil

“C e projet a été lancé en 2022 par Daniel Prieur quand il présidait encore la Chambre d’agriculture. Puis il a été mis en sommeil le

temps pour la Chambre le temps de gérer d’autres priorités comme d’apporter son soutien à l’orga nisation des Terres de Jim. La création de cette route de la mont béliarde mobilise tous les gens

race et le terroir qui donne ce lait fromager à la base des A.O.P. comté, morbier, mont d’or… Le circuit s'achèverait à la frui tière des Suchaux pour rappeler l’importance de la coopération dans la réussite de l’agriculture locale. “Les bases sont définies. Il reste encore peaufiner les détails, à monter le financement mais cela n’a rien d’irréaliste. Je pense que cela pourrait se concrétiser dans les deux ou trois années à venir. On peut encore s'appuyer sur des témoignages et des sources, d’où l’intérêt d’agir assez vite avant que la mémoire se délite” , suggère Claude Taillard. n F.C.

Morteau, sous l’impulsion de Joseph Mamet de la commune des Fins et la création des syn dicats d’élevage, vont contribuer à lui donner ses vraies lettres de noblesse.

liers de vaches ont été chargées dans cette gare. On en comptait près de 4 000 uniquement pour l’année 1910. Ce marché qui s’est étendu plus tard à l’Algérie est resté très important pour les éleveurs jusqu’à la fin des années cinquante.”

Autre étape sur la route de la montbéliarde : l’ar rêt au restaurant au Cœur des Faims qui se doublait jadis d’une ferme où est née Joyeuse, la première

“Agir assez vite avant que la

Sans les éleveurs, pas de race. Ce projet permettra également de valoriser les familles d’éleveurs ayant œuvré aux pre

mémoire se délite”

montbéliarde ayant produit plus de 100 000 kg de lait dans son existence. Une pause près de la statue d’Opaline semble de cir constance. Cela permet de visua liser à la fois la vache qui sert de modèle au standard de la

miers croisements et la popu larisation de ses cheptels. Recon nue officiellement à l’occasion de l’Exposition universelle de Paris en 1889, la montbéliarde aurait pu s’appeler autrement. L’appui des éleveurs du Val de

Le Val de Morteau s’impose comme une étape incontournable sur la route de la montbéliarde.

Fiona Lauriol qui milite contre la solitude des seniors fait étape à Morteau Morteau

En bref…

l Droits La Ville de Morteau organise le Speed-dating du Droit : êtes-vous sûr d’avoir fait valoir tous vos droits ? Information collective le mardi 15 octobre de 18 heures à 20 heures à la Salle des Fêtes de Morteau. Le non-recours aux droits concernerait selon l’I.N.S.E.E. plus de 30 % de la population. Les personnes ne sollicitent pas les aides auxquelles elles auraient droit. La prime d’ac tivité, l’aide au logement, la complémentaire santé soli daire, l’allocation de solidarité aux personnes âgées, l’allo cation personnalisée perte d’autonomie, autant de pres tations qui favorisent le quo tidien et ne sont pas récla mées par un nombre important de la population. Les organismes tels que le C.C.A.S. de Morteau, l’Es pace France Services et le Centre Médico-social (Dépar tement) seront là pour répon dre à toutes les questions sur ce sujet de l’accès aux droits. Ce Speed-dating est gratuit, ouvert à toutes et à tous dès 16 ans et sans inscription. Pour tout renseignement : 03 81 68 56 86.

Auteur du livre “101 ans, Mémé part en vadrouille”, Fiona Lauriol poursuit sa croisade en faveur de l’inclusion des anciens dans la société. Elle était de passage au camping du Cul de la Lune le 3 septembre dernier.

