Journal C'est à dire 307 - Juillet-Août 2024

AGENDA

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Le Bizot La Fée’stivale revient pour une seconde édition

La Fée’stivale est organisé par les bénévoles de l’Éco’lette.

nement. Parmi les activités proposées, il y aura entre autres une cabane à haïku immersif, des bains de gong dans l’église, des cercles de parole, une introduction au tango pour explorer le jeu entre masculin et féminin. Nadège Vermot, comédienne profession nelle, présente sa conférence burlesque “C’est quoi un gar çon ?” Le public peut aussi assis ter à une conférence sur la sexualité tantrique. Un débat libère aussi la parole sur les hommes après Me too. Certains ateliers et cercles ayant que peu de place, la réservation est for tement conseillée. Et dans l’es prit de l’Éco’lette, le prix est libre et conscient. En cas de pluie, des solutions de repli sont mises en place. Née en 2022, l’Éco’lette accueille des ateliers axés sur le bien être, l’environnement, le partage de savoirs, le développement personnel, la cuisine, le jardin mais également des concerts, des spectacles vivants, des soi rées jeux de société, contes, etc. Le tiers lieu s’épanouit dans l’ancienne maison de justice du village construite en 1527. Dès

Deux ans après une première édition qui a célébré les femmes, la Fée’stivale revient les 7 et 8 septembre. Organisé par le café éco-citoyen et associatif L’Éco’lette, le festival accueille cette fois-ci le masculin.

L es 7 et 8 septembre, c’est littéralement tout Le Bizot qui s’anime sous l’effet de la Fée’sti vale. Ce festival du féminin, né il y a deux ans grâce aux béné voles du café éco-citoyen l’Éco’lette, revient donc pour une deuxième édition. Et accueille le masculin. Sur ce

thème se greffent des ateliers, des concerts, des cercles d’hommes, des stands de savoir faire locaux, des conférences, etc. pour toute la famille. “Notre objectif est que les gens aillent d’un atelier à l’autre, qu’ils par lent, qu’ils échangent. Le choix est très varié” , explique Carole Gardon, responsable de l’évé

rencontre et l’échange dans son A.D.N. La Fée’stivale en est une manifestation des plus écla tantes. Le public, ravi, a vécu la première édition comme une parenthèse magique. Qui ne demande qu’à se prolonger les 7 et 8 septembre. n

prendre la suite. Mais ils avaient à cœur que cette maison reste ouverte au public, qu’elle conti nue de vivre. C’est là que l’idée d’un tiers lieu et d’un café éco-citoyen émerge. Lieu atypique, chaleureux et bienveillant, l’Éco’lette ancre la

1900, elle appartenait à la famille Humbert qui sur trois générations a tenu un café. En 2015, Colette la gérante décède et le café est repris par sa fille. Lorsque cette dernière meurt accidentellement en 2019, les héritiers n’ont pas souhaité

La Fée’stivale, 7 et 8 septembre, à l’Éco’lette au Bizot Réservations conseillées sur Helloasso. Prix libre et conscient.

Villers-le-Lac Un plateau de choix à Grang’Expo

La photographe Maryse Faivre-Roussel, le sculpteur Thierry Meyer, et la peintre Marcelle Panthère exposeront leurs œuvres à Grang’Expo, la ferme-expo de Thierry Chopard-Lallier sur les hauteurs de Villers-le-Lac.

temps et s’attelle à peindre d’autres portraits d’animaux pour dire l’indicible par des regards. “Engagée depuis tou jours dans la cause animale, j’y ai trouvé une façon concrète d’agir, en reversant 15 % des bénéfices de chaque tirage au profit de sept associations.” Sous les traits de ses alliés magiques, les animaux, Mar celle Panthère dépeint l’urgence d’une époque et la nécessité de sauvegarde du monde animal, par l’entremise du beau. n tous les week-ends Gîte la Petite Côte, en direction du Chauffaud à Villers-le-Lac EXPO À GRANG’EXPO Du 21 septembre au 6 octobre,

T rois nouveaux artistes investissent ce lieu cul turel ouvert par Thierry Chopard-Lal lier sur les hauteurs de Villers

Il y a deux ans, la première édition célébrait les femmes. Cette année, le festival accueille le masculin.

plètement imprévisible. Il y a ce côté incontrôlable qu’il n’y a pas dans le dessin, qui me plaît beaucoup. On peut exprimer plein de choses avec les couleurs, les projections, les cou lures…” dit-elle.

le-Lac en direction du Chauffaud. Parmi eux, un talent prometteur de la peinture : Marcelle Panthère. Sous ce pseu donyme se cache une vraie sensibilité. “Ses aquarelles sont d'une

Ses premières toiles trouveront vite des sollicitations.

Postées sur son compte Instagram pour le seul plaisir du partage, ses premières toiles trou veront vite des sollici tations. Une première

personne, puis deux, trois et finalement dix, demandent à lui acheter. Elle envisage alors d’en faire plus qu’un passe

puissance incroyable” s’enthou siasme Thierry Chopard-Lal lier. Avec ses pinceaux, Marcelle Panthère crée pour défendre la biodiversité et lever des fonds pour des associations. Ses œuvres mélangent rêve et réa lisme avec un soupçon de magie, et questionnent les probléma tiques de cohabitation entre l’humain et l’animal sous un angle féerique. En partant des constats écologiques vertigi neux, son travail de recherche pour chaque tableau (histoire, biologie, mythologie, éthique, philosophie…) nourrit la créa tion d’une profondeur poétique, et convoque l’imaginaire vers un avenir à inventer. Depuis la création de son acti vité en 2020, l’engouement autour de son art engagé a per mis de reverser plus de 12 000 euros à des associations actives. La jeune artiste, ins tallée à Saint-Vit, va de succès en succès, à tel point que le milieu de l’art s’arrache ses aquarelles d’animaux sauvages. Marcelle Panthère, alias Louise Collas, trouve dans la peinture à l’aquarelle “un mode d’expres sion stimulant. L’eau est com

Marcelle Panthère, une artiste qui a de plus en plus la cote avec ses peintures animalières.

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