Journal C'est à dire 307 - Juillet-Août 2024

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La classe de maternelle est sauvée à Montlebon

Ils font le grand plongeon au Saut du Doubs

ÉDITORIAL

fait que nous ayons engagé des travaux de rénovation éner gétique sur l’ensemble du bâti ment de l’école a peut-être aussi contribué à le convaincre” ajoute la maire. Les 4 postes d’enseignants de maternelle sont donc confirmés pour cette rentrée. Avec 31 nouveaux petits élèves de maternelles qui feront leur rentrée cette année, les effectifs sont assez stables. Au total, l’école de Montlebon accueille 81 élèves de mater nelle, dans 4 classes, et 155 élèves de primaire, dans 7 classes, soit 236 écoliers. n

Cohésion Et si la France n’était pas ce pays raciste et rabougri que s’échinent à présenter certains médias nationaux? Le visage que la France a montré à l’occasion des Jeux olympiques cet été à Paris est celle d’un pays audacieux, ouvert, optimiste et visionnaire. Aux passions tristes que d’aucuns s’évertuent à entretenir, le pays a montré une autre facette, plus lumi neuse, fier de lui-même, bien loin du déclinisme morbide dans lequel tentent de nous entraîner les oiseaux de mauvais augure nostalgiques d’une France fan tasmée qu’ils disent disparue. L’autodé nigrement a laissé la place à la fierté. Comme il y avait eu à l’issue de la pre mière victoire de la France en Coupe du Monde de football en 1998 - avec sa fameuse symbolique black-blanc-beur - , les Jeux Olympiques de Paris enclen cheront-ils cette dynamique positive qui avait été bien réelle à l’époque, avec cette idée que le vivre ensemble était possible en même temps que la crois sance économique avait été au rendez vous de ces années finissant le millé naire? Ou alors, oubliant cette douce naïveté, faut-il craindre que cet engoue ment et cette confiance retrouvés, cette fierté d’être Français, n’aient été qu’une rapide parenthèse estivale enchantée et que cette rentrée sonne comme un dur retour à la réalité dans un pays où les actes de violence répétés, y compris à Besançon, éteignent tout espoir de rebond ? Bien sûr on préfère opter pour la première idée, espérant que la dyna mique des J.O. ait infusé sur l’ensemble de la société française, et que les pers pectives sombres d’une rentrée doulou reuse sur les plans politique (c’est cer tain…) et économique fassent plutôt place à un relent de dynamisme. Sur le plan politique, après la trêve olympique, les hostilités semblent déjà avoir repris le dessus, laissant hélas réapparaître les vieux démons de la division et l’im possibilité de considérer qu’un compromis politique ne signifie pas une compromis sion. Les Jeux paralympiques qui se déroulent actuellement donnent à nou veau à voir une France ouverte, géné reuse, empathique et inclusive. Sur le plan économique, l’I.N.S.E.E. a estimé que les J.O. permettraient de booster le P.I.B. de la France d’au moins 0,3 point. C’est désormais à nos dirigeants de tirer la leçon de cette parenthèse enchantée des J.O. pour donner au pays la cohésion nécessaire à ce que ne retombe pas comme un soufflé la formidable dyna mique estivale qui a uni les Français dans un même élan. n Jean-François Hauser

L a persévérance a fini par payer. Après plusieurs mois de menaces de fer meture d’une classe à l’école maternelle de Montlebon, la maire Catherine Rognon a obtenu de l’inspecteur d’aca démie un sursis. “Nous avons appris mi-juillet qu’il n’y aurait pas de fermeture de classe, c’est un vrai soulagement. Le nouvel inspecteur a été très à l’écoute de nos arguments” se

félicite Mme Rognon. Ces arguments, c’était notam ment le maintien dans de bonnes conditions de la classe réservée aux élèves autistes qui fonctionne depuis plusieurs années à Montlebon. “Si la suppression d’un poste avait été confirmée, l’accueil dans les classes des sept enfants autistes aurait été forcément moins bon. L’inspecteur a été sensible à cet argument. Le

Après avoir plongé par-dessus la barrière de protection, le plongeur a fait un saut de 27 mètres.