S on livre tiré à plus de 50 000 exemplaires lui vaut déjà une petite noto riété au point que le cinéma s’est emparé du sujet. “L’histoire sera adaptée à l’écran. Le réalisateur peaufine encore le scénario. Deux actrices ont été sollicitées pour tenir le rôle de ma grand-mère : Line Renaud

se souvient sa petite-fille qui a raconté cette belle complicité dans un livre. Avec ses parents Prisca et Thierry Lauriol, elle a ensuite effectué un grand tour de France en 2022 et 2023 en donnant près de 600 conférences dans les E.H.P.A.D., les écoles, les communes. “On a même été reçu à l’Assemblée nationale

Dominique le gérant du camping du Cul de la Lune, ravi d’accueillir Fiona Lauriol et ses parents Prisca et

a refusé car il n’était pas question pour elle de monter dans un camping-car, et Marthe Villalonga n’est pas au mieux de sa forme. A

même si cela n’a pas été suivi d’effets.” Son com bat : montrer que les personnes âgées ne sont pas les fantômes de la société. Elles ont

Les personnes âgées ne sont pas les fantômes de la société.

priori, je devrais jouer mon propre rôle” , explique Fiona Lauriol. Il y a quelques années, cette Ven déenne ne pouvant se résigner à voir sa grand-mère centenaire dépérir en établissement a pris sur elle de la sortir pour voyager avec elle dans toute la France en camping-car. “En deux années de vadrouille, elle avait retrouvé la joie de vivre. Elle est décédée à 103 ans, 3 mois et 3 semaines” ,

toute leur place. Après la France, Fiona et ses parents sont partis en vadrouille un peu partout en Europe. “On voulait voir comment on s’occupe des anciens à l’étranger. On dresse sensiblement le même constat qu’en France, à savoir, qu’on s’en occupe physiquement, mais en délaissant l’accompa gnement psychologique.” Depuis juillet, le trio a repris la

Thierry Lauriol.

de contenus, Fiona Lauriol pro fite de chaque étape pour nouer des liens. “On a été très bien accueillis au camping du Cul de la Lune par Dominique. On ira sans doute au Saut du Doubs et visiter d’autres sites” poursuit elle ce jour-là. n F.C.

grand-mère, on avait lancé une pétition sur le thème “croquer la vie jusqu’au bout même avec un dentier” qui avait recueilli 11 000 signatures en 24 heures” , explique celle qu’on surnomme parfois la Greta Thunberg de l’arthrolescence. Considérée comme une créatrice

route et parcourt à nouveau la France à la rencontre de ses tré sors, des gens, des anciens. “On fait des petits films qu’on diffuse sur la page Facebook “101 ans, Mémé part en vadrouille”. On recense officiellement 11 400 abonnés et plus de 50 000 offi cieusement. Au décès de ma

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VAL DE MORTEAU

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Un tout nouvel écrin pour les collégiens Villers-le-Lac

L es lieux sont méconnaissables. Construit en 1979, le collège de Villers-le-Lac était composé d’un bâtiment d’administration, d’un bâtiment dédié à la demi-pension et à la cuisine et d’un bâtiment voué à l’externat. Ces espaces de vie ont été entièrement repensés pour accueillir les 250 élèves et fournir environ 190 repas par jour (150 pour les collégiens et une qua rantaine pour des primaires), sous la houlette du chef Vincent Mougin. Le Département du Doubs gestionnaire des collèges a investi 11,3 millions d’euros dans la rénovation-reconstruction du collège Jean-Claude Bouquet site de Villers-le-Lac. Trois ans de travaux pour un résultat plutôt spectaculaire.

de cours. Venue inaugurer ce collège, la présidente du Dépar tement du Doubs Christine Bouquin n’a pas manqué de souligner que “chaque année, nous consacrons près de 20 millions d’euros d’investissement pour nos collèges, pour être précisément au rendez-vous des attentes de nos collégiens et de leurs familles,

Conçu par le cabinet d’architectes AACT + de Sylvain Rognon, le projet architectural associe une partie construction neuve et une partie réhabilitation avec “l’optimisation des performances thermiques, énergétiques et acoustiques des bâtiments, l’amé lioration du système de chauffage, des installations électriques ainsi que des réseaux d’eaux usées et pluviales” note le maître d’ouvrage.

Le principal du collège

Pascal Morel et le nouvel inspec teur d’académie du Doubs Samuel Rouzet.

des communautés éducatives et adminis tratives. D’ailleurs, en ce début d’année scolaire, pas moins de trois établissements vont être inaugurés : 2 collèges rénovés (Villers-le-Lac et Frasne) et 1 nouveau collège (Bethoncourt)” s’est-elle félicitée. De son côté, le principal du collège Pascal

“L’optimisation des performances thermiques, énergétiques et acoustiques.”

Le “nouveau” collège de Villers-le-Lac répond donc à une nouvelle répartition des espaces. Au R - 1, l’enseignement tech nologique, le centre de documentation et d’orientation, les salles de cours et les locaux techniques. Au rez-de-chaussée :

Les travaux ont été cordonnés par l’architecte Sylvain Rognon.

Morel n’a pas manqué de remercier également “les élèves et les parents d’élèves qui ont su faire preuve de patience. Les élèves auront eu un peu moins d’es pace pendant 24 mois et vécu dans un peu plus de

l’administration, la vie scolaire, les locaux médico sociaux, la restauration, les salles de cours, la salle multimédia et le foyer des enseignants. Et au R + 1, l’enseignement scientifique et d’autres salles

Alexandre Marilly, soigneur de bicyclettes itinérant Morteau Équipé d’une camionnette-atelier, ce réparateur de vélo exerce son métier chez lui ou en se déplaçant au domicile du client. Une formule qui offre beaucoup d’avantages.

A vec son logo “La roue carrée”, la fourgonnette d’Alexandre Marilly éveille immanquable ment la curiosité. Un réparateur de cycles visiblement heureux de remettre en état des vélos, V.T.T., B.M.X. ou encore des vélos élec triques pour la partie cycle. “Je ne touche pas les moteurs” , précise l’intéressé. travaillé en Suisse dans le secteur industriel au service achat, plan ning, ordonnancement. “J’ai tou jours eu la passion du vélo” , explique celui qui pratiquait dans sa jeunesse du motocross et fait toujours du V.T.T. enduro en com pétition. Bon bricoleur, il ne tarde pas à monter lui-même ses vélos. Sportif touche à tout, il découvre assez tardivement les joies de la natation et finit par passer son Avec une formation de base dans le commerce et la logistique, il a d’abord

diplôme de maître-nageur. Tout semblait bien engagé pour ce père de famille installé à Mor teau. “J’ai ressenti un gros ras le-bol il y a cinq ans. C’est à partir de là que j’ai entamé un projet de reconversion avec l’objectif de transformer cette passion du vélo en activité professionnelle” , justifie Alexandre Marilly qui a aujourd’hui 40 ans. Pru dent, il a choisi de conser ver une activité régulière à temps partiel en exer çant à 40 % comme maître-nageur à la piscine de Saignelégier. Il développe son activité de répa rateur de bicyclettes depuis un an. “J’ai un petit atelier chez moi au 23, rue de la Chaussée à Mor teau ou alors je me déplace chez les gens. Que ce soit l’une ou l’autre option, l’objectif est toujours basé sur la rapidité d’exécution. Beau coup apprécient aussi le fait de ne pas avoir à transporter leur

vélo quand j’interviens directement chez eux” , observe Alexandre Marilly qui propose aussi la vente de pièces détachées. Il voit aussi dans son action une façon de pro longer la vie des cycles. Recon version vertueuse. L’activité réparation-entretien de cycles sert aussi de support à des animations développées en par tenariat avec l’Office de tourisme et le Parc Naturel Régional du Doubs Horloger. “Cet été, j’ai animé des stands sur la “prévention mécanique vélo” en indiquant aux gens les bons gestes, les bases pour rouler de façon sécurisée à vélo.” En formule itinérante, le soigneur de bicyclettes intervient dans un rayon de 30 km autour de Mor teau. n La Roue Carrée Alexandre Marilly Tél.: 06 77 82 64 20 larouecarrée25@gmail.com

Il propose aussi la vente de pièces détachées.

Alexandre Marilly intervient dans un rayon de 30 km autour du Val de Morteau.