O n l’appelle le Wizzy Gang. Cette bande de copains créée en 2019 est une équipe spécialisée dans ce qu’on appelle le “parkour”, une méthode d’entraînement destinée à franchir toutes sortes d’obstacles dans des environnements urbains ou naturels, comme les forêts, les toits des villes ou les chutes d’eau. Les pratiquants de cette discipline sportive auto nome apparue en région parisienne au début des années quatre-vingt sont dénommés des “traceurs”. Rien ne les arrête, pourvu que l’adrénaline soit au rendez-vous. Le Wizzy Gang a frappé fort mi août sur le site du Saut du Doubs à Villers-le-Lac. Déjà habitués à sauter de manière acrobatique depuis le rocher surplombant la chute de 27 mètres de haut, un des membres du Wizzy Gang a fait encore plus fort. Il a pris son élan depuis la plateforme côté suisse, a plongé par-dessus le parapet et après un salto dans les airs et une chute de 27 mètres a atterri au pied de la chute. Les vidéos qui circulent depuis quelques jours sur les À l’automne 2023, peu de temps avant les commémo rations du 11 novembre, la commune de Chevigney-lès-Vercel a inauguré son monument aux morts, presque 110 ans après le début de la Première guerre mon diale. L’événement, aussi rare qu’exceptionnel, a pu voir le jour grâce à la maire Marine Punkow mais aussi à Julie Journot, de l’as sociation Mémoires de nos pères et passionnée de recherches his toriques. Grâce à son travail, le monument honore la mémoire de sept enfants du pays. Pour que le fruit de ses recherches ne tombe pas dans l’oubli, Julie Journot a donc décidé de les publier dans un livre, “Au cœur de notre tourmente”. “Je souhaitais laisser une trace de la façon dont le monu ment aux morts a été érigé, explique Julie Journot. Il évoque le parcours militaire des soldats. Et je suis très fière car la préface a été écrite par

réseaux sociaux sont assez épous touflantes. Bien sûr, personne n’encourage à réaliser ce genre de performances. Et surtout pas la mairie de Villers le-Lac qui prévient: “Comme le patinage sur le Doubs l’hiver, offi ciellement, c’est interdit. Seulement, ceux qui se feraient contrôler encou rent une amende de 17 euros, ce n’est pas dissuasif, reconnaît Domi nique Mollier, maire de Villers. Nous prévoyons cependant de renforcer la signalétique en posant des pan cartes.” Là, les sportifs ont sauté côté suisse, ce qui n’est apparem ment pas proscrit… Le Wizzy Gang a fait des sauts de rochers et de falaises une de ses spécialités et ce, partout dans le monde. Il y a un an et demi, ses membres sont partis s’aventurer en Asie du Sud-Est pour tourner un film de Parkour et d’aventures à travers le Vietnam, le Cambodge et la Thaïlande. “Afin de poursuivre leur rêve de gosse” disent-ils. Le Wizzy Gang s’est fait connaître par un large public à travers leurs vidéos sur Youtube. n le Colonel Gavalda, ancien chef de corps du 13 ème régiment de génie de Valdahon.” La couverture reprend le dessin d’un enfant, réalisé à l’occasion d’une exposition pour le 11 novembre dernier. Enfin, Julie Journot a laissé une autre trace de la Grande Guerre grâce à son travail qui a permis de réparer un double oubli. Non seu lement le soldat Marius Courtaux figure désormais sur le monument de son village mais également à Paris, sur le mur d’enceinte du cime tière du Père-Lachaise. Un monu ment y liste le nom de tous les sol dats nés, résidents, et/ou morts à Paris des suites de la Première Guerre mondiale. Le nom de Marius Courtaux de Chevigney-lès-Vercel y est inscrit. Il devient le 94 416 ème nom. Le livre est disponible à la vente (17 euros). Commande à vivienjournot@wanadoo.fr ou par téléphone au 0672928515. n

L’engagement des travaux de rénovation énergétique sur le bâtiment de l’école a sans doute aussi pesé dans la décision de l’inspection d’académie.

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Un livre retrace l’érection du monument aux morts de Chevigney-lès-Vercel

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