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l Eaux Le syndicat intercommunal des eaux du Plateau du Russey a installé ce mois-ci son 6 000ème compteur connecté. À cette occasion, Jean Noël Cuenot, le président du syndicat, les élus et les responsables de la société délégataire Gaz et Eaux ont lancé aux Fins l’installation du 6 000ème compteur connecté. La mise en place de ces systèmes de relève à distance permet d’augmenter la performance du réseau d’eau, de mieux préserver la ressource et d’apporter de nouveaux services aux usagers. L’installation de ce 6 000ème compteur communicant marque la fin prochaine du déploiement de la télé-relève sur les 15 communes du Syndicat Intercommunal des Eaux du Haut Plateau du Russey. La cam pagne d’installation des 6 300 compteurs connec tés, débutée en mai 2022, sera terminée fin 2024. Ce système permet notamment aux abon nés de suivre au quotidien leur consommation d’eau et les factures sont désormais établies sur les consommations réelles, et non plus sur des estimations. En bref…

Le tout nouveau C.D.I. est près de trois fois plus spacieux que l’ancien.

Les nouvelles salles de classe ont été optimisées en termes d’acoustique.

Les élus locaux et départemen taux ont coupé le ruban le 5 septembre dernier.

bruit, mais comme ils viennent de vous le témoigner, ça en valait la peine ! Cette phase de travaux s’est réalisée sans la moindre interruption du service public d’éducation grâce à la bonne volonté et au travail accru de tous. Les résultats de l’établissement ont même continué à pro gresser et de nombreux projets ont fleuri pendant ce temps long de remue-ménage !” n J.-F.H.

Lilou et ses camarades ont entonné une belle Marseillaise le jour de l’inaugura tion.

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Agriculture Les exploitants français désormais à égalité avec leurs homologues suisses

Maintenant que les exploitants suisses sont alignés sur la même obligation que les Français de remplir un schéma des struc

exemple, le préfet de région avait reçu quatre demandes d’exploiter des terres en France, émanant d’agriculteurs suisses. Avec le

tures, ces inégalités ne devraient donc plus se reproduire maintenant qu’on a tous les mêmes règles du jeu” se réjouit Florent Dornier au nom de ses collègues agricul teurs du département.

système en vigueur, les quatre demandes ont été satisfaites. Alors que dans la même année, ce même préfet avait opposé un refus à trois demandeurs français. “Cela faisait plusieurs

Quatre demandes

suisses satis faites, trois françaises rejetées.

Dans l’attribution des terres, les agriculteurs français étaient souvent lésés par rapport aux candidats suisses voulant exploiter un terrain en France. Après des années de pression, le milieu agricole a enfin obtenu gain de cause.

La profession se battait depuis une dizaine d’années pour que ce système évolue. Forcément, dans l’intervalle, quelques exploi tants suisses bien au fait de la loi française s’étaient engouffrés dans cette faille du système dés ormais réparée. Plusieurs cas litigieux avaient été notamment relevés dans le secteur frontalier de Maîche-Saint-Hippolyte ces dernières années. n J.-F.H.

années que je dénoncçais ce sys tème en tant que députée, nos efforts ont enfin été entendus” se réjouit Annie Genevard. Comme pour conduire une voi ture il est nécessaire d’avoir le code et le permis, pour exploiter une terre, il faut un bail du pro priétaire mais aussi une auto risation d’exploiter. “Ce système de double autorisation permet d’éviter un accaparement des terres par un seul exploitant.

L a bonne nouvelle, la nouvelle ministre de l’Agriculture Annie Genevard l’a reçue il y a quelques semaines. Lors des Terres de Jim à Mamirolle début septembre, son prédecesseur Marc Fesneau lui a confirmé de vive voix : ce qui passait pour une anomalie, pour ne pas dire une différence de traitement entre agriculteurs français et suisses, est désormais réglé. Jusqu’à maintenant, les agri culteurs suisses qui souhaitaient venir exploiter des terres en France - le cas est relativement fréquent sur la bande frontalière - n’avaient pas obligation de déclarer les terres qu’ils exploi taient déjà dans leur pays, contrairement aux exploitants français qui y sont obligés. “Et comme la commission départe mentale des organisations agri coles se base sur les surfaces déjà exploitées pour attribuer les terres, elles étaient donc quasi

ment toujours attribuées à des Suisses quand ils étaient en concurrence avec des Français car les Suisses n’avaient pas à déclarer les terres qu’ils exploi taient déjà. Cette situation créait de nombreuses inégalités de trai tement” explique Florent Dornier, le président de la F.D.S.E.A. du Doubs. Rien que sur l’année 2022 par

Santé mentale Une équipe mobile pour les adolescents en souffrance

L’Agence régionale de santé vient de confirmer le finan cement d’une équipe mobile de pédopsychiatrie pour aller à la rencontre des adolescents du Haut-Doubs souffrant de troubles psychologiques.

non suivis ou non demandeurs de soins spécialisés en santé mentale, ou d’adolescents iden tifiés par l’Éducation nationale comme des élèves “hautement perturbateurs” , venant ainsi en appui aux professionnels de l’éducation en difficulté ou ayant un sentiment d’isolement ou d’impuissance pour faire face à ces adolescents pertur bés. La santé mentale des adoles cents continue à se dégrader. Selon Santé Publique France, les 18-24 ans étaient 20,8 % à être concernés par la dépression en 2021, contre 11,7 % en 2017. “La santé mentale des Français s’est encore dégradée en 2023, une tendance constante depuis septembre 2020. Cette dégra dation concerne plus particu lièrement les adolescents (11 17 ans) et les jeunes adultes (18-24 ans)” confirme l’institu tion. n J.-F.H.

Florent Dornier, le président de la F.D.S.E.A. se réjouit de voir que désormais, “il y a les mêmes règles pour tous” (photo archive Càd).

C’ est une enveloppe de 295 000 euros par an que l’Agence régionale de santé (A.R.S.) vient de débloquer pour financer, sur le Haut-Doubs, la création d’une équipe mobile de pédopsychiatrie à destination des adolescents en souffrance

une prise en charge soit au domicile des adolescents, soit dans les services habilités par le Conseil départemental ou relevant de la Protection judi ciaire de la jeunesse, soit encore dans les établissements sco laires. Pourront aussi être inclus les enfants de moins de 11 ans

pris en charge par le Département et placés dans des familles d’ac cueil. Cette équipe mobile est créée pour intervenir dans des situations de

du territoire. Plusieurs professionnels de santé pourront ainsi interve nir sur notre territoire considéré comme un désert médical sur le plan de la pédopsychia

Violence, agressivité,

isolement, passages à l’acte répétés…

souffrance psychique aiguë avec des manifestations diverses (violence, agressivité, isolement, passages à l’acte répétés, rup tures de parcours de vie suc cessive…), auprès d’adolescents

trie. L’enveloppe attribuée per mettra ainsi de financer un médecin psychiatre ou pédop sychiatre à mi-temps, un psy chologue clinicien (à mi-temps également), un poste d’infirmier diplômé d’État, un éducateur spécialisé, ainsi que des postes à temps partiel pour du secré tariat médical et de la coordi nation. “Le public ciblé, ce sont essentiellement les jeunes de 11 à 21 ans” note Lætitia Gros perrin, coordinatrice de la Pla teforme en Psychiatrie et Santé Mentale du Doubs (P.C.P.S.M.) qui confirme “le gros manque en matière de prise en charge de la psychiatrie de l’adolescent à l’échelle du Haut-Doubs. La demande de soins psycholo giques est de plus en plus impor tante chez les enfants et les ado lescents, mais aussi les adultes. Il est important de faire un focus sur les adolescents car c’est à cet âge-là que le risque de pas sage à l’acte est le plus aigu.” Concrètement, cette équipe mobile pourra intervenir pour

Il existe bien des structures comme le C.M.P. à Morteau, mais il manquait encore des équipes dédiées à la santé mentale des adolescents.

